Texte intégral
Eh bien nous y voilà!
Ma campagne pour l'élection présidentielle commence ici, ce soir. En votre présence, et je vous en remercie.
Bienvenue, donc, au siège du Parti communiste, qui nous a cédé une partie de son espace -vous pourrez en faire visite dans quelques instants- pour y installer nos locaux de campagne.
Mes collaboratrices et collaborateurs pour cette campagne s'y installent en ce moment même. Ils seront disponibles, en permanence, pour répondre aux sollicitations, aux questions, aux suggestions, de toutes celles et tous ceux qui voudront s'intéresser à mes propositions, à mes initiatives.
Quant à moi, j'ai apprécié l'honneur que m'ont fait les communistes en me désignant comme leur candidat, et la responsabilité qui en découle. Dès maintenant, j'engage "tambour battant" une intense campagne de proximité, d'écoute et de dialogue. Et d'abord une série de rencontres avec les communistes de toutes les régions de France. La première aura lieu demain en Normandie, à Rouen. 16 autres initiatives suivront dans un véritable "tour de chauffe" avec les communistes de France, qui s'achèvera le 17 décembre à Clermont-Ferrand. Entre temps, je me serai rendu à Lille, Marseille, Montataire, Bordeaux, Argenteuil, Toulouse, Paris, Angers, Orléans, Lyon, Montpellier, ainsi que dans les départements du Pas-de-Calais, de Seine-St-Denis, du Val de Marne et en Lorraine.
J'y attache une très grande importance.
Je l'ai dit le 28 octobre, à la fin des travaux du Congrès du PCF: je veux une campagne offensive et dynamique. Une campagne des communistes rassemblés. Une campagne des militantes et militants; des élu-e-s; des responsables à tous les niveaux; des candidates et candidats communistes aux élections législatives.
Marie-George Buffet, mon amie, que j'ai eu la joie de voir élue secrétaire nationale, partage avec moi cette préoccupation. Elle sera souvent -comme demain à Rouen- avec moi pour écouter les communistes, dialoguer avec eux, et avec eux développer une campagne offensive.
Je ne vais pas, ce soir, exposer le détail de mes "axes" de campagne. J'ai déjà évoqué certains d'entre eux: une autre logique de la mondialisation, centrée sur la satisfaction des besoins humains et non sur les dogmes capitalistes de la rentabilité financière; le rôle, la place, et la nécessaire modernisation des services publics; la garantie du droit à la sécurité et la tranquillité pour tous; l'indispensable démocratisation de nos institutions et de la vie politique, notamment par la reconnaissance de droits nouveaux au bénéfice des salariés dans les entreprises et des citoyens dans la vie publique.
Je reviendrai sur tout cela avec des propositions concrètes, que je veux préciser dans l'échange citoyen, prenant en compte les aspirations, les exigences, les rêves de toutes et de tous.
Je ne serai pas seul en campagne, bien sûr! J'ai livré mon sentiment sur la polémique qui vient de s'installer à propos du "bilan" du gouvernement Jospin. Permettez-moi d'y revenir un instant, pour confirmer que franchement, si la campagne électorale devait se limiter à des joutes oratoires sur ce point, elle serait forcément médiocre. Alors, il ne faudrait pas s'étonner de voir les Françaises et les Français s'en désintéresser!
Le bilan, je ne crains pas d'en parler! Ce que la gauche a fait depuis 1997 - et les communistes n'y sont pas pour rien!- n'a rien à voir avec ce que la droite envisageait de faire si elle avait continué d'occuper la totalité du pouvoir.
Et franchement, je suis convaincu qu'une large majorité de Français n'a pas intérêt à ce que la droite, les puissants des milieux d'affaires et du MEDEF, reviennent au pouvoir avec leur désastreux programme de revanche sociale contre les salariés, les jeunes, les retraités, contre ce qui fait la France et ses atouts pour affronter le monde moderne.
