Texte intégral
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez rappelé, le président de la République, s'exprimant devant le Congrès réuni à Versailles et après les attentats, a déterminé les lignes de notre action. Notamment celles de notre action diplomatique, que nous menons avec le président de la République.
D'abord, il y a eu, vendredi dernier, l'adoption de la résolution 2249 présentée par la France. Nous l'avions préparée au Quai d'Orsay et elle a été soutenue à l'unanimité par le Conseil de sécurité. Et elle donne, évidemment, une ligne et des moyens supplémentaires comme nous en n'avions jamais eus dans la lutte contre Daech.
Par ailleurs, le ministre de la défense a présenté à ses collègues européens l'invocation de l'article 42-7 du traité sur l'Union européenne. Des annonces auront lieu dans les prochains jours, elles seront très significatives et montrent que notre appel à la solidarité est entendu.
Et, dans un cadre plus vaste, toute une série de contacts a lieu. Lundi, vous le rappeliez, c'était le Premier ministre britannique, David Cameron, qui va demander à son parlement de soutenir une intervention en Syrie, et nous souhaitons que le parlement britannique l'entende. Ce soir, nous verrons Mme Merkel, demain M. Renzi puis, avec le président de la République, nous nous rendrons à Moscou.
Toujours selon les mêmes principes, il s'agit d'obtenir, sur un plan militaire, un front extrêmement large contre Daech, et de dire qu'il faut une transition politique qui permette à la Syrie d'être unie.
Il n'est pas acceptable et il n'est pas envisageable que le front de toutes ces nations ne soit pas capable de venir à bout de Daech s'il est déterminé. S'agissant de la France, elle est très déterminée, que ce soit sur un plan intérieur comme sur un plan extérieur.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2015
Comme vous l'avez rappelé, le président de la République, s'exprimant devant le Congrès réuni à Versailles et après les attentats, a déterminé les lignes de notre action. Notamment celles de notre action diplomatique, que nous menons avec le président de la République.
D'abord, il y a eu, vendredi dernier, l'adoption de la résolution 2249 présentée par la France. Nous l'avions préparée au Quai d'Orsay et elle a été soutenue à l'unanimité par le Conseil de sécurité. Et elle donne, évidemment, une ligne et des moyens supplémentaires comme nous en n'avions jamais eus dans la lutte contre Daech.
Par ailleurs, le ministre de la défense a présenté à ses collègues européens l'invocation de l'article 42-7 du traité sur l'Union européenne. Des annonces auront lieu dans les prochains jours, elles seront très significatives et montrent que notre appel à la solidarité est entendu.
Et, dans un cadre plus vaste, toute une série de contacts a lieu. Lundi, vous le rappeliez, c'était le Premier ministre britannique, David Cameron, qui va demander à son parlement de soutenir une intervention en Syrie, et nous souhaitons que le parlement britannique l'entende. Ce soir, nous verrons Mme Merkel, demain M. Renzi puis, avec le président de la République, nous nous rendrons à Moscou.
Toujours selon les mêmes principes, il s'agit d'obtenir, sur un plan militaire, un front extrêmement large contre Daech, et de dire qu'il faut une transition politique qui permette à la Syrie d'être unie.
Il n'est pas acceptable et il n'est pas envisageable que le front de toutes ces nations ne soit pas capable de venir à bout de Daech s'il est déterminé. S'agissant de la France, elle est très déterminée, que ce soit sur un plan intérieur comme sur un plan extérieur.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2015