Texte intégral
Oui, Monsieur le Député, il faut frapper Daech au coeur ; il faut frapper l'armée terroriste là où elle s'organise. C'est ce que fait la France en Syrie et en Irak depuis maintenant plus d'un an, avec une intensification et une accélération des actions un peu avant les attentats et beaucoup depuis.
Vous avez rappelé certains faits, notamment la mobilisation des avions de notre armée de l'air depuis les bases d'al-Dhafra et d'al-Safawi aux Émirats arabes unis et en Jordanie. Depuis dimanche dernier, le porte-avions Charles-de-Gaulle est sur zone, en Méditerranée orientale, avec vingt-six chasseurs de l'aéronavale, Rafale ou Super-Étendard, sans compter les avions de guerre électroniques. En conséquence, les actions se sont intensifiées ; elles ont frappé à la fois des lieux de commandement, des lieux d'hébergement, des noeuds de transport névralgiques, des lieux d'approvisionnement pétrolier ; un nombre significatif de bombes ont été délivrées, qui ont pu donner des résultats.
Ces actions vont continuer, avec beaucoup de détermination. Le porte-avions n'est pas seul : il fait partie du groupe aéronaval ; à ses côtés, il y a, outre des frégates françaises, une frégate britannique et une frégate belge. On ne le dit pas assez, et je tenais à l'indiquer à la représentation nationale ; ces bâtiments sont d'ores et déjà engagés dans le combat.
Au cours de nos échanges hier à Washington, nous avons obtenu aussi un renforcement de la collaboration avec les États-Unis, qui ont sérieusement assoupli leurs règles en matière de transparence de l'information et d'engagement, afin de pouvoir être encore plus offensifs.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2015
Vous avez rappelé certains faits, notamment la mobilisation des avions de notre armée de l'air depuis les bases d'al-Dhafra et d'al-Safawi aux Émirats arabes unis et en Jordanie. Depuis dimanche dernier, le porte-avions Charles-de-Gaulle est sur zone, en Méditerranée orientale, avec vingt-six chasseurs de l'aéronavale, Rafale ou Super-Étendard, sans compter les avions de guerre électroniques. En conséquence, les actions se sont intensifiées ; elles ont frappé à la fois des lieux de commandement, des lieux d'hébergement, des noeuds de transport névralgiques, des lieux d'approvisionnement pétrolier ; un nombre significatif de bombes ont été délivrées, qui ont pu donner des résultats.
Ces actions vont continuer, avec beaucoup de détermination. Le porte-avions n'est pas seul : il fait partie du groupe aéronaval ; à ses côtés, il y a, outre des frégates françaises, une frégate britannique et une frégate belge. On ne le dit pas assez, et je tenais à l'indiquer à la représentation nationale ; ces bâtiments sont d'ores et déjà engagés dans le combat.
Au cours de nos échanges hier à Washington, nous avons obtenu aussi un renforcement de la collaboration avec les États-Unis, qui ont sérieusement assoupli leurs règles en matière de transparence de l'information et d'engagement, afin de pouvoir être encore plus offensifs.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2015