Mais plus que le bilan des uns et des autres pour le passé, c'est du présent et de l'avenir que je veux parler. Je ne conçois pas ma campagne, à la différence de ceux qui se sont engagés ou sont sur le point de le faire, comme un appel aux électrices et aux électeurs à se rallier à ma personne, ni même à simplement soutenir mes propositions. J'ai une tout autre ambition, et l'élection présidentielle a pour moi un tout autre enjeu. Ma candidature doit être utile aux femmes et aux hommes qui veulent exprimer et faire respecter leur exigence de réponses concrètes et rapides aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Utile à toutes celles et tous ceux qui veulent dire qu'une autre politique à gauche, répondant à leurs attentes, est nécessaire pour eux et pour la France, et qui veulent être entendus.
La France, tout le monde en parle. Certains prétendent l'incarner à eux seuls; d'autres se contentent de parler d'une certaine France.
Moi, Robert Hue, candidat présenté par le Parti communiste, je veux d'abord dire aux hommes et aux femmes de notre pays deux choses:
- premièrement: la France c'est vous. Vous toutes et tous qui y vivez.
La France c'est vous. Vous qui y travaillez, qui y avez travaillé toute votre vie, vous qui y créez, vous qui y étudiez. Et aussi vous qui subissez le chômage, l'insécurité, la précarité, les discriminations. Je suis convaincu que la France c'est vous.
- deuxièmement: la France, oui, la France, ne peut être forte aujourd'hui, et confiante dans son avenir, que si vous devenez la priorité des priorités. Vous: votre vie, celle de vos proches, votre avenir, et non plus l'argent et le pouvoir des privilégiés, des puissants.
Cela veut dire pour chacune et chacun le droit au travail, à la sécurité, à la santé, à la qualité de la vie, au logement, à la formation, à la culture.
Cela veut dire le droit à son identité, à son épanouissement et à sa responsabilité. Là où vous vivez, là où vous travaillez, là où vous étudiez.
Cela veut dire, enfin, le droit à une France forte, active en Europe et dans le monde, pour le dialogue et la paix entre les peuples. Comment ne pas mesurer aujourd'hui à quel point le monde a besoin que la France soit active et efficace dans ce sens!
Ce ne sont pas les beaux discours mais les actions concrètes en réponse aux questions que vous vous posez qui sont importantes. C'est pour vous proposer ces actions concrètes que je mène campagne à partir de ce jour.
"La France c'est vous", ce mot d'ordre lancé ici, aujourd'hui, cela veut dire: le peuple français appelé à voter pour se faire respecter et se faire entendre.
Et cela exprime aussi ma volonté déterminée de tout faire pour permettre l'irruption citoyenne des femmes et des hommes de notre pays eux-mêmes dans la campagne présidentielle, et de répondre ainsi aux attentes de celles et ceux qui veulent encore ne pas avoir à désespérer de la politique.
Chers amis,
J'ai l'intention de m'engager à fond dans la démarche que je viens d'évoquer. Je sais que je ne serai pas seul.
Les militantes et militants communistes seront là. Au premier rang, mon amie, Marie-George Buffet, avec tout son talent, sa détermination. Elle va animer l'activité du parti communiste.
Ma campagne sera naturellement leur campagne. Je suis le candidat qu'ils ont désigné. Inséparablement je suis, et m'efforcerai d'être toujours mieux, le candidat sur lequel peuvent compter de nombreux hommes et femmes qui, sans partager mes convictions communistes, veulent aussi dire que la France c'est eux, et qu'ils veulent qu'on en tienne compte; qu'on les écoute; qu'on réponde à leurs attentes.
Vous l'aurez compris: c'est une campagne ouverte, dynamique, en prise directe sur les problèmes et les aspirations des Françaises et des Français que j'engage ce soir.
