Communiqué des services du Premier ministre, à l'occasion de la distinction de M. Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU et de l'Organisation des Nations unies, comme Prix Nobel de la Paix, Paris le 12 octobre 2001.

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Intervenant(s) : 

Auteur(s) moral(aux) : Premier ministre

Texte intégral

J'apprends avec une très grande satisfaction que le Prix Nobel de la Paix a été décerné, conjointement, à l'Organisation des Nations-Unies et à son secrétaire général, M. Kofi ANNAN.
Le Prix Nobel de la Paix récompense un homme, Kofi ANNAN, qui depuis près de quarante ans se consacre entièrement à l'Organisation des Nations-Unies. Il y a assumé des responsabilités croissantes avant d'en devenir le septième secrétaire général. Ses grandes qualités humaines, ses talents de rassembleur, son efficacité et son énergie lui ont permis d'engager une profonde réforme du système des Nations-Unies.
Au-delà de l'homme, ce Prix distingue une très grande institution. L'ONU avait déjà été saluée à travers ses organes spécialisés que sont l'UNICEF, le Haut-commissariat aux réfugiés ou les Casques bleus. Il est juste qu'elle soit reconnue en tant que telle. Maintien de la paix, aide au développement, respect des droits de l'homme, construction d'une société internationale fondée sur le droit, voilà ce à quoi uvre l'ONU. Aujourd'hui, notre monde troublé a plus que jamais besoin d'elle.
A travers Kofi ANNAN et les Nations-Unies, ce Prix Nobel de la Paix est donc un soutien remarquable témoigné à tous ceux qui se battent pour un monde en paix, plus solidaire et plus juste.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr)