Texte intégral
Mesdames, Messieurs, «good evening».
C'est très émouvant d'être là. Je suis très heureux de vous saluer dans ce cadre magnifique pour vous souhaiter une bonne soirée et vous dire aussi toute mon estime, toute mon admiration pour l'engagement qui est le vôtre de soutenir l'Opéra de Paris.
D'abord, merci à tous les Amis de l'Opéra de Paris, «the American Friends of the Paris Opera and Ballet». Merci aussi aux services de M. l'Ambassadeur et de M. le Consul général, merci aux services culturels, de me donner l'occasion, au début de mon séjour newyorkais - demain je vais présider le Conseil de sécurité sur des sujets extrêmement sérieux - de venir ce soir rendre hommage à tout ce qui est entrepris entre la France et les États-Unis, au service de la culture.
Je reviens de la librairie et maintenant, je vous rencontre, vous les Amis de l'Opéra de Paris, c'est dire à quel point la culture joue un rôle important dans les relations entre nos deux grands pays qui ont une histoire et une amitié si fortes et si profondes. Il est important de rappeler ce qui nous unit de plus fort, de plus ancien. La culture est au coeur de cette relation. La culture, ce n'est pas seulement le passé, c'est aussi la création, l'innovation. Nous en avons besoin et vous l'avez parfaitement compris. Vous voulez apporter votre contribution à son développement, à son rayonnement. Je voudrais vous en remercier.
Votre association, les Amis américains de l'Opéra de Paris, depuis sa création, a rendu possible les tournées de l'Opéra, du Ballet et de l'académie de danse aux États-Unis. Elle a également soutenu la présentation à Paris des oeuvres des plus grands chorégraphes et metteurs en scène américains, de Jerome Robbins à Trisha Brown, de Peter Sellars à Robert Wilson.
Aujourd'hui, 30 ans après le retour triomphal de l'Opéra de Paris aux États-Unis, la mission des Amis américains de l'Opéra est toujours aussi importante. Elle est marquée, grâce à votre engagement, par d'incontestables réussites. Je pense en particulier à la tournée organisée en 2012 dans plusieurs grandes villes américaines, ou du soutien que vous accordez à la venue à l'Opéra de Paris en septembre prochain de l'American Ballet Theatre, pour la première fois depuis 25 ans.
Mesdames et Messieurs, vous êtes au coeur de cet engagement, de cette relation, qui permet d'entretenir la passion autour de l'Opéra de Paris.
Il y a un an, Stéphane Lissner, tout juste nommé directeur de l'Opéra national de Paris, venait dévoiler ici la saison et annoncer les projets pour l'Opéra. Cette soirée est justement consacrée à cette opportunité de dresser un premier bilan, mais aussi de vous présenter une grande artiste, Aurélie Dupont qui, comme vous le savez, succède à Benjamin Millepied à la tête des Ballets de l'Opéra de Paris.
Chère Aurélie Dupont, qui mieux que vous pourrait incarner la relation franco-américaine ? Non contente de connaître la compagnie de danse de l'Opéra de Paris sur le bout des pieds, vous vous êtes à plusieurs reprises triomphalement produite aux États-Unis où vous avez, par ailleurs, séjourné enfant - on dit même que c'est ici qu'est née votre passion pour la musique, puis la danse. Merci d'être là, félicitations et tous mes voeux de réussite dans cette nouvelle étape de votre vie artistique.
Pour terminer, je voudrais saluer Mme Olivia Flatto. Madame, merci pour votre brillante carrière consacrée à la recherche contre le cancer, à laquelle s'ajoute une passion, la passion pour l'opéra, pour le ballet. Une passion qui se ressent dans chacun des projets des Amis américains de l'Opéra. Pour cela aussi, un merci particulier, à travers vous, bien sûr, à tous les Amis l'Opéra ici ce soir.
Je vous souhaite une très belle soirée, avec ma gratitude, et aussi l'espoir de vous retrouver à Paris, à l'Opéra. Vous êtes les bienvenus à Paris, en France, où vous serez reçus en amis.
«Thank you very much».
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 juin 2016