Texte intégral
Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous interrogez le gouvernement sur la situation en Russie, sur notre action diplomatique et aussi sur l'impact économique de cette situation. Nous avons eu à plusieurs reprises la possibilité d'échanger là-dessus, y compris en commission.
C'est un sujet important qui mérite un peu d'attention et je veux vous dire d'abord que, sur ce sujet, la France assume totalement son rôle de grande nation diplomatique, son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité et son rôle de puissance souhaitant garantir la paix aux frontières de l'Europe. Oui, avec l'Allemagne et avec toutes les parties prenantes, nous sommes engagés dans le processus de Minsk, pour que la paix revienne en Ukraine et pour que toutes les parties mettent pleinement en oeuvre le processus de Minsk et les accords de Minsk.
Sur l'impact économique de cette situation, je rappelle d'abord que les relations commerciales entre la France et la Russie avaient commencé à baisser bien avant les embargos qui ont commencé, pour l'embargo sanitaire en février 2014, et pour l'embargo politique en août 2014. Depuis 2013, la situation de la demande intérieure brute a baissé de 35%, en raison de l'évolution des prix des hydrocarbures et de la dépréciation du rouble.
Nous sommes mobilisés, avec Stéphane Le Foll, qui était à Moscou à la fin de l'année dernière, avec Emmanuel Macron, qui y était il y a quelques semaines, et avec moi qui y serais dans quelques semaines, pour obtenir un résultat avec la Russie et des débouchés alternatifs pour nos agriculteurs. Nous avons déjà obtenu de nombreuses ouvertures de marché.
À cet égard, nous continuerons avec la diplomatie des terroirs à travailler sur ce sujet pour défendre l'agriculture française et travailler avec la Russie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2016
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous interrogez le gouvernement sur la situation en Russie, sur notre action diplomatique et aussi sur l'impact économique de cette situation. Nous avons eu à plusieurs reprises la possibilité d'échanger là-dessus, y compris en commission.
C'est un sujet important qui mérite un peu d'attention et je veux vous dire d'abord que, sur ce sujet, la France assume totalement son rôle de grande nation diplomatique, son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité et son rôle de puissance souhaitant garantir la paix aux frontières de l'Europe. Oui, avec l'Allemagne et avec toutes les parties prenantes, nous sommes engagés dans le processus de Minsk, pour que la paix revienne en Ukraine et pour que toutes les parties mettent pleinement en oeuvre le processus de Minsk et les accords de Minsk.
Sur l'impact économique de cette situation, je rappelle d'abord que les relations commerciales entre la France et la Russie avaient commencé à baisser bien avant les embargos qui ont commencé, pour l'embargo sanitaire en février 2014, et pour l'embargo politique en août 2014. Depuis 2013, la situation de la demande intérieure brute a baissé de 35%, en raison de l'évolution des prix des hydrocarbures et de la dépréciation du rouble.
Nous sommes mobilisés, avec Stéphane Le Foll, qui était à Moscou à la fin de l'année dernière, avec Emmanuel Macron, qui y était il y a quelques semaines, et avec moi qui y serais dans quelques semaines, pour obtenir un résultat avec la Russie et des débouchés alternatifs pour nos agriculteurs. Nous avons déjà obtenu de nombreuses ouvertures de marché.
À cet égard, nous continuerons avec la diplomatie des terroirs à travailler sur ce sujet pour défendre l'agriculture française et travailler avec la Russie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2016