"La France c'est vous": c'est le fil conducteur. C'est aux femmes et aux hommes qui font et doivent faire la France telle qu'elle est et telle qu'elle peut demain jouer son rôle pour un monde nouveau que je vais m'adresser.
Ma candidature vise à leur permettre, par leur vote, de dire ce qu'ils ont sur le coeur, ce qu'ils veulent, ce qu'ils espèrent. Et je ferai en sorte qu'ils et elles soient entendus et respectés; que l'on soit obligé de tenir compte de ce qu'ils auront exprimé.
Je vous remercie de votre attention.
Permettez-moi d'autre part de vous présenter le dispositif que nous avons arrêté. Le conseil de campagne qui va en permanence m'aider, m'assister, me conseiller, sera composé, je vous les présente par ordre alphabétique, de:
Pierre Blotin, l'ami de toujours
Nicole Borvo, présidente du groupe communiste et citoyen au Sénat
Roland Castro, architecte et urbaniste
Michèle Demessine, sénatrice et jusqu'à récemment ministre du Tourisme
Michel Deschamps, dont on connaît la longue expérience du monde de l'éducation à travers les hautes responsabilités syndicales qu'il y a exercées
Martine Durlach, maire-adjointe de Paris, en charge de la politique de la ville
Sylvie Jan, militante féministe et membre du Comité exécutif de notre parti
Jean-François Gau, chargé de la communication dans cette campagne
Jean-Claude Gayssot, un ami depuis longtemps, ministre aux compétences reconnues de l'Equipement, du Logement et des Transports
Isabelle Lorand, chirurgien, animatrice de notre collectif national sur la bioéthique
Jean-Paul Magnon sera chargé de la coordination de ce conseil de campagne et de l'équipe qui travaillera à ses côtés, avec Michel Maso, directeur de mon cabinet
Alain Obadia, avec ses grandes compétences d'ancien conseiller auprès des ministre des Affaires sociales, du travail, de l'emploi et de la solidarité nationale
Nasser Ramdam, militant des banlieues avec son copain Eugène-Henri Moré, et ancien vice-président de Sos-Racisme
Marie-Pierre Vieu, venue il y a quelque temps de l'UNEF et aujourd'hui une des premières responsables dans la direction du parti communiste
Ce conseil de campagne travaillera quotidiennement et directement avec moi. Mais au-delà, de nombreuses personnalités veulent y concourir.
La liste n'en est pas exhaustive. Elle va d'Alain Bocquet -faut-il préciser qu'il est député du Nord et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale à Clémentine Autain, militante féministe, maire-adjointe de Paris; de Christian Favier, président du conseil général du Val de Marne au docteur Jean Carpentier; de Francis Wurtz, président du groupe Gauche unie européenne au Parlement européen à André Lajoinie, député de l'Allier et ancien candidat communiste à l'élection présidentielle; de Jean-Marc Coppola, vice-président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur à Michel Duffour, secrétaire d'Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle; de Francis Parny, vice-président du Conseil régional Ile de France à Rosa Moussaoui, membre de la direction du Mouvement Jeunes communistes; de Robert Clément, président du Conseil général de Seine-St-Denis à Jacky Hénin, maire de Calais; de Claude Cabanes, le journaliste talentueux que l'on connaît, à Fodé Sylla, trait d'union avec une Afrique qui se bat pour sa dignité et son avenir; de Jacques Brunhes, ministre du Tourisme au philosophe Lucien Sève; de Sylviane Ainardi, députée européenne à Alain Lhostis, maire-adjoint de Paris en charge de la santé et de l'assistance publique et Bernard Vasseur, philosophe...
Et d'autres, je l'ai dit, viendront s'ajouter à cette première liste...
La plupart de ces personnalités sont présentes ce soir. Elles sont, avec moi, disponibles pour échanger avec vous si vous le souhaitez... Les conditions sont, je crois, créées pour que ces échanges puissent avoir lieu dans la convivialité.
