Texte intégral
Monsieur le Député,
Mesdames et Messieurs les Députés,
C'est vrai que beaucoup de travail est fait, et, dans la mesure où la France accueille cette conférence mondiale, elle doit être, c'est tout à fait normal, au premier rang. Le dernier évènement en date, et il s'est clos avant le déjeuner, c'est la pré-COP, où avec mon collègue péruvien Manuel Pulgar-Vidal qui était le président de la COP20, j'ai accueilli soixante ministres pour discuter pendant trois jours des préparatifs pour cette COP21.
Nous avons avancé et en particulier, pour ceux qui s'intéressent vraiment à cette question, comme vous Monsieur le Député, sur le point suivant : il est quasiment acquis, ce qui n'était pas le cas il y a quelques semaines, que désormais tous les cinq ans il y aura un rendez-vous où l'ensemble des pays du monde feront le point sur où l'on en est sur les émissions de gaz à effet de serre, savoir si nous sommes au niveau ou pas, et réévalueront leur propres engagements pour permettre que la courbe qui est maintenant plutôt vers les 3°C d'augmentation de température redescende vers les 2°C voire les 1,5°C. C'est un élément, pour le spécialiste que vous êtes, qui est évidemment décisif.
Il reste beaucoup de travail, il y a des évènements qui vont intervenir : le sommet entre l'UE et l'Afrique, le G20 à Antalya en Turquie et le Sommet du Commonwealth auquel est invité le président de la République. Nous travaillons et, bien sûr, les difficultés sont considérables, mais l'état d'esprit de cette pré-COP était excellent. Il y a eu des avancées positives et je suis d'un optimisme actif.
Je pense que le défi est immense mais la France sera au rendez-vous et vous pouvez le croire, Monsieur le Député.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2015
Mesdames et Messieurs les Députés,
C'est vrai que beaucoup de travail est fait, et, dans la mesure où la France accueille cette conférence mondiale, elle doit être, c'est tout à fait normal, au premier rang. Le dernier évènement en date, et il s'est clos avant le déjeuner, c'est la pré-COP, où avec mon collègue péruvien Manuel Pulgar-Vidal qui était le président de la COP20, j'ai accueilli soixante ministres pour discuter pendant trois jours des préparatifs pour cette COP21.
Nous avons avancé et en particulier, pour ceux qui s'intéressent vraiment à cette question, comme vous Monsieur le Député, sur le point suivant : il est quasiment acquis, ce qui n'était pas le cas il y a quelques semaines, que désormais tous les cinq ans il y aura un rendez-vous où l'ensemble des pays du monde feront le point sur où l'on en est sur les émissions de gaz à effet de serre, savoir si nous sommes au niveau ou pas, et réévalueront leur propres engagements pour permettre que la courbe qui est maintenant plutôt vers les 3°C d'augmentation de température redescende vers les 2°C voire les 1,5°C. C'est un élément, pour le spécialiste que vous êtes, qui est évidemment décisif.
Il reste beaucoup de travail, il y a des évènements qui vont intervenir : le sommet entre l'UE et l'Afrique, le G20 à Antalya en Turquie et le Sommet du Commonwealth auquel est invité le président de la République. Nous travaillons et, bien sûr, les difficultés sont considérables, mais l'état d'esprit de cette pré-COP était excellent. Il y a eu des avancées positives et je suis d'un optimisme actif.
Je pense que le défi est immense mais la France sera au rendez-vous et vous pouvez le croire, Monsieur le Député.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2015