Texte intégral
PATRICK COHEN
Tout de suite, on accueille le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, bonjour Jean-Marie LE GUEN.
JEAN-MARIE LE GUEN
Bonjour.
PATRICK COHEN
Quel échec d'abord pour les deux grands partis de gouvernement, quel échec pour Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE, ce n'est pas la première leçon de ce premier tour des régionales ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne crois pas qu'il faille voir les choses comme ça, parce que je pense que le Front national évidemment interroge tout le monde, si c'est le sens de votre question bien sûr. Mais je ne crois pas qu'il existe une recette miracle pour faire en sorte que des idées d'extrême-droite ne soient pas présentes en France, comme elles le sont partout en Europe. Nous vivons un moment historique d'une particulière gravité avec le terrorisme, avec des phénomènes migratoires qui inquiètent un certain nombre de nos compatriotes, avec une crise financière qui n'en finit pas. Et donc automatiquement il y a des réflexes de xénophobie. Cela dit, bien évidemment pour autant nous ne pouvons pas accepter ces résultats comme cela sans rien faire et sans rien penser de nouveau. Et c'est ce que nous voulons faire et c'est ce que nous faisons déjà dans l'action. Nous avons pris vous le savez des décisions fortes, difficiles, douloureuses qui est celle de se retirer dans un certain nombre de régions pour faire barrage républicain à l'élection de candidats du Front national
PATRICK COHEN
On va y venir Jean-Marie LE GUEN, mais d'abord sur ce qui s'est passé de différent dans ce scrutin, on a l'impression comme le disait tout à l'heure Thomas LEGRAND que le FN est vu désormais comme une solution et plus comme une protestation, une bonne part des électeurs sont décidés à confier des responsabilités au Front national, à lui donner les clés de grands Conseils régionaux, c'est ça qui a changé hier !
JEAN-MARIE LE GUEN
Je pense que c'était votre analyse avant. Moi, il se trouve que j'ai écrit quelques papiers sur la question du Front national, il y a maintenant un an, et j'ai toujours pensé que depuis un certain nombre de mois, si ce n'est un certain nombre d'années, il y a un électorat d'extrême-droite dans ce pays. Ça ne veut pas dire d'ailleurs que tous les électeurs du Front national sont des gens qui pensent extrême-droite, mais il y a un électorat d'extrême-droite, il faut le comment dirai-je, le regarder en face. Il y a au regard des provocations, de la situation dans laquelle nous sommes, il y a effectivement des gens pour lesquels la xénophobie, pour lesquels l'agressivité vis-à-vis des autres serait une solution. Ce que je ne pense évidemment pas et je crois qu'il faut combattre encore avec plus de force l'idée de ces solutions. Mais ne croyons pas que le Front national ne propose rien, il propose tout simplement la mise à l'écart des Français musulmans, pour dire les choses comme elles sont. Et cela, c'est un programme tout à fait dangereux, tout à fait condamnable de mon point de vue qui conduirait la France dans un chaos indescriptible, mais que nous devons prendre en considération. Et donc notre réponse, à la fois programmatique bien sûr mais aussi stratégique, ça doit être de faire face à ce risque ce danger.
PATRICK COHEN
Et leur réponse tactique, elle tient dans le sabordage de vos listes en Nord-Picardie, en PACA et dans le Grand Est. Mais ça couine, ça couine à la base, on l'a entendu tout à l'heure à Marseille dans ce reportage d'Olivier MARTOCQ, avec des militants socialistes qui ne comprenaient pas qu'on puisse appeler à voter Christian ESTROSI au second tour et laisser le Conseil régional sans représentant de la gauche pendant 5 ans ou 6 ans. Et puis ça couine aussi au sommet puis que Jean-Pierre MASSERET, le candidat PS dans la région Grand Est a fait savoir ce matin qu'il refusait de se retirer, contrairement aux injonctions de Jean-Christophe CAMBADELIS et du Bureau national du PS. Qu'est-ce que vous pouvez dire ce matin, qu'est-ce que vous pouvez faire face à cette situation ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je pense que le choc et le traumatisme pour des militants, des élus qui se sont engagés, qui ont des projets pour cette région, qui ont combattu la droite est une question évidemment douloureuse. Mais je suis persuadé que chacun écoutera la voix de la raison qui est celle avancée par Jean-Christophe CAMBADELIS. Mais je ne voudrais pas laisser croire
PATRICK COHEN
Si MASSERET ne veut pas se retirer, il ne se retirera pas !
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez ! Nous verrons
PATRICK COHEN
Ça s'est vu aux législatives
JEAN-MARIE LE GUEN
Nous verrons.
PATRICK COHEN
Vous vous souvenez.
