Texte intégral
GUILLAUME DURAND
Laurence ROSSIGNOL, bonjour, bienvenue sur l'antenne de Radio Classique, vous êtes ministre de la Famille et de l'Enfance notamment et vous êtes ministre de plein droit, vous n'êtes plus simplement secrétaire d'Etat, donc d'une certaine manière vous avez été l'une des promues du dernier remaniement que nous évoquions il y a quelques instants avec Guillaume TABARD. Il y a plein de sujets qui vous concernent ce matin, je voudrais commencer par un personne que vous aimez beaucoup parce que vous avez été très proche de Laurent FABIUS est-ce que vous avez l'impression que le fait qu'on lui retire la présidence de la COP21 est un mauvais coup qu'on lui fait finalement ?
LAURENCE ROSSIGNOL
J'ajoute bonjour d'abord et j'ajoute que dans mon titre j'ai aussi le Droit des femmes
GUILLAUME DURAND
Je sais, nous allons y venir.
LAURENCE ROSSIGNOL
Je pense qu'on en parlera tout à l'heure.
GUILLAUME DURAND
Oui.
LAURENCE ROSSIGNOL
Non. Enfin je ne crois pas que ce soit un mauvais coup qu'on lui fasse, je crois que c'était complique d'être à la fois président du Conseil constitutionnel et de continuer d'avoir des responsabilités dans la COP et donc il
GUILLAUME DURAND
C'est donc une décision logique ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Il prend une décision logique et il la prend avant que d'autres disent qu'il ne peut pas y en avoir d'autre de décision et, donc, je comprends à la fois qu'il s'est tellement engagé dans la COP qu'il ait eu envie de continuer, de poursuivre ce qu'il a fait
GUILLAUME DURAND
Mais il n'y a pas de logique ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais il ne peut pas tout faire ! Voilà.
GUILLAUME DURAND
Question concernant évidemment le papier de Guillaume TABARD tout à l'heure, c'était il y a quelques instants, pas tout à l'heure, François HOLLANDE à moins de 20 %, le sondage Ipsos, 4 Français sur 5 considèrent que la politique du gouvernement est totalement inefficace en matière économique, on a l'impression que ce quinquennat est terminé avant d'être terminé ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Non ! Et pourtant il n'est pas terminé
GUILLAUME DURAND
Eh bien ça oui, je vous le confirme.
LAURENCE ROSSIGNOL
Il n'est pas terminé, malgré les sondages qui sont effectivement pour
GUILLAUME DURAND
Catastrophiques !
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui, oui, qui ne sont pas bons, qui sont pour nous des moments à chaque fois difficiles - nous les connaissons, nous le savons il faut continuer de travailler et il faut continuer de travailler en tenant le cap qui a été donné par le président de la République. Guillaume TABARD disait il y a un instant que l'émission du président l'autre jour c'était une émission pour rien, pas tout à fait quand même, quand un président de la République donne le cap des 14 mois qui nous restent jusqu'à la Présidentielle, ce cap c'est : protection des Français, environnement, emploi, il dit quelles sont ses priorités et il y a un cap.
GUILLAUME DURAND
Mais, madame, ce n'est pas parce qu'il dit quelque chose que la conviction des Français est emportée
LAURENCE ROSSIGNOL
D'accord ! Mais la conviction des Français
GUILLAUME DURAND
C'est vrai que c'est le cas pour lui, mais ça été le cas pour Nicolas SARKOZY au quinquennat précédemment
LAURENCE ROSSIGNOL
Bien sûr !
GUILLAUME DURAND
Donc, il y a quelque chose qui est quand même cassée dans la relation entre l'Elysée et les Français ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, mais il y a quelque chose qui est
GUILLAUME DURAND
Ce n'est pas un sondage, pardonnez-moi, ce n'est pas un sondage, deux sondages, trois sondages, c'est une vingtaine de sondages maintenant de suite.
LAURENCE ROSSIGNOL
Il y a quelque chose qui est cassée entre l'Elysée à chaque fois d'un certain point de vue, qui que ce soit qui l'occupe, au bout d'un moment, quelque chose qui est cassée entre les Français et leur confiance dans le fait que le politique puisse résoudre les problèmes économiques et sociaux qui se posent à eux. C'est ça la grande question des Français ! C'est est-ce qu'aujourd'hui qu'on élit, les gens qu'ils élisent sont encore en situation de résoudre les grandes questions : faire baisser le chômage, maintenir la protection sociale
GUILLAUME DURAND
Ce n'est pas qui a été dit dans la campagne électorale ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ecoutez, François HOLLANDE a fait une campagne électorale qui n'était pas pleine de promesses intenables, François HOLLANDE avait fait une campagne électorale extrêmement raisonnable sur ses engagements et il n'y a pas loin quand même de sa campagne à la politique que nous menons depuis 2012, donc aujourd'hui effectivement la question qui est posée c'est : est-ce que les politiques pour les Français sont encore capables d'avoir la main sur quelque chose ? A nous de le démontrer ! Et de toute façon, mauvais sondages ou pas mauvais sondages, nous devons et nous continuons de travailler.
