Texte intégral
Après tous les remerciements que vous avez prononcés, je voudrais en ajouter un autre qui s'adresse à vous-même puisque cette idée a germé au Sénat et finalement elle a pu se concrétiser, puisque le ministre de la défense vous a accompagné. J'ai eu la possibilité d'ouvrir cette réunion extrêmement intéressante hier.
Vous avez raison de rappeler que, bien évidemment, quand on pense à la COP21, on pense d'abord à l'environnement, au climat proprement dit, à la santé et au développement. Mais il faut penser aussi à la sécurité, à la défense parce que c'est vrai que si le dérèglement climatique continue, la nourriture dans certaines parties du monde sera d'autant plus difficile à obtenir, l'eau sera de plus en plus rare, les conflits se multiplieront et, sans vouloir faire du catastrophisme, les mouvements migratoires peuvent se produire par dizaines et dizaines de millions et même par centaines de millions.
Ce sont donc toutes ces idées qui ont été brassées hier et qu'à partir des actes qui vont être tirés de la conférence d'hier, nous voulons retrouver dans les conclusions de la COP21. Au plan mondial évidemment, il appartient aux différents pays et aux ministres de la défense d'appliquer tout cela, y compris dans leur propre programmation, parce que les ministères de la défense ont une capacité ou non d'agir vers ce que l'on appelle maintenant la «défense verte». Mais aussi, sur un autre aspect qui me paraît extrêmement important, il faut que nous ayons une vision de long terme.
Et dans les conclusions qui, nous l'espérons, seront tirées de la COP21, cette dimension sera extrêmement présente ainsi que dans l'agenda pour l'action que nous tiendrons le 5 décembre au Bourget.
Voilà, Madame la Sénatrice, ce que je voulais vous dire en réponse à votre question. La journée d'hier a été extrêmement utile, tout dérèglement climatique est aussi un dérèglement sécuritaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2015
Vous avez raison de rappeler que, bien évidemment, quand on pense à la COP21, on pense d'abord à l'environnement, au climat proprement dit, à la santé et au développement. Mais il faut penser aussi à la sécurité, à la défense parce que c'est vrai que si le dérèglement climatique continue, la nourriture dans certaines parties du monde sera d'autant plus difficile à obtenir, l'eau sera de plus en plus rare, les conflits se multiplieront et, sans vouloir faire du catastrophisme, les mouvements migratoires peuvent se produire par dizaines et dizaines de millions et même par centaines de millions.
Ce sont donc toutes ces idées qui ont été brassées hier et qu'à partir des actes qui vont être tirés de la conférence d'hier, nous voulons retrouver dans les conclusions de la COP21. Au plan mondial évidemment, il appartient aux différents pays et aux ministres de la défense d'appliquer tout cela, y compris dans leur propre programmation, parce que les ministères de la défense ont une capacité ou non d'agir vers ce que l'on appelle maintenant la «défense verte». Mais aussi, sur un autre aspect qui me paraît extrêmement important, il faut que nous ayons une vision de long terme.
Et dans les conclusions qui, nous l'espérons, seront tirées de la COP21, cette dimension sera extrêmement présente ainsi que dans l'agenda pour l'action que nous tiendrons le 5 décembre au Bourget.
Voilà, Madame la Sénatrice, ce que je voulais vous dire en réponse à votre question. La journée d'hier a été extrêmement utile, tout dérèglement climatique est aussi un dérèglement sécuritaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2015