JEAN-MARIE LE GUEN
Nous verrons. Mais ce que je peux dire et en plus le comble serait que vous quelque part à travers votre interpellation, vous fassiez poser interrogation sur le rôle du Parti socialiste, alors que ce qui est à mon avis déterminant, c'est d'une part le fait que les résultats de ce premier tour laissent apparaître que la gauche rassemblée peut être en dynamique pour gagner de nombreuses régions. N'ayons pas simplement la focale sur ce qui se passe dans 2 ou 3 régions, et le pire
PATRICK COHEN
Ce n'était pas un peu ridicule
JEAN-MARIE LE GUEN
Pardon ?
PATRICK COHEN
Ce n'était pas un peu ridicule d'entendre hier soir Stéphane LE FOLL expliquer que la gauche était le premier parti de France ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne vois pas en quoi c'est ridicule, il y a un bloc de gauche qui résiste, c'est une analyse, on n'est pas obligé sans arrêt de s'auto-flageller. Parce que quand il s'agit de prendre nos responsabilités, nous les prenons. Donc je ne vois aucune raison d'aller plus loin dans l'auto-flagellation, la situation est suffisamment dure pour que nous n'ayons pas une analyse équilibrée, c'est-à-dire celle qui pointe le danger et le risque maximum qu'est le Front national mais qui pointe aussi les possibilités qui sont les nôtres. Et donc il y a aujourd'hui dans plusieurs régions, au moins 3 mais vraisemblablement beaucoup plus, la capacité pour la gauche de l'emporter dans ces régions. Et par rapport à tous les discours que l'on entend fréquemment, selon lesquels la gauche est en plein dérapage et est incapable de résister, c'est quelque chose qui n'est pas exact. Ça ne veut pas dire que nous ne mesurions pas la gravité de la situation et la gravité de nos responsabilités. Parce qu'il y aurait effectivement inconséquence à ne s'intéresser qu'aux intérêts partidaires ou aux victoires qui peuvent être les nôtres. Nous avons une responsabilité et une vision beaucoup plus grande, nous prenons en considération aussi cette poussée de l'extrême-droite et nous ne la considérons pas comme étant une question secondaire, comme le fait monsieur SARKOZY pour qui finalement, les électeurs du Front national ne sont que des sarkozystes exaspérés. Cette vision-là est à la fois fausse, elle est utilitaire, elle est cynique, elle prépare en quelque sorte et on l'a bien compris la primaire. Monsieur SARKOZY fera appel à des électeurs d'extrême-droite dans cette primaire, chacun l'a bien compris. Et donc nous nous opposons parce que nous avons la volonté d'aider ce pays à surmonter ces difficultés. Et pour cela, nous prenons des décisions douloureuses, mais nous appelons aussi à la mobilisation dans les 9 régions où la gauche peut l'emporter. Et donc nous souhaitons véritablement que les électeurs il y a un second tour, ne l'oublions pas, il y a encore beaucoup d'abstentions et donc il est de la responsabilité de chacun aujourd'hui de faire des choix qui sont puissants et qui engageront effectivement l'avenir.
PATRICK COHEN
Mais l'abstention, on l'a vu dimanche, ne profite plus l'abstention ne fait plus le jeu du Front national. Jean-Marie LE GUEN, est-ce que vous demandez sur ces retraits de liste, est-ce que vous demandez oui ou non la réciprocité au parti Les Républicains ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non, nous demanderons à la droite de prendre ses responsabilités, nous ne sommes pas dans un jeu d'échange. Nous attendons c'est clair aujourd'hui que le discours de monsieur SARKOZY hier soir n'est pas de nature à faire gagner ses propres candidats dans ces régions. Autant en tant que responsables politiques, nous prenons nos responsabilités, mais nous entendons ce que disent les militants, ce que disent les électeurs de gauche qui nous disent : mais regardez, monsieur SARKOZY nous méprise, monsieur SARKOZY nous assimile, ne fait pas la différence entre la gauche et l'extrême-droite, monsieur SARKOZY n'a pas un mot pour s'adresser à des électeurs
PATRICK COHEN
Vous pensez qu'il devrait tendre la main aux électeurs de gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez ! Il prend ses responsabilités, je le vois simplement animé par un seul calcul, son parcours pour les primaires à l'intérieur de la droite, et je ne le vois pas à la hauteur des responsabilités. Je vois cynisme, je vois calcul, je vois irresponsabilité, je vois sectarisme dans les propositions de monsieur SARKOZY, je ne vois pas la marque de quelqu'un qui prend la dimension des enjeux importants, pour ne pas dire dramatiques de la situation que nous vivons.
PATRICK COHEN
Merci Jean-Marie LE GUEN. On marque une pause, on va accueillir Brice TEINTURIER, le directeur d'IPSOS.Source : Service d'information du Gouvernement, le 8 décembre 2015
Tout de suite, on accueille le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, bonjour Jean-Marie LE GUEN.
