Texte intégral
Monsieur le Député, la relation entre la France et l'Allemagne est unique, comme vous l'avez rappelé. Quand nos deux pays sont unis, ils parlent ensemble d'une voix forte, influente non seulement en Europe mais partout dans le monde.
Ces dernières années et ces derniers mois, face aux très nombreuses épreuves que nous avons traversées, c'est bien la relation franco-allemande qui aura permis de trouver une voie de sortie par le haut pour l'Union européenne.
S'agissant de la crise des réfugiés, victimes des convulsions au Moyen-Orient et des drames de l'Afrique, c'est ensemble que nous avons proposé une action pour que la France prenne part à la coordination.
S'agissant de la Grèce, alors que nous avons permis d'éviter le pire scénario, celui d'une sortie de la zone euro, c'est la France, sur l'initiative du président de la République, qui a proposé, avec l'Allemagne et la Chancelière, une solution permettant au pays de rester dans la zone euro.
Il en va de même face au terrorisme qui a frappé notre pays.
Même chose face à la violation brutale du droit international en Ukraine, dont l'issue n'a pu être engagée que dans le cadre du «format Normandie», c'est-à-dire, là encore, sur l'initiative du président de la République qui a réuni, avec la chancelière, le président Poutine et le président Porochenko, pour permettre un cessez-le-feu et la mise en oeuvre d'une série de réformes qui vont dans le sens de l'apaisement.
Même chose, enfin, en ce qui concerne la Syrie, contre le régime criminel d'Assad et contre les terroristes de Daech.
Nous sommes pleinement engagés ensemble pour faire avancer l'Union européenne et son intégration, parce que le débat n'est pas entre moins ou plus d'Europe, mais entre l'affirmation ou la fin de l'Europe. C'est pour cette raison que nos pays ont porté ensemble une contribution sur l'avenir de l'Union économique et monétaire le 22 mai dernier, proposant des pistes d'approfondissement à traité constant, une liste commune de projets pour la mise en oeuvre du plan Juncker, qui est désormais au centre de l'agenda de la relance européenne, et une coordination étroite pour lutter contre le dérèglement climatique. Ce retour du couple franco-allemand, c'est bien celui que nous avons vu au Parlement européen.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2015
Ces dernières années et ces derniers mois, face aux très nombreuses épreuves que nous avons traversées, c'est bien la relation franco-allemande qui aura permis de trouver une voie de sortie par le haut pour l'Union européenne.
S'agissant de la crise des réfugiés, victimes des convulsions au Moyen-Orient et des drames de l'Afrique, c'est ensemble que nous avons proposé une action pour que la France prenne part à la coordination.
S'agissant de la Grèce, alors que nous avons permis d'éviter le pire scénario, celui d'une sortie de la zone euro, c'est la France, sur l'initiative du président de la République, qui a proposé, avec l'Allemagne et la Chancelière, une solution permettant au pays de rester dans la zone euro.
Il en va de même face au terrorisme qui a frappé notre pays.
Même chose face à la violation brutale du droit international en Ukraine, dont l'issue n'a pu être engagée que dans le cadre du «format Normandie», c'est-à-dire, là encore, sur l'initiative du président de la République qui a réuni, avec la chancelière, le président Poutine et le président Porochenko, pour permettre un cessez-le-feu et la mise en oeuvre d'une série de réformes qui vont dans le sens de l'apaisement.
Même chose, enfin, en ce qui concerne la Syrie, contre le régime criminel d'Assad et contre les terroristes de Daech.
Nous sommes pleinement engagés ensemble pour faire avancer l'Union européenne et son intégration, parce que le débat n'est pas entre moins ou plus d'Europe, mais entre l'affirmation ou la fin de l'Europe. C'est pour cette raison que nos pays ont porté ensemble une contribution sur l'avenir de l'Union économique et monétaire le 22 mai dernier, proposant des pistes d'approfondissement à traité constant, une liste commune de projets pour la mise en oeuvre du plan Juncker, qui est désormais au centre de l'agenda de la relance européenne, et une coordination étroite pour lutter contre le dérèglement climatique. Ce retour du couple franco-allemand, c'est bien celui que nous avons vu au Parlement européen.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2015