(source http:// www.pcf.fr, le 19 novembre 2001
Ma campagne pour l'élection présidentielle commence ici, ce soir. En votre présence, et je vous en remercie.
Bienvenue, donc, au siège du Parti communiste, qui nous a cédé une partie de son espace -vous pourrez en faire visite dans quelques instants- pour y installer nos locaux de campagne.
Mes collaboratrices et collaborateurs pour cette campagne s'y installent en ce moment même. Ils seront disponibles, en permanence, pour répondre aux sollicitations, aux questions, aux suggestions, de toutes celles et tous ceux qui voudront s'intéresser à mes propositions, à mes initiatives.
Quant à moi, j'ai apprécié l'honneur que m'ont fait les communistes en me désignant comme leur candidat, et la responsabilité qui en découle. Dès maintenant, j'engage "tambour battant" une intense campagne de proximité, d'écoute et de dialogue. Et d'abord une série de rencontres avec les communistes de toutes les régions de France. La première aura lieu demain en Normandie, à Rouen. 16 autres initiatives suivront dans un véritable "tour de chauffe" avec les communistes de France, qui s'achèvera le 17 décembre à Clermont-Ferrand. Entre temps, je me serai rendu à Lille, Marseille, Montataire, Bordeaux, Argenteuil, Toulouse, Paris, Angers, Orléans, Lyon, Montpellier, ainsi que dans les départements du Pas-de-Calais, de Seine-St-Denis, du Val de Marne et en Lorraine.
J'y attache une très grande importance.
Je l'ai dit le 28 octobre, à la fin des travaux du Congrès du PCF: je veux une campagne offensive et dynamique. Une campagne des communistes rassemblés. Une campagne des militantes et militants; des élu-e-s; des responsables à tous les niveaux; des candidates et candidats communistes aux élections législatives.
Marie-George Buffet, mon amie, que j'ai eu la joie de voir élue secrétaire nationale, partage avec moi cette préoccupation. Elle sera souvent -comme demain à Rouen- avec moi pour écouter les communistes, dialoguer avec eux, et avec eux développer une campagne offensive.
Je ne vais pas, ce soir, exposer le détail de mes "axes" de campagne. J'ai déjà évoqué certains d'entre eux: une autre logique de la mondialisation, centrée sur la satisfaction des besoins humains et non sur les dogmes capitalistes de la rentabilité financière; le rôle, la place, et la nécessaire modernisation des services publics; la garantie du droit à la sécurité et la tranquillité pour tous; l'indispensable démocratisation de nos institutions et de la vie politique, notamment par la reconnaissance de droits nouveaux au bénéfice des salariés dans les entreprises et des citoyens dans la vie publique.
Je reviendrai sur tout cela avec des propositions concrètes, que je veux préciser dans l'échange citoyen, prenant en compte les aspirations, les exigences, les rêves de toutes et de tous.
Je ne serai pas seul en campagne, bien sûr! J'ai livré mon sentiment sur la polémique qui vient de s'installer à propos du "bilan" du gouvernement Jospin. Permettez-moi d'y revenir un instant, pour confirmer que franchement, si la campagne électorale devait se limiter à des joutes oratoires sur ce point, elle serait forcément médiocre. Alors, il ne faudrait pas s'étonner de voir les Françaises et les Français s'en désintéresser!
Le bilan, je ne crains pas d'en parler! Ce que la gauche a fait depuis 1997 - et les communistes n'y sont pas pour rien!- n'a rien à voir avec ce que la droite envisageait de faire si elle avait continué d'occuper la totalité du pouvoir.
Et franchement, je suis convaincu qu'une large majorité de Français n'a pas intérêt à ce que la droite, les puissants des milieux d'affaires et du MEDEF, reviennent au pouvoir avec leur désastreux programme de revanche sociale contre les salariés, les jeunes, les retraités, contre ce qui fait la France et ses atouts pour affronter le monde moderne.
