Texte intégral
Comment expliquez-vous les piètres performances de la France sur le marché chinois?
Il faut dédramatiser le diagnostic que vous avez dressé dans l'article intitulé "La déferlante du "made in China"" paru dans L'Express du 12 juillet. Nous n'avons pas à rougir de la comparaison avec nos partenaires européens. Ce qui est important, c'est que, hors aéronautique, les exportations françaises vers la Chine ont progressé de 28% en 2000. Du côté d'Airbus, c'est vrai, on a enregistré une baisse des livraisons l'année dernière. Mais, comme le secteur aérien chinois devrait tripler sa flotte dans les dix prochaines années, on peut augurer de nouvelles commandes pour l'avion européen.
Vous récusez également l'idée d'une déferlante de produits "made in China"?
La Chine est bien devenue en 2000 le premier déficit commercial de la France. Mais il faut replacer le phénomène dans une perspective globale. La spécialisation de la France sur des gammes de produits et de services à haute valeur ajoutée oriente naturellement nos ventes vers les pays industrialisés à haut pouvoir d'achat: Europe et Amérique... Inversement, il est donc normal qu'un pays pauvre nous vende plus que nous n'exportons pendant une certaine période. Quand le niveau de vie des Chinois aura augmenté, cette situation se rééquilibrera.
Qu'attendez-vous de l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce?
Beaucoup pour nos entreprises! Les réductions des barrières tarifaires et non tarifaires vont leur permettre d'accéder réellement à un marché de 1,3 milliard de consommateurs. Surtout, en entrant à l'OMC, la Chine en accepte les principes et les règles fondamentales: réciprocité commerciale et respect de la loi internationale. Voilà qui devrait faciliter un rééquilibrage de nos échanges.
(Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 23 août 2001)
Il faut dédramatiser le diagnostic que vous avez dressé dans l'article intitulé "La déferlante du "made in China"" paru dans L'Express du 12 juillet. Nous n'avons pas à rougir de la comparaison avec nos partenaires européens. Ce qui est important, c'est que, hors aéronautique, les exportations françaises vers la Chine ont progressé de 28% en 2000. Du côté d'Airbus, c'est vrai, on a enregistré une baisse des livraisons l'année dernière. Mais, comme le secteur aérien chinois devrait tripler sa flotte dans les dix prochaines années, on peut augurer de nouvelles commandes pour l'avion européen.
Vous récusez également l'idée d'une déferlante de produits "made in China"?
La Chine est bien devenue en 2000 le premier déficit commercial de la France. Mais il faut replacer le phénomène dans une perspective globale. La spécialisation de la France sur des gammes de produits et de services à haute valeur ajoutée oriente naturellement nos ventes vers les pays industrialisés à haut pouvoir d'achat: Europe et Amérique... Inversement, il est donc normal qu'un pays pauvre nous vende plus que nous n'exportons pendant une certaine période. Quand le niveau de vie des Chinois aura augmenté, cette situation se rééquilibrera.
Qu'attendez-vous de l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce?
Beaucoup pour nos entreprises! Les réductions des barrières tarifaires et non tarifaires vont leur permettre d'accéder réellement à un marché de 1,3 milliard de consommateurs. Surtout, en entrant à l'OMC, la Chine en accepte les principes et les règles fondamentales: réciprocité commerciale et respect de la loi internationale. Voilà qui devrait faciliter un rééquilibrage de nos échanges.
(Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 23 août 2001)