JEAN-MARIE LE GUEN
Bonjour.
PATRICK COHEN
Quel échec d'abord pour les deux grands partis de gouvernement, quel échec pour Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE, ce n'est pas la première leçon de ce premier tour des régionales ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne crois pas qu'il faille voir les choses comme ça, parce que je pense que le Front national évidemment interroge tout le monde, si c'est le sens de votre question bien sûr. Mais je ne crois pas qu'il existe une recette miracle pour faire en sorte que des idées d'extrême-droite ne soient pas présentes en France, comme elles le sont partout en Europe. Nous vivons un moment historique d'une particulière gravité avec le terrorisme, avec des phénomènes migratoires qui inquiètent un certain nombre de nos compatriotes, avec une crise financière qui n'en finit pas. Et donc automatiquement il y a des réflexes de xénophobie. Cela dit, bien évidemment pour autant nous ne pouvons pas accepter ces résultats comme cela sans rien faire et sans rien penser de nouveau. Et c'est ce que nous voulons faire et c'est ce que nous faisons déjà dans l'action. Nous avons pris vous le savez des décisions fortes, difficiles, douloureuses qui est celle de se retirer dans un certain nombre de régions pour faire barrage républicain à l'élection de candidats du Front national
PATRICK COHEN
On va y venir Jean-Marie LE GUEN, mais d'abord sur ce qui s'est passé de différent dans ce scrutin, on a l'impression comme le disait tout à l'heure Thomas LEGRAND que le FN est vu désormais comme une solution et plus comme une protestation, une bonne part des électeurs sont décidés à confier des responsabilités au Front national, à lui donner les clés de grands Conseils régionaux, c'est ça qui a changé hier !
JEAN-MARIE LE GUEN
Je pense que c'était votre analyse avant. Moi, il se trouve que j'ai écrit quelques papiers sur la question du Front national, il y a maintenant un an, et j'ai toujours pensé que depuis un certain nombre de mois, si ce n'est un certain nombre d'années, il y a un électorat d'extrême-droite dans ce pays. Ça ne veut pas dire d'ailleurs que tous les électeurs du Front national sont des gens qui pensent extrême-droite, mais il y a un électorat d'extrême-droite, il faut le comment dirai-je, le regarder en face. Il y a au regard des provocations, de la situation dans laquelle nous sommes, il y a effectivement des gens pour lesquels la xénophobie, pour lesquels l'agressivité vis-à-vis des autres serait une solution. Ce que je ne pense évidemment pas et je crois qu'il faut combattre encore avec plus de force l'idée de ces solutions. Mais ne croyons pas que le Front national ne propose rien, il propose tout simplement la mise à l'écart des Français musulmans, pour dire les choses comme elles sont. Et cela, c'est un programme tout à fait dangereux, tout à fait condamnable de mon point de vue qui conduirait la France dans un chaos indescriptible, mais que nous devons prendre en considération. Et donc notre réponse, à la fois programmatique bien sûr mais aussi stratégique, ça doit être de faire face à ce risque ce danger.
PATRICK COHEN
Et leur réponse tactique, elle tient dans le sabordage de vos listes en Nord-Picardie, en PACA et dans le Grand Est. Mais ça couine, ça couine à la base, on l'a entendu tout à l'heure à Marseille dans ce reportage d'Olivier MARTOCQ, avec des militants socialistes qui ne comprenaient pas qu'on puisse appeler à voter Christian ESTROSI au second tour et laisser le Conseil régional sans représentant de la gauche pendant 5 ans ou 6 ans. Et puis ça couine aussi au sommet puis que Jean-Pierre MASSERET, le candidat PS dans la région Grand Est a fait savoir ce matin qu'il refusait de se retirer, contrairement aux injonctions de Jean-Christophe CAMBADELIS et du Bureau national du PS. Qu'est-ce que vous pouvez dire ce matin, qu'est-ce que vous pouvez faire face à cette situation ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je pense que le choc et le traumatisme pour des militants, des élus qui se sont engagés, qui ont des projets pour cette région, qui ont combattu la droite est une question évidemment douloureuse. Mais je suis persuadé que chacun écoutera la voix de la raison qui est celle avancée par Jean-Christophe CAMBADELIS. Mais je ne voudrais pas laisser croire
PATRICK COHEN
Si MASSERET ne veut pas se retirer, il ne se retirera pas !
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez ! Nous verrons
PATRICK COHEN
Ça s'est vu aux législatives
JEAN-MARIE LE GUEN
Nous verrons.
PATRICK COHEN
Vous vous souvenez.