GUILLAUME DURAND
Est-ce que vous considérez qu'il est en position de se représenter ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ce nest pas le sujet aujourd'hui, il l'a dit l'autre jour. Ce n'est pas de cela dont on parle, ce dont-on parle aujourd'hui c'est
GUILLAUME DURAND
Mais tout le monde en parle ! Je vais vous donner un exemple, Valérie GISCARD d'ESTAING a dit récemment, c'est une déclaration qui a été plus remarquée, que depuis 20 ans, c'est-à-dire depuis François MITTERRAND - que vous connaissez bien, que vous avez bien aimé il n'y avait plus de président de la République en France. Vous, vous dites : « les politiques ne sont pas en mesure forcément de faire ce qu'ils ont promis de faire parce que la société est devenue très complexe », mais est-ce qu'ils ne sont pas tout simplement c'est un peu ce que suggère GISCARD plus au niveau, c'est-à-dire depuis CHIRAC, SARKOZY, HOLLANDE, la France n'est plus gouvernée par des gens suffisamment, comment peut-on dire, allons-y carrément, compétents ?
LAURENCE ROSSIGNOL
D'abord j'observe qu'au lendemain de la Présidentielle de 2007 déjà on parlait de la Présidentielle suivante, au lendemain de 2012 la question de la Présidentielle suivante était encore posée, nous avons des institutions qui nous enferment dans une espèce de tuyau qui nous amène à faire de l'élection présidentielle la question politique centrale pendant cinq ans
GUILLAUME DURAND
Mais votre génération l'a voulu le quinquennat ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Je vais finir, je finis juste un instant.
GUILLAUME DURAND
Je vous en prie !
LAURENCE ROSSIGNOL
Vous disiez est-ce que ce sont les politiques qui ne sont pas au niveau ? Posons la question
GUILLAUME DURAND
Ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est GISCARD.
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, non, mais que ce soit GISCARD ou que ce soit vous ce n'est pas une question indigne, ce n'est pas une question qui ne soit pas posable, la question cest : est-ce que nos institutions, telles qu'elles sont aujourd'hui, telles qu'elles fonctionnent, sont au niveau du besoin de démocratie des Français aujourd'hui ? Est-ce qu'l n'y a pas aussi un gap, un écart entre la démocratie française et des institutions qui survalorisent l'élection présidentielle et qui aujourd'hui ne l'élection présidentielle telle qu'on la connait elle est faite pour une organisation politique très bipolarisée, aujourd'hui on voit bien qu'à droite comme à gauche les difficultés à élaborer les solutions à la mutation de l'économie mondiale font que les solutions ne sont pas binaires
GUILLAUME DURAND
Oui ! Mais, madame, c'est votre génération - c'est Jacques CHIRAC qui l'a voulu - mais c'est votre génération qui a voulu le quinquennat ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui ! Mais enfin le septennat ne changerait pas grand-chose, pardonnez-moi, si la
GUILLAUME DURAND
Oui, mais en tout cas il faut bien une règle ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui, non, mais quinquennat ou septennat la question serait la même.
GUILLAUME DURAND
Oui, mais dans les septennats précédents avec la cohabitation il y avait la possibilité pour les présidents pardonnez-moi cette expression qui est un peu vulgaire de se refaire, maintenant il n'y a aucune possibilité, le quinquennat de François HOLLANDE a mal commencé, on a l'impression qu'il est en train de plonger, ce n'est pas moi qui le dit, c'est les sondages qui le disent et ça été le cas pour Nicolas SARKOZY aussi.
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais quand on gouverne le but n'est pas de nous refaire, comme vous venez de le dire, le but est darriver en ce moment et particulièrement dans la période complexe dans laquelle on est à élaborer des solutions qui soient capables d'emporter l'adhésion des Français quand on les met en oeuvre et qui soient utiles pour le pays, nous refaire c'est des histoires de joueurs de poker, ce n'est pas des histoires pour les politiques.
