Texte intégral
Monsieur le Député,
Tout d'abord un mot sur l'accord nucléaire qui a changé beaucoup de choses. Et c'est un dossier que vous avez suivi de très près. Comme vous le savez, il fallait arriver à un accord pour que le risque d'une bombe atomique iranienne soit écarté. Et, dans le même temps, il fallait que cet accord soit robuste.
Vous qui avez suivi ces négociations, et cela sera encore plus clair lorsque l'histoire aura fait son oeuvre, la position de la France a été tout à fait déterminante. Nous voulions un accord, donc il fallait être constructif mais pour obtenir un accord robuste il fallait être ferme. C'est la position que nous avons tenue et qui a été reconnue par chacun.
À partir de cet accord, les relations sont devenues plus ouvertes, et c'est dans ce cadre que nous recevrons, ces prochains jours, le président Rohani. De même que nos amis italiens l'ont reçu et que d'autres vont le recevoir. Nous allons discuter de politique, des situations au Moyen-Orient et au Proche-Orient et aussi de la situation en France. Nous allons discuter de la feuille de route de mise en oeuvre de l'accord nucléaire, d'économie aussi, et, bien sûr, nous discuterons sur le fond.
Un dernier mot par rapport à votre question. Comme vous l'avez souligné, nous avons des divergences fondamentales avec ce pays comme avec d'autres. Par exemple sur la peine capitale, je tiens à réaffirmer ici que la France est opposée en toutes circonstances et en tous lieux aux exécutions capitales ; cela vaut pour l'Iran mais aussi pour d'autres pays dans la région ou ailleurs. Nous ne faisons aucune concession, nous parlons de tout et nous serons extrêmement attentifs au fait que l'Iran, nous le verrons ou pas par la suite, aura une attitude qui changera sur le plan régional par rapport aux conflits que vous connaissez en Syrie et au Liban.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 janvier 2016
Tout d'abord un mot sur l'accord nucléaire qui a changé beaucoup de choses. Et c'est un dossier que vous avez suivi de très près. Comme vous le savez, il fallait arriver à un accord pour que le risque d'une bombe atomique iranienne soit écarté. Et, dans le même temps, il fallait que cet accord soit robuste.
Vous qui avez suivi ces négociations, et cela sera encore plus clair lorsque l'histoire aura fait son oeuvre, la position de la France a été tout à fait déterminante. Nous voulions un accord, donc il fallait être constructif mais pour obtenir un accord robuste il fallait être ferme. C'est la position que nous avons tenue et qui a été reconnue par chacun.
À partir de cet accord, les relations sont devenues plus ouvertes, et c'est dans ce cadre que nous recevrons, ces prochains jours, le président Rohani. De même que nos amis italiens l'ont reçu et que d'autres vont le recevoir. Nous allons discuter de politique, des situations au Moyen-Orient et au Proche-Orient et aussi de la situation en France. Nous allons discuter de la feuille de route de mise en oeuvre de l'accord nucléaire, d'économie aussi, et, bien sûr, nous discuterons sur le fond.
Un dernier mot par rapport à votre question. Comme vous l'avez souligné, nous avons des divergences fondamentales avec ce pays comme avec d'autres. Par exemple sur la peine capitale, je tiens à réaffirmer ici que la France est opposée en toutes circonstances et en tous lieux aux exécutions capitales ; cela vaut pour l'Iran mais aussi pour d'autres pays dans la région ou ailleurs. Nous ne faisons aucune concession, nous parlons de tout et nous serons extrêmement attentifs au fait que l'Iran, nous le verrons ou pas par la suite, aura une attitude qui changera sur le plan régional par rapport aux conflits que vous connaissez en Syrie et au Liban.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 janvier 2016