JEAN-MARIE LE GUEN
Nous verrons. Mais ce que je peux dire et en plus le comble serait que vous quelque part à travers votre interpellation, vous fassiez poser interrogation sur le rôle du Parti socialiste, alors que ce qui est à mon avis déterminant, c'est d'une part le fait que les résultats de ce premier tour laissent apparaître que la gauche rassemblée peut être en dynamique pour gagner de nombreuses régions. N'ayons pas simplement la focale sur ce qui se passe dans 2 ou 3 régions, et le pire
PATRICK COHEN
Ce n'était pas un peu ridicule
JEAN-MARIE LE GUEN
Pardon ?
PATRICK COHEN
Ce n'était pas un peu ridicule d'entendre hier soir Stéphane LE FOLL expliquer que la gauche était le premier parti de France ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne vois pas en quoi c'est ridicule, il y a un bloc de gauche qui résiste, c'est une analyse, on n'est pas obligé sans arrêt de s'auto-flageller. Parce que quand il s'agit de prendre nos responsabilités, nous les prenons. Donc je ne vois aucune raison d'aller plus loin dans l'auto-flagellation, la situation est suffisamment dure pour que nous n'ayons pas une analyse équilibrée, c'est-à-dire celle qui pointe le danger et le risque maximum qu'est le Front national mais qui pointe aussi les possibilités qui sont les nôtres. Et donc il y a aujourd'hui dans plusieurs régions, au moins 3 mais vraisemblablement beaucoup plus, la capacité pour la gauche de l'emporter dans ces régions. Et par rapport à tous les discours que l'on entend fréquemment, selon lesquels la gauche est en plein dérapage et est incapable de résister, c'est quelque chose qui n'est pas exact. Ça ne veut pas dire que nous ne mesurions pas la gravité de la situation et la gravité de nos responsabilités. Parce qu'il y aurait effectivement inconséquence à ne s'intéresser qu'aux intérêts partidaires ou aux victoires qui peuvent être les nôtres. Nous avons une responsabilité et une vision beaucoup plus grande, nous prenons en considération aussi cette poussée de l'extrême-droite et nous ne la considérons pas comme étant une question secondaire, comme le fait monsieur SARKOZY pour qui finalement, les électeurs du Front national ne sont que des sarkozystes exaspérés. Cette vision-là est à la fois fausse, elle est utilitaire, elle est cynique, elle prépare en quelque sorte et on l'a bien compris la primaire. Monsieur SARKOZY fera appel à des électeurs d'extrême-droite dans cette primaire, chacun l'a bien compris. Et donc nous nous opposons parce que nous avons la volonté d'aider ce pays à surmonter ces difficultés. Et pour cela, nous prenons des décisions douloureuses, mais nous appelons aussi à la mobilisation dans les 9 régions où la gauche peut l'emporter. Et donc nous souhaitons véritablement que les électeurs il y a un second tour, ne l'oublions pas, il y a encore beaucoup d'abstentions et donc il est de la responsabilité de chacun aujourd'hui de faire des choix qui sont puissants et qui engageront effectivement l'avenir.
PATRICK COHEN
Mais l'abstention, on l'a vu dimanche, ne profite plus l'abstention ne fait plus le jeu du Front national. Jean-Marie LE GUEN, est-ce que vous demandez sur ces retraits de liste, est-ce que vous demandez oui ou non la réciprocité au parti Les Républicains ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non, nous demanderons à la droite de prendre ses responsabilités, nous ne sommes pas dans un jeu d'échange. Nous attendons c'est clair aujourd'hui que le discours de monsieur SARKOZY hier soir n'est pas de nature à faire gagner ses propres candidats dans ces régions. Autant en tant que responsables politiques, nous prenons nos responsabilités, mais nous entendons ce que disent les militants, ce que disent les électeurs de gauche qui nous disent : mais regardez, monsieur SARKOZY nous méprise, monsieur SARKOZY nous assimile, ne fait pas la différence entre la gauche et l'extrême-droite, monsieur SARKOZY n'a pas un mot pour s'adresser à des électeurs
PATRICK COHEN
Vous pensez qu'il devrait tendre la main aux électeurs de gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez ! Il prend ses responsabilités, je le vois simplement animé par un seul calcul, son parcours pour les primaires à l'intérieur de la droite, et je ne le vois pas à la hauteur des responsabilités. Je vois cynisme, je vois calcul, je vois irresponsabilité, je vois sectarisme dans les propositions de monsieur SARKOZY, je ne vois pas la marque de quelqu'un qui prend la dimension des enjeux importants, pour ne pas dire dramatiques de la situation que nous vivons.
PATRICK COHEN
Merci Jean-Marie LE GUEN. On marque une pause, on va accueillir Brice TEINTURIER, le directeur d'IPSOS.Source : Service d'information du Gouvernement, le 8 décembre 2015