Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
C'est vrai que la situation au Proche et au Moyen-Orient a rarement été aussi grave. Ce n'est pas un conflit mondial, mais c'est un conflit mondialisé et à la liste que vous avez déjà énumérée, on pourrait ajouter le Liban, l'Irak et la Libye.
Mais quelques mots sur chacun de ces problèmes que vous avez soulevés:
Sur la Turquie, bien sûr il faut que la lumière soit faite sur l'attentat d'Ankara et le Conseil européen de demain va se pencher sur la question turque. Je veux simplement ici dire combien nous sommes solidaires avec l'ensemble du peuple turc.
En ce qui concerne la situation dans les Territoires palestiniens et à Jérusalem, elle est extrêmement tendue. Plusieurs fois, vous m'avez entendu répondre que ne rien faire ou faire comme si les choses allaient de soi, ce serait ajouter des risques d'embrasement. C'est ce qui existe aujourd'hui.
Donc la France demande qu'il y ait une action, pas seulement des deux pays - Palestine et Israël - qui doivent bien sûr travailler ensemble, mais aussi un encadrement international pour les pousser vraiment à négocier et à faire la paix.
Enfin, l'une des sources maîtresses de ces difficultés, c'est la Syrie. Je veux redire ici que nous acceptons tous les soutiens à condition que les luttes et les efforts soient dirigés contre Daech, à condition que l'on arrête les bombardements de la population civile et à condition que l'on comprenne que M. Bachar al-Assad n'est pas la solution au conflit puisqu'il en est l'un des grands responsables.
Quels que soient les conflits auxquels vous avez fait allusion, la position de la France, nation indépendante, est dictée par une seule exigence : la recherche de la sécurité et de la paix.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2015
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
C'est vrai que la situation au Proche et au Moyen-Orient a rarement été aussi grave. Ce n'est pas un conflit mondial, mais c'est un conflit mondialisé et à la liste que vous avez déjà énumérée, on pourrait ajouter le Liban, l'Irak et la Libye.
Mais quelques mots sur chacun de ces problèmes que vous avez soulevés:
Sur la Turquie, bien sûr il faut que la lumière soit faite sur l'attentat d'Ankara et le Conseil européen de demain va se pencher sur la question turque. Je veux simplement ici dire combien nous sommes solidaires avec l'ensemble du peuple turc.
En ce qui concerne la situation dans les Territoires palestiniens et à Jérusalem, elle est extrêmement tendue. Plusieurs fois, vous m'avez entendu répondre que ne rien faire ou faire comme si les choses allaient de soi, ce serait ajouter des risques d'embrasement. C'est ce qui existe aujourd'hui.
Donc la France demande qu'il y ait une action, pas seulement des deux pays - Palestine et Israël - qui doivent bien sûr travailler ensemble, mais aussi un encadrement international pour les pousser vraiment à négocier et à faire la paix.
Enfin, l'une des sources maîtresses de ces difficultés, c'est la Syrie. Je veux redire ici que nous acceptons tous les soutiens à condition que les luttes et les efforts soient dirigés contre Daech, à condition que l'on arrête les bombardements de la population civile et à condition que l'on comprenne que M. Bachar al-Assad n'est pas la solution au conflit puisqu'il en est l'un des grands responsables.
Quels que soient les conflits auxquels vous avez fait allusion, la position de la France, nation indépendante, est dictée par une seule exigence : la recherche de la sécurité et de la paix.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2015