Texte intégral
La France, seul pays européen ayant des forêts tropicales sur son territoire (en Guyane française), est pleinement engagée pour la protection des poumons de la planète. Nous avons derrière nous des années de coopération et d'expertise technique sur ces sujets, et une longue histoire de partenariat avec les pays du bassin du Congo.
Nous avons largement participé à la mise en place de plan d'aménagements forestiers, nous travaillons à la mise de données satellitaires pour lutter contre la déforestation, nous partageons nos savoirs faire en matière de gestion durable des forêts et de parcs nationaux.
La France soutient également la reforestation d'Haïti, et nous avons signé hier une convention avec l'ONG J/P HRO pour agir dans ce pays dramatiquement touché par la déforestation.
La COP21 peut être un tournant pour la protection des forêts. Après la déclaration de New York sur les forêts l'an dernier, et la finalisation du mécanisme REDD+ à Bonn en juin dernier, nous avons toutes les cartes en main pour agir et contrer la déforestation.
Il faut maintenant passer de la parole aux actes, et rentrer dans le concret. Le concret, c'est la phase 2 de REDD, celle de la mise en oeuvre.
Nous sommes confrontés à deux défis :
Celui de mobiliser tous les acteurs, les États bien sûr, mais aussi les collectivités territoriales, les entreprises, les ONG et bien entendu les communautés qui vivent dans les forêts.
Dans ce sens, la participation du Brésil à l'initiative CAFI montre aussi toute l'importance de la coopération Sud-Sud au service des forêts du monde.
L'autre défi, c'est le financement de REDD+. C'est un défi majeur, et plus particulièrement pour l'Afrique centrale, 2e massif tropical au monde, où les besoins de financement demeurent notamment pour la phase 2 de REDD+, c'est-à-dire pour les investissements dans les politiques de protection de la forêt.
C'est une demande forte des pays d'Afrique équatoriale, qui a trouvé un écho auprès de la communauté internationale, et notamment de la Norvège qui est un des piliers mondiaux de la lutte contre la déforestation.
Ma conviction c'est que nous devons aussi travailler sur de mécanismes de financements innovants pour les forêts, par exemple associant le secteur aérien.
L'OACI s'est fixé un objectif de neutralité carbone de la croissance du secteur. Cela pourrait être une source de financement pérenne pour la lutte contre la déforestation. Nos réflexions collectives doivent se prolonger sur ce sujet.
C'est pour cela que la France salue vivement cette nouvelle initiative pour l'Afrique centrale. Elle permet de donner suite à la Déclaration de Durban de 2011 entre 7 pays membres de la COMIFAC et 8 partenaires au développement, dont la France. Elle permettra aussi d'améliorer la vie de millions de personnes qui vivant dans ou de la forêt, tout en rappelant les droits essentiels des personnes appartenant aux communautés locales ou autochtones.
Cette initiative permet également d'envoyer un signal positif avant la COP21 où il s'agit de réaliser l'Alliance de Paris où il s'agit non seulement de s'arriver à un nouvel accord sur le climat mais également de mobiliser toute action possible pour atténuer le dérèglement climatique. REDD+ en Afrique centrale en fait partie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015
Nous avons largement participé à la mise en place de plan d'aménagements forestiers, nous travaillons à la mise de données satellitaires pour lutter contre la déforestation, nous partageons nos savoirs faire en matière de gestion durable des forêts et de parcs nationaux.
La France soutient également la reforestation d'Haïti, et nous avons signé hier une convention avec l'ONG J/P HRO pour agir dans ce pays dramatiquement touché par la déforestation.
La COP21 peut être un tournant pour la protection des forêts. Après la déclaration de New York sur les forêts l'an dernier, et la finalisation du mécanisme REDD+ à Bonn en juin dernier, nous avons toutes les cartes en main pour agir et contrer la déforestation.
Il faut maintenant passer de la parole aux actes, et rentrer dans le concret. Le concret, c'est la phase 2 de REDD, celle de la mise en oeuvre.
Nous sommes confrontés à deux défis :
Celui de mobiliser tous les acteurs, les États bien sûr, mais aussi les collectivités territoriales, les entreprises, les ONG et bien entendu les communautés qui vivent dans les forêts.
Dans ce sens, la participation du Brésil à l'initiative CAFI montre aussi toute l'importance de la coopération Sud-Sud au service des forêts du monde.
L'autre défi, c'est le financement de REDD+. C'est un défi majeur, et plus particulièrement pour l'Afrique centrale, 2e massif tropical au monde, où les besoins de financement demeurent notamment pour la phase 2 de REDD+, c'est-à-dire pour les investissements dans les politiques de protection de la forêt.
C'est une demande forte des pays d'Afrique équatoriale, qui a trouvé un écho auprès de la communauté internationale, et notamment de la Norvège qui est un des piliers mondiaux de la lutte contre la déforestation.
Ma conviction c'est que nous devons aussi travailler sur de mécanismes de financements innovants pour les forêts, par exemple associant le secteur aérien.
L'OACI s'est fixé un objectif de neutralité carbone de la croissance du secteur. Cela pourrait être une source de financement pérenne pour la lutte contre la déforestation. Nos réflexions collectives doivent se prolonger sur ce sujet.
C'est pour cela que la France salue vivement cette nouvelle initiative pour l'Afrique centrale. Elle permet de donner suite à la Déclaration de Durban de 2011 entre 7 pays membres de la COMIFAC et 8 partenaires au développement, dont la France. Elle permettra aussi d'améliorer la vie de millions de personnes qui vivant dans ou de la forêt, tout en rappelant les droits essentiels des personnes appartenant aux communautés locales ou autochtones.
Cette initiative permet également d'envoyer un signal positif avant la COP21 où il s'agit de réaliser l'Alliance de Paris où il s'agit non seulement de s'arriver à un nouvel accord sur le climat mais également de mobiliser toute action possible pour atténuer le dérèglement climatique. REDD+ en Afrique centrale en fait partie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015