Mais plus que le bilan des uns et des autres pour le passé, c'est du présent et de l'avenir que je veux parler. Je ne conçois pas ma campagne, à la différence de ceux qui se sont engagés ou sont sur le point de le faire, comme un appel aux électrices et aux électeurs à se rallier à ma personne, ni même à simplement soutenir mes propositions. J'ai une tout autre ambition, et l'élection présidentielle a pour moi un tout autre enjeu. Ma candidature doit être utile aux femmes et aux hommes qui veulent exprimer et faire respecter leur exigence de réponses concrètes et rapides aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Utile à toutes celles et tous ceux qui veulent dire qu'une autre politique à gauche, répondant à leurs attentes, est nécessaire pour eux et pour la France, et qui veulent être entendus.
La France, tout le monde en parle. Certains prétendent l'incarner à eux seuls; d'autres se contentent de parler d'une certaine France.
Moi, Robert Hue, candidat présenté par le Parti communiste, je veux d'abord dire aux hommes et aux femmes de notre pays deux choses:
- premièrement: la France c'est vous. Vous toutes et tous qui y vivez.
La France c'est vous. Vous qui y travaillez, qui y avez travaillé toute votre vie, vous qui y créez, vous qui y étudiez. Et aussi vous qui subissez le chômage, l'insécurité, la précarité, les discriminations. Je suis convaincu que la France c'est vous.
- deuxièmement: la France, oui, la France, ne peut être forte aujourd'hui, et confiante dans son avenir, que si vous devenez la priorité des priorités. Vous: votre vie, celle de vos proches, votre avenir, et non plus l'argent et le pouvoir des privilégiés, des puissants.
Cela veut dire pour chacune et chacun le droit au travail, à la sécurité, à la santé, à la qualité de la vie, au logement, à la formation, à la culture.
Cela veut dire le droit à son identité, à son épanouissement et à sa responsabilité. Là où vous vivez, là où vous travaillez, là où vous étudiez.
Cela veut dire, enfin, le droit à une France forte, active en Europe et dans le monde, pour le dialogue et la paix entre les peuples. Comment ne pas mesurer aujourd'hui à quel point le monde a besoin que la France soit active et efficace dans ce sens!
Ce ne sont pas les beaux discours mais les actions concrètes en réponse aux questions que vous vous posez qui sont importantes. C'est pour vous proposer ces actions concrètes que je mène campagne à partir de ce jour.
"La France c'est vous", ce mot d'ordre lancé ici, aujourd'hui, cela veut dire: le peuple français appelé à voter pour se faire respecter et se faire entendre.
Et cela exprime aussi ma volonté déterminée de tout faire pour permettre l'irruption citoyenne des femmes et des hommes de notre pays eux-mêmes dans la campagne présidentielle, et de répondre ainsi aux attentes de celles et ceux qui veulent encore ne pas avoir à désespérer de la politique.
Chers amis,
J'ai l'intention de m'engager à fond dans la démarche que je viens d'évoquer. Je sais que je ne serai pas seul.
Les militantes et militants communistes seront là. Au premier rang, mon amie, Marie-George Buffet, avec tout son talent, sa détermination. Elle va animer l'activité du parti communiste.
Ma campagne sera naturellement leur campagne. Je suis le candidat qu'ils ont désigné. Inséparablement je suis, et m'efforcerai d'être toujours mieux, le candidat sur lequel peuvent compter de nombreux hommes et femmes qui, sans partager mes convictions communistes, veulent aussi dire que la France c'est eux, et qu'ils veulent qu'on en tienne compte; qu'on les écoute; qu'on réponde à leurs attentes.
Vous l'aurez compris: c'est une campagne ouverte, dynamique, en prise directe sur les problèmes et les aspirations des Françaises et des Français que j'engage ce soir.
"La France c'est vous": c'est le fil conducteur. C'est aux femmes et aux hommes qui font et doivent faire la France telle qu'elle est et telle qu'elle peut demain jouer son rôle pour un monde nouveau que je vais m'adresser.
