Texte intégral
Q - Quelle est la position de la France sur l'allègement de la dette grecque ? Vous attendez-vous à un compromis lors de cette réunion que l'on qualifie de décisive ?
Michel SAPIN : L'objectif de cet après-midi c'est d'arriver à un accord, un bon accord. Pour la Grèce d'abord, qui a besoin de respirer, qui a besoin de certitudes, qui fait des efforts considérables, que chacun d'ailleurs salue, encore ce week-end, en adoptant un paquet de mesures difficiles. Un bon accord pour l'Europe dans son ensemble aussi. Un accord de responsabilité et de de solidarité, qui aborde tous les sujets.
Et parmi les sujets, comme nous le demandons, comme la France le demande depuis le tout début, nous aborderons de la manière la plus détaillée possible la question de la dette.
Il faut un accord sur le programme. A partir de là, il faut un accord sur les versements à la Grèce. Il faut un accord sur le traitement de la dette à venir.
Q - Allez-vous jouer les honnêtes courtiers entre Wolfgang Schäuble et Mme Lagarde ?
Courtier n'est pas le bon terme. Dans cette affaire, nous avons toujours été un trait d'union. Quand la difficulté était entre la Grèce et l'ensemble des pays européens, nous avons été un trait d'union. Si aujourd'hui il y a des discussions -et elles sont réelles- entre les institutions européennes, le FMI, qui ont des divergences d'analyse, il est légitime que nous jouions le trait d'union. C'est cela qui nous permettra, avec le travail considérable et extrêmement efficace du président de l'Eurogroupe, d'arriver à un accord cet après-midi.
Q - Un député socialiste français, Emmanuel Maurel, publie une lettre disant que l'excédent budgétaire demandé à la Grèce est irréaliste. Comment expliquez-vous ce fétichisme européen autour de cet objectif d'excédent budgétaire ?
La France est pour que nous dégagions un objectif réaliste. Cet objectif réaliste fait partie des discussions aujourd'hui. C'est ce à quoi nous travaillons.
Q - M Sapin, y aura-t-il un feu vert aujourd'hui de la part de l'Eurogroupe pour une tranche pour la Grèce ?
C'est l'objectif.
Merci.
Source http://www.rpfrance.eu, le 25 mai 2016
Michel SAPIN : L'objectif de cet après-midi c'est d'arriver à un accord, un bon accord. Pour la Grèce d'abord, qui a besoin de respirer, qui a besoin de certitudes, qui fait des efforts considérables, que chacun d'ailleurs salue, encore ce week-end, en adoptant un paquet de mesures difficiles. Un bon accord pour l'Europe dans son ensemble aussi. Un accord de responsabilité et de de solidarité, qui aborde tous les sujets.
Et parmi les sujets, comme nous le demandons, comme la France le demande depuis le tout début, nous aborderons de la manière la plus détaillée possible la question de la dette.
Il faut un accord sur le programme. A partir de là, il faut un accord sur les versements à la Grèce. Il faut un accord sur le traitement de la dette à venir.
Q - Allez-vous jouer les honnêtes courtiers entre Wolfgang Schäuble et Mme Lagarde ?
Courtier n'est pas le bon terme. Dans cette affaire, nous avons toujours été un trait d'union. Quand la difficulté était entre la Grèce et l'ensemble des pays européens, nous avons été un trait d'union. Si aujourd'hui il y a des discussions -et elles sont réelles- entre les institutions européennes, le FMI, qui ont des divergences d'analyse, il est légitime que nous jouions le trait d'union. C'est cela qui nous permettra, avec le travail considérable et extrêmement efficace du président de l'Eurogroupe, d'arriver à un accord cet après-midi.
Q - Un député socialiste français, Emmanuel Maurel, publie une lettre disant que l'excédent budgétaire demandé à la Grèce est irréaliste. Comment expliquez-vous ce fétichisme européen autour de cet objectif d'excédent budgétaire ?
La France est pour que nous dégagions un objectif réaliste. Cet objectif réaliste fait partie des discussions aujourd'hui. C'est ce à quoi nous travaillons.
Q - M Sapin, y aura-t-il un feu vert aujourd'hui de la part de l'Eurogroupe pour une tranche pour la Grèce ?
C'est l'objectif.
Merci.
Source http://www.rpfrance.eu, le 25 mai 2016