GUILLAUME DURAND
Mais alors parlons de manière plus élégante d'un come-back ou d'un retour, ce qui existe aussi pour les artistes. Prenons l'exemple du chômage, puisque c'est quand même un des grands problèmes de François HOLLANDE, quand Manuel VALLS dit que finalement dans le Pacte de stabilité il y a une grande partie de ce qui était prévu qui n'a pas été respectée par les branches, ça prouve qu'il y a quand même quelque chose dont même le pouvoir constate que ça ne marche pas ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais ça prouve d'abord que le Pacte de responsabilité ce n'est pas uniquement, comme j'ai pu l'entendre, des cadeaux au patronat, c'est aussi des contreparties, et que le temps est venu et le Premier ministre est dans son rôle quand il le fait d'analyser et d'évaluer les contreparties et d'évoquer les contreparties qui manquent. Ca c'est la première chose ! Et après ça pose une autre question, c'est quel est le niveau de sincérité d'engagement et en fait de contractualisation qu'on peut avoir entre les différents acteurs de l'économie française ? J'ai entendu le MEDEF demander pendant des mois et des mois le Pacte de responsabilité, des baisses de cotisations
GUILLAUME DURAND
45 milliards ! Oui.
LAURENCE ROSSIGNOL
En disant : « avec ça, on créera des emplois », or ce que jobserve c'est qu'il ne crée pas les emplois qui ont été promis
GUILLAUME DURAND
Donc, pardonnez-moi, donc vous avez été naïfs, si c'est le cas vous avez été naïfs, ou alors ça veut dire aussi j'émets des hypothèses, vous allez répondre tranquillement ça veut dire aussi que fondamentalement le début du quinquennat avec cette histoire des 75 % et puis l'histoire des Pigeons, etc., etc., a été une telle défiance pour le patronat que de toute façon ils sont dans l'opposition à votre politique depuis le début, que le MEDEF de temps en temps vous regarde avec un grand sourire ou que de temps en temps il soit contre ce que Manuel VALLS a décidé il y a maintenant deux jours ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Je pense qu'on peut se poser la question de savoir si le patronat est effectivement bien mis en situation de prendre aussi ses responsabilités, parce que quand on observe l'absence, les faibles créations d'emploi, les faibles contreparties, elles ne sont pas justifiées par l'état exact de léconomie française et des entreprises et le patronat est dans une surenchère en matière de baisse de charges, d'allégements du coût du travail, dérégulation
GUILLAUME DURAND
Les contreparties clairement ils n'en veulent pas, ils l'ont dit
LAURENCE ROSSIGNOL
Ah ! Eh bien oui.
GUILLAUME DURAND
Le MEDEF a dit : « les contreparties on n'en veut pas ».
LAURENCE ROSSIGNOL
Eh bien oui ! S'il n'y a pas de contreparties, à un moment donné ça se retourne aussi contre eux. Parce qu'aujourd'hui l'économie française elle a aussi un caractère récessif si le patronat ne se met pas lui-même en situation de pousser la croissance, donc à un moment donné tout le monde paie dans cette affaire-là, il n'y a pas de gagnant, et en tout cas l'économie française et le patronat français ne sont pas gagnants dans cette situation.
GUILLAUME DURAND
Venons-en au périmètre de votre ministère, puisque vous êtes chargée justement de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes, avec un secrétaire d'Etat qui est à vos côtés, je disais ministre de plein droit. Vous l'avez lu comme moi, les associations féministes, les Femen ou Osez le féminisme, disent : « au fond - je prends une citation - vous avez oublié dans l'intitulé de ce gouvernement la cuisine et le ménage », c'est-à-dire au fond de dire que ce périmètre est un périmètre qui est une caricature du droit des femmes.
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, d'abord pardonnez-moi de vous reprendre, je n'ai pas de secrétaire d'Etat à mes côtés, je suis ministre de plein exercice et seule sur les trois secteurs : famille, droits des femmes et enfance. On a une discussion intéressante qui est une discussion entre féministes sur le périmètre de ce ministère, moi je considère aujourd'hui qu'une part importante des inégalités qui pèsent les épaules des femmes et qui sont autant de handicaps dans leur parcours dautonomie sont aussi dans la famille. Par exemple la faible évolution du partage des tâches ménagères et domestiques, le fait que l'éducation des enfants, la responsabilité des enfants pèse toujours essentiellement sur les femmes je ne vais pas vous inonder de statistiques mais toutes le confirment et le prouvent le fait que dans la famille aujourd'hui le partage ne soit pas égal aboutit à ce que dans le travail les femmes elles ont un oeil au travail et toujours un oeil sur ce qui se passe à la maison et ça devient un prétexte aux inégalités dans l'entreprise
GUILLAUME DURAND
Donc, les accusations d'Osez le féminisme ou des Femen concernant non pas vous mais le périmètre du ministère ce sont des accusations erronées ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, elles ne sont pas erronées, elles correspondent à une crainte que je connais qui est celle que le pouvoir public est dans l'idée de renvoyer les femmes au foyer, mais la situation des femmes aujourd'hui ce n'est pas qu'on les renvoie au foyer c'est qu'elles sont moins payées, qu'elles font beaucoup de travail partiel parce que justement à la maison c'est elles qui s'occupent de tout ; elles sont aussi souvent familles monoparentales, donc la représentation de la famille traditionnelle papa fume, maman coud et les enfants jouent avec des cubes en bois, cette représentation-là elle n'est pas le modèle de la grande majorité des familles aujourd'hui ; et la vie des femmes c'est à la fois d'avoir une famille - d'ailleurs une famille tout le monde en a une, tout le monde aime en avoir une - et c'est ce qu'il y a de plus important dans nos vies, pour moi elle ne s'oppose pas aux droits des femmes ; Et la famille moderne contemporaine elle est diverse, elle est dans près de 25 % des cas monoparentale - donc il n'y a qu'une mère pour élever les enfants et les droits des femmes et la politique familiale sont aujourd'hui très liés parce que la politique familiale est un outil en faveur des droits des femmes.