Ma candidature vise à leur permettre, par leur vote, de dire ce qu'ils ont sur le coeur, ce qu'ils veulent, ce qu'ils espèrent. Et je ferai en sorte qu'ils et elles soient entendus et respectés; que l'on soit obligé de tenir compte de ce qu'ils auront exprimé.
Je vous remercie de votre attention.
Permettez-moi d'autre part de vous présenter le dispositif que nous avons arrêté. Le conseil de campagne qui va en permanence m'aider, m'assister, me conseiller, sera composé, je vous les présente par ordre alphabétique, de:
Pierre Blotin, l'ami de toujours
Nicole Borvo, présidente du groupe communiste et citoyen au Sénat
Roland Castro, architecte et urbaniste
Michèle Demessine, sénatrice et jusqu'à récemment ministre du Tourisme
Michel Deschamps, dont on connaît la longue expérience du monde de l'éducation à travers les hautes responsabilités syndicales qu'il y a exercées
Martine Durlach, maire-adjointe de Paris, en charge de la politique de la ville
Sylvie Jan, militante féministe et membre du Comité exécutif de notre parti
Jean-François Gau, chargé de la communication dans cette campagne
Jean-Claude Gayssot, un ami depuis longtemps, ministre aux compétences reconnues de l'Equipement, du Logement et des Transports
Isabelle Lorand, chirurgien, animatrice de notre collectif national sur la bioéthique
Jean-Paul Magnon sera chargé de la coordination de ce conseil de campagne et de l'équipe qui travaillera à ses côtés, avec Michel Maso, directeur de mon cabinet
Alain Obadia, avec ses grandes compétences d'ancien conseiller auprès des ministre des Affaires sociales, du travail, de l'emploi et de la solidarité nationale
Nasser Ramdam, militant des banlieues avec son copain Eugène-Henri Moré, et ancien vice-président de Sos-Racisme
Marie-Pierre Vieu, venue il y a quelque temps de l'UNEF et aujourd'hui une des premières responsables dans la direction du parti communiste
Ce conseil de campagne travaillera quotidiennement et directement avec moi. Mais au-delà, de nombreuses personnalités veulent y concourir.
La liste n'en est pas exhaustive. Elle va d'Alain Bocquet -faut-il préciser qu'il est député du Nord et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale à Clémentine Autain, militante féministe, maire-adjointe de Paris; de Christian Favier, président du conseil général du Val de Marne au docteur Jean Carpentier; de Francis Wurtz, président du groupe Gauche unie européenne au Parlement européen à André Lajoinie, député de l'Allier et ancien candidat communiste à l'élection présidentielle; de Jean-Marc Coppola, vice-président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur à Michel Duffour, secrétaire d'Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle; de Francis Parny, vice-président du Conseil régional Ile de France à Rosa Moussaoui, membre de la direction du Mouvement Jeunes communistes; de Robert Clément, président du Conseil général de Seine-St-Denis à Jacky Hénin, maire de Calais; de Claude Cabanes, le journaliste talentueux que l'on connaît, à Fodé Sylla, trait d'union avec une Afrique qui se bat pour sa dignité et son avenir; de Jacques Brunhes, ministre du Tourisme au philosophe Lucien Sève; de Sylviane Ainardi, députée européenne à Alain Lhostis, maire-adjoint de Paris en charge de la santé et de l'assistance publique et Bernard Vasseur, philosophe...
Et d'autres, je l'ai dit, viendront s'ajouter à cette première liste...
La plupart de ces personnalités sont présentes ce soir. Elles sont, avec moi, disponibles pour échanger avec vous si vous le souhaitez... Les conditions sont, je crois, créées pour que ces échanges puissent avoir lieu dans la convivialité.
(source http:// www.pcf.fr, le 19 novembre 2001