Texte intégral
Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Je veux d'abord saluer à mon tour la mobilisation du Sénat. Les travaux que vous avez conduits, la résolution que vous avez adoptée, l'accent, comme vous l'avez rappelé, qui a été mis sur le rôle des territoires qui a permis que Paris reçoive des milliers d'élus locaux, de maires, de présidents de collectivités locales en marge de la COP pour confirmer qu'ils s'engageraient eux-mêmes à ce que leur territoire contribue à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Et il y aussi la contribution que vous avez apportée au succès de cette rencontre parlementaire mondiale, sous l'égide de l'Union interparlementaire.
Monsieur le Président Maurey, vous avez raison. Nous sommes aujourd'hui encore dans la fin de la négociation, je le disais à l'instant, Laurent Fabius va soumettre un nouveau texte pour aboutir à un accord qui fasse une différence entre avant et après Paris. L'après Paris sera celui d'une communauté internationale qui devra s'être engagée sur un accord ambitieux, contraignant, vérifiable, avec effectivement des méthodes de suivi, avec des rendez-vous réguliers qui permettront de vérifier que nous sommes vraiment sur une trajectoire qui ne va pas nous entraîner au-delà de 2°C d'augmentation de la température, avec des financements, avec des transferts de technologies.
Mais ensuite, il faudra que dans chacun des pays et en particulier dans le nôtre, les parlements nationaux veillent à la transposition dans la législation interne des engagements qui auront été pris, à faire en sorte que nous passions à une économie décarbonée, que nous financions l'efficacité énergétique et la solidarité avec les pays en développement et que nous mettions en place des systèmes d'alerte, par exemple pour les pays les plus vulnérables. Et donc le rôle du Sénat, le rôle de l'Assemblée nationale, le rôle du Parlement en France comme de toutes les Assemblées dans l'ensemble des pays qui vont signer, les 195 parties, sera absolument décisif.
Je veux donc vous dire que votre soutien est tout à fait décisif pour aider le président de la COP, Laurent Fabius, à obtenir un accord. Et nous devons nous préparer ensuite à respecter nos engagements et à faire en sorte que tous les pays, par leur Parlement contribuent également à la mise en oeuvre de l'accord de Paris.
Je vous remercie, Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Le quatrième Sommet France-Océanie a marqué, comme vous l'avez dit, une nouvelle étape dans les relations de la France avec ses voisins océaniens. Il a permis de renforcer les liens, non seulement d'amitié mais aussi économiques, scientifiques et culturels qui unissent nos peuples. Vous avez raison de rappeler que l'Océanie et cette région sont absolument stratégiques pour les grandes questions internationales.
Ce Sommet a été utile, les pays de cette zone qui sont très vulnérables au dérèglement climatique ont pu y exprimer leurs demandes, elles concernent principalement deux points sur lesquels la France a apporté son soutien tout au long de la COP aux pays de l'Océanie.
Premièrement, le niveau d'ambition de l'accord et en particulier son expression en termes de limite de la hausse de la température à moins de 2°C, comme vous l'avez dit, la revendication est même de la limiter à 1,5°C. Comme vous le savez, les petits États insulaires en développement, c'est le cas de nombreux pays du Pacifique, sont particulièrement vulnérables et affectés par la montée des eaux, c'est leur survie qui est en jeu.
Le deuxième point, l'adaptation, ce que l'on appelle les pertes et dommages, c'est-à-dire les soutiens pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique. La France en tant que présidence de la COP s'est faite d'abord l'avocate de ces pays et elle cherche une solution ambitieuse, elle est très attentive aux demandes des pays vulnérables en général. Et ces deux sujets font l'objet de travaux ad hoc et de consultations spécifiques qui se poursuivent aujourd'hui encore.
La France pousse aussi pour des solutions concrètes à ces enjeux et porte une initiative sur le renforcement des systèmes d'alertes aux risques climatiques que l'on appelle en anglais CREWS et pour laquelle 80 millions d'euros ont été levés.
Vous avez raison de le relever, un dialogue continue et des réunions périodiques doivent permettre de continuer à resserrer nos liens.
Le président de la République a donc fait part de l'engagement de l'État à tenir un cinquième Sommet France-Océanie en 2018, l'engagement a également été pris de tenir des dialogues biennaux de haut niveau entre la France et la présidence du forum des îles pacifiques.
Vous m'interrogez enfin sur l'éligibilité des collectivités françaises du Pacifique au Fonds vert, celui-ci est exclusivement réservé aux pays en développement, mais des projets régionaux avec des impacts positifs pour les collectivités seront évidemment développés.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 décembre 2015
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Je veux d'abord saluer à mon tour la mobilisation du Sénat. Les travaux que vous avez conduits, la résolution que vous avez adoptée, l'accent, comme vous l'avez rappelé, qui a été mis sur le rôle des territoires qui a permis que Paris reçoive des milliers d'élus locaux, de maires, de présidents de collectivités locales en marge de la COP pour confirmer qu'ils s'engageraient eux-mêmes à ce que leur territoire contribue à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Et il y aussi la contribution que vous avez apportée au succès de cette rencontre parlementaire mondiale, sous l'égide de l'Union interparlementaire.
Monsieur le Président Maurey, vous avez raison. Nous sommes aujourd'hui encore dans la fin de la négociation, je le disais à l'instant, Laurent Fabius va soumettre un nouveau texte pour aboutir à un accord qui fasse une différence entre avant et après Paris. L'après Paris sera celui d'une communauté internationale qui devra s'être engagée sur un accord ambitieux, contraignant, vérifiable, avec effectivement des méthodes de suivi, avec des rendez-vous réguliers qui permettront de vérifier que nous sommes vraiment sur une trajectoire qui ne va pas nous entraîner au-delà de 2°C d'augmentation de la température, avec des financements, avec des transferts de technologies.
Mais ensuite, il faudra que dans chacun des pays et en particulier dans le nôtre, les parlements nationaux veillent à la transposition dans la législation interne des engagements qui auront été pris, à faire en sorte que nous passions à une économie décarbonée, que nous financions l'efficacité énergétique et la solidarité avec les pays en développement et que nous mettions en place des systèmes d'alerte, par exemple pour les pays les plus vulnérables. Et donc le rôle du Sénat, le rôle de l'Assemblée nationale, le rôle du Parlement en France comme de toutes les Assemblées dans l'ensemble des pays qui vont signer, les 195 parties, sera absolument décisif.
Je veux donc vous dire que votre soutien est tout à fait décisif pour aider le président de la COP, Laurent Fabius, à obtenir un accord. Et nous devons nous préparer ensuite à respecter nos engagements et à faire en sorte que tous les pays, par leur Parlement contribuent également à la mise en oeuvre de l'accord de Paris.
Je vous remercie, Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Le quatrième Sommet France-Océanie a marqué, comme vous l'avez dit, une nouvelle étape dans les relations de la France avec ses voisins océaniens. Il a permis de renforcer les liens, non seulement d'amitié mais aussi économiques, scientifiques et culturels qui unissent nos peuples. Vous avez raison de rappeler que l'Océanie et cette région sont absolument stratégiques pour les grandes questions internationales.
Ce Sommet a été utile, les pays de cette zone qui sont très vulnérables au dérèglement climatique ont pu y exprimer leurs demandes, elles concernent principalement deux points sur lesquels la France a apporté son soutien tout au long de la COP aux pays de l'Océanie.
Premièrement, le niveau d'ambition de l'accord et en particulier son expression en termes de limite de la hausse de la température à moins de 2°C, comme vous l'avez dit, la revendication est même de la limiter à 1,5°C. Comme vous le savez, les petits États insulaires en développement, c'est le cas de nombreux pays du Pacifique, sont particulièrement vulnérables et affectés par la montée des eaux, c'est leur survie qui est en jeu.
Le deuxième point, l'adaptation, ce que l'on appelle les pertes et dommages, c'est-à-dire les soutiens pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique. La France en tant que présidence de la COP s'est faite d'abord l'avocate de ces pays et elle cherche une solution ambitieuse, elle est très attentive aux demandes des pays vulnérables en général. Et ces deux sujets font l'objet de travaux ad hoc et de consultations spécifiques qui se poursuivent aujourd'hui encore.
La France pousse aussi pour des solutions concrètes à ces enjeux et porte une initiative sur le renforcement des systèmes d'alertes aux risques climatiques que l'on appelle en anglais CREWS et pour laquelle 80 millions d'euros ont été levés.
Vous avez raison de le relever, un dialogue continue et des réunions périodiques doivent permettre de continuer à resserrer nos liens.
Le président de la République a donc fait part de l'engagement de l'État à tenir un cinquième Sommet France-Océanie en 2018, l'engagement a également été pris de tenir des dialogues biennaux de haut niveau entre la France et la présidence du forum des îles pacifiques.
Vous m'interrogez enfin sur l'éligibilité des collectivités françaises du Pacifique au Fonds vert, celui-ci est exclusivement réservé aux pays en développement, mais des projets régionaux avec des impacts positifs pour les collectivités seront évidemment développés.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 décembre 2015