GUILLAUME DURAND
Nous sommes en direct donc avec Laurence ROSSIGNOL ! Vous savez comme tout le monde que la grande réforme sociétale a eu lieu au début du quinquennat, c'est le mariage pour tous, donc au fond vous venez de définir votre travail pour les mois à venir, mais qu'est-ce qui vous reste à faire comme grande réforme d'ici justement la fin de ce quinquennat ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais il n'y a pas eu que la réforme du mariage pour tous, il y a eu aussi la loi du 4 août sur l'égalité entre les femmes et les hommes qui pose
GUILLAUME DURAND
Absolument ! Mais justement la question, c'est : il reste quoi à faire pour vous ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ce qu'il reste à faire c'est d'abord de continuer de mener la bataille culturelle, c'est-à-dire de dénoncer et je le fais depuis tant d'années, je ne vais pas cesser de le faire tous les obstacles dans la représentation : la misogynie, le sexisme qui chaque jour s'opposent à la marche des femmes - d'abord il reste ça - et puis, ensuite, les lois c'est bien de les voter mais c'est encore mieux de les appliquer et les appliquer c'est une loi est appliquée au moment où celles ou ceux qui doivent en bénéficier la voient arriver dans leur vie ; et il y a un temps et ce temps-là il ne faut pas le laisser couler tout seul, si on ne s'en occupe pas, si on n'est pas là en train d'appliquer les lois, les lois se perdent dans les méandres de l'administration. Donc mon sujet c'est d'abord appliquer les lois qu'on a fait voter, faire réellement faire progresser les femmes, alléger le fardeau qui pèse sur leurs épaules, les faire avancer vers l'égalité et les obstacles aujourd'hui sont dans la vie quotidienne ils ne sont plus dans la loi on a en France un socle de lois pour l'égalité qui est quasiment parfait et en même temps on constate que l'égalité n'est pas toujours au rendez-vous.
GUILLAUME DURAND
On en termine avec ça, on se souvient qu'il y a maintenant quelques mois vous étiez partie en guerre contre Patrick SEBASTIEN et sa « petite pipe » chantée à la télévision à 20 h 30, donc sur une chaîne du service public, il avait dit : « mais moi je suis le fils, en gros, ou le frère, ou le petit-frère de Serge GAINSBOURG », est-ce que vous continuez à penser que cette chanson en direct à 20 h 30 est un scandale ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ecoutez les chansonniers font des chansons et les responsables politiques
GUILLAUME DURAND
Mais là c'est exactement le contraire quand même de ce que vous venez de nous dire, la philosophie qui est sous émanente de la vous dites il faut absolument faire la bataille culturelle pour que justement une vision sexiste de la société
LAURENCE ROSSIGNOL
J'ai un petit
GUILLAUME DURAND
Donc, c'est une question que je vous pose et
LAURENCE ROSSIGNOL
J'ai dit à ce moment à quel point cette chanson me laissait perplexe, voire plus, j'ai beaucoup de travail, j'ai un ministère important, j'ai autre chose à faire que de relancer une polémique avec Patrick SEBASTIEN ce matin.
GUILLAUME DURAND
Merci beaucoup en tout cas d'être venue Laurence ROSSIGNOL donc sur l'antenne de Radio Classique, il est 8 h 30, passez la meilleure journée possible. Nous avons rendez-vous avec le rappel des principaux titres de l'actualité et après on retrouvera Philippe TESSON et Bruno ROGER-PETIT, bonne journée à vous donc.
LAURENCE ROSSIGNOL
Merci, au revoir, bonne journée.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 18 février 2016