Texte intégral
La 3ème conférence internationale sur le financement du développement durable qui s'est déroulée à Addis-Abeba (13 - 15 juillet 2015) a permis d'entériner la transition vers un développement fondé sur des principes de durabilité, d'inclusion et d'universalité. Il s'inscrit dans une vision renouvelée de son financement, qui intègre tous les acteurs concernés qu'ils soient publics, privés, internationaux ou locaux. Le programme d'action d'Addis-Abeba rappelle ainsi l'engagement collectif européen pris lors du conseil affaires étrangères du 26 mai 2015 d'atteindre 0,7% du revenu national brut alloué à l'aide publique au développement dans le cadre de l'agenda 2030 de développement durable.
Par ailleurs, les chefs d'État et de gouvernement réunis à New-York en marge de l'AGNU ont adopté à l'unanimité l'agenda 2030 pour le développement durable, assorti de 17 objectifs. La réussite de l'agenda reposera sur la réalisation de tous les objectifs, mais surtout sur la capacité de tous les acteurs à en poursuivre la mise en oeuvre de façon transversale et articulée afin de dessiner un monde à «zéro pauvreté - zéro carbone» d'ici 2030.
À cette occasion la France, par la voix du président de la République, a annoncé une augmentation de quatre milliards d'euros des financements publics en faveur du développement durable à partir de 2020, et le passage des financements annuels pour le climat de trois milliards d'euros aujourd'hui à cinq milliards d'euros, d'ici à 2020. Pour mettre en oeuvre ces engagements, la capacité annuelle d'octroi de prêts de l'agence française de développement augmentera ainsi de quatre milliards d'euros. L'augmentation de l'effort financier pour le développement ne se fera pas seulement sous forme de prêts, mais aussi par l'augmentation des dons, dont le niveau progressera dans les années à venir afin de parvenir en 2020 à un montant supérieur de 370 millions d'euros à ce qu'il est aujourd'hui. Le gouvernement a enfin présenté deux amendements au projet de loi de finances pour 2016 afin d'abonder de 150 millions d'euros les ressources budgétaires prévues pour le développement durable.
Ces décisions s'inscrivent dans la volonté de la France de prendre toute sa part à la réponse aux enjeux de l'agenda 2030 pour le développement durable. Elle fournira donc un effort supplémentaire dès l'année 2016 sur sa mission «aide publique au développement», en conformité avec les annonces du président de la République à la tribune des Nations unies.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2016
Par ailleurs, les chefs d'État et de gouvernement réunis à New-York en marge de l'AGNU ont adopté à l'unanimité l'agenda 2030 pour le développement durable, assorti de 17 objectifs. La réussite de l'agenda reposera sur la réalisation de tous les objectifs, mais surtout sur la capacité de tous les acteurs à en poursuivre la mise en oeuvre de façon transversale et articulée afin de dessiner un monde à «zéro pauvreté - zéro carbone» d'ici 2030.
À cette occasion la France, par la voix du président de la République, a annoncé une augmentation de quatre milliards d'euros des financements publics en faveur du développement durable à partir de 2020, et le passage des financements annuels pour le climat de trois milliards d'euros aujourd'hui à cinq milliards d'euros, d'ici à 2020. Pour mettre en oeuvre ces engagements, la capacité annuelle d'octroi de prêts de l'agence française de développement augmentera ainsi de quatre milliards d'euros. L'augmentation de l'effort financier pour le développement ne se fera pas seulement sous forme de prêts, mais aussi par l'augmentation des dons, dont le niveau progressera dans les années à venir afin de parvenir en 2020 à un montant supérieur de 370 millions d'euros à ce qu'il est aujourd'hui. Le gouvernement a enfin présenté deux amendements au projet de loi de finances pour 2016 afin d'abonder de 150 millions d'euros les ressources budgétaires prévues pour le développement durable.
Ces décisions s'inscrivent dans la volonté de la France de prendre toute sa part à la réponse aux enjeux de l'agenda 2030 pour le développement durable. Elle fournira donc un effort supplémentaire dès l'année 2016 sur sa mission «aide publique au développement», en conformité avec les annonces du président de la République à la tribune des Nations unies.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2016