Texte intégral
Je me suis rendu samedi avec mon homologue allemand Frank-Walter Steinmeier à Tripoli pour apporter le soutien de nos deux pays, mais aussi de l'Union européenne -d'autres y sont allés ou vont y aller - au gouvernement de M. Sarraj. Nous avons pu parler avec lui. C'est une étape extrêmement importante.
La question de la Libye est à l'ordre du jour de ce Conseil de l'UE à Luxembourg, avec une vidéo-conférence avec le Premier ministre libyen. Il faut absolument que ce gouvernement d'union nationale puisse se mettre au travail dans les meilleures conditions de sécurité, avec un appui politique, d'abord des Libyens - le Parlement - mais aussi de la communauté internationale. C'est indispensable pour assurer la stabilité en Libye, la sécurité des Libyens, mais aussi la sécurité des frontières.
Vous parlez du problème migratoire. Il fait partie bien sûr de cette importante question. La lutte contre Daesh fait aussi partie de cette question. De même que tout ce qui peut permettre de lutter contre les passeurs et lutter contre le trafic d'armes. Ces questions sont à l'ordre du jour de ce Conseil. J'espère que nous allons franchir de nouvelles étapes et faire de nouveaux progrès pour que la situation change et se stabilise en Libye.
Q - Qui va recevoir l'argent pour la Libye ?
R - La Libye a besoin d'une aide d'urgence pour organiser ses forces de sécurité, de police, réorganiser son armée, ses gardes-frontières, ses garde-côtes. Mais la Libye a aussi de l'argent. C'est un pays pétrolier. Le gouvernement d'unité nationale a le besoin de pouvoir contrôler les avoirs libyens : la banque centrale, la compagnie nationale de pétrole. D'où l'importance de cette étape qui vient d'être franchie d'un gouvernement d'unité nationale qui s'est installé dans la capitale.
Mais il faut absolument lui donner toutes les chances de réussir, c'est l'enjeu de ce Conseil de l'UE.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2016
La question de la Libye est à l'ordre du jour de ce Conseil de l'UE à Luxembourg, avec une vidéo-conférence avec le Premier ministre libyen. Il faut absolument que ce gouvernement d'union nationale puisse se mettre au travail dans les meilleures conditions de sécurité, avec un appui politique, d'abord des Libyens - le Parlement - mais aussi de la communauté internationale. C'est indispensable pour assurer la stabilité en Libye, la sécurité des Libyens, mais aussi la sécurité des frontières.
Vous parlez du problème migratoire. Il fait partie bien sûr de cette importante question. La lutte contre Daesh fait aussi partie de cette question. De même que tout ce qui peut permettre de lutter contre les passeurs et lutter contre le trafic d'armes. Ces questions sont à l'ordre du jour de ce Conseil. J'espère que nous allons franchir de nouvelles étapes et faire de nouveaux progrès pour que la situation change et se stabilise en Libye.
Q - Qui va recevoir l'argent pour la Libye ?
R - La Libye a besoin d'une aide d'urgence pour organiser ses forces de sécurité, de police, réorganiser son armée, ses gardes-frontières, ses garde-côtes. Mais la Libye a aussi de l'argent. C'est un pays pétrolier. Le gouvernement d'unité nationale a le besoin de pouvoir contrôler les avoirs libyens : la banque centrale, la compagnie nationale de pétrole. D'où l'importance de cette étape qui vient d'être franchie d'un gouvernement d'unité nationale qui s'est installé dans la capitale.
Mais il faut absolument lui donner toutes les chances de réussir, c'est l'enjeu de ce Conseil de l'UE.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2016