Texte intégral
Je remercie sa Béatitude de son hospitalité, je suis venu lui apporter les salutations de la France, une visite d'amitié. Il est venu récemment en France où il a rencontré le président de la République le 9 mai dernier et il avait rencontré le président Hollande lors de sa visite au mois d'avril. C'était aussi l'occasion de rencontrer les représentants des communautés au Liban et d'une certaine façon de la région, pour rappeler que pour la France, le respect du pluralisme religieux est essentiel. C'est vrai pour le Liban, mais c'est vrai aussi pour tous les pays, partout dans le monde et en particulier au Moyen-Orient où la situation des chrétiens - que l'on appelle les chrétiens d'Orient et dont on connaît le rôle historique - est souvent extrêmement difficile. Beaucoup d'entre eux d'ailleurs quittent la Syrie après avoir quitté l'Irak et d'autres pays encore. Le Liban est en quelque sorte un message de ce qui est possible, c'est-à-dire de vivre dans un même pays et de vivre librement en se respectant et en veillant à l'équilibre entre toutes les communautés, qu'elles soient ethniques ou religieuses.
Le Liban est cette référence et ce modèle. Bien entendu il faut que ses principes qui sont ceux de la pluralité et de la tolérance puissent vivre pleinement. Le Liban peut être cet exemple, cette référence, à condition que le Liban puisse régler ses problèmes et en particulier ses problèmes politiques que nous connaissons et auxquels je suis en quelque sorte confronté depuis le début de ma visite, c'est-à-dire comment aider le Liban à trouver une réponse à sa crise politique, en étant capable d'élire le plus rapidement possible un président de la République. Comme vous le savez, ce président de la République, selon les accords qui existent au Liban, est chrétien, comme le Premier ministre est de confession sunnite, comme le président de l'Assemblée nationale est de confession chiite. Chacun doit prendre sa part de l'effort pour trouver la bonne solution dans l'intérêt du peuple libanais mais aussi dans l'intérêt du modèle, de la référence que représente le Liban. Je vais poursuivre mes contacts, mes échanges avec le même message : la France ne décide pas à la place des Libanais, mais la France est un facilitateur, pour le bien du peuple libanais qui aujourd'hui est dans une situation difficile, confronté à des menaces sécuritaires comme trop de pays dans le monde, mais aussi aux conséquences dramatiques de la guerre en Syrie qui fait fuir tant de réfugiés qui ne trouvent pas d'autre issue que d'aller dans les pays frontaliers, c'est-à-dire le Liban, la Jordanie ou la Turquie. Notre effort, l'effort de la France va dans plusieurs directions : d'abord contribuer avec tous nos partenaires de la communauté internationale à trouver une solution politique à la guerre en Syrie, mais c'est difficile. Cela commence par un cessez-le-feu qui n'est plus d'actualité mais c'est indispensable, et que l'aide humanitaire - je le répète et je le répèterai sans cesse - puisse accéder partout, et que le processus politique puisse reprendre le plus rapidement possible, et permettre aussi - à terme lorsque le pays sera en paix et se reconstruira - aux réfugiés que j'ai rencontrés et qui tous m'ont dit leur souhait de revenir dans leur pays. Et puis il y a le Liban. Le Liban qui doit être protégé de cette guerre et qui doit pouvoir poursuivre la construction de son chemin original. C'est le message que j'ai répété partout, tout au long de cette visite, que j'ai pu aborder aussi avec sa Béatitude et les représentants des communautés chrétiennes ici présentes, que nous partageons cette même vision, ce même exemple, cette même référence, ce même possible que représente le Liban. Si la situation au Liban s'améliore dans ce respect du pluralisme, alors cela sera aussi une référence pour les peuples de la région. Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 juillet 2016
Le Liban est cette référence et ce modèle. Bien entendu il faut que ses principes qui sont ceux de la pluralité et de la tolérance puissent vivre pleinement. Le Liban peut être cet exemple, cette référence, à condition que le Liban puisse régler ses problèmes et en particulier ses problèmes politiques que nous connaissons et auxquels je suis en quelque sorte confronté depuis le début de ma visite, c'est-à-dire comment aider le Liban à trouver une réponse à sa crise politique, en étant capable d'élire le plus rapidement possible un président de la République. Comme vous le savez, ce président de la République, selon les accords qui existent au Liban, est chrétien, comme le Premier ministre est de confession sunnite, comme le président de l'Assemblée nationale est de confession chiite. Chacun doit prendre sa part de l'effort pour trouver la bonne solution dans l'intérêt du peuple libanais mais aussi dans l'intérêt du modèle, de la référence que représente le Liban. Je vais poursuivre mes contacts, mes échanges avec le même message : la France ne décide pas à la place des Libanais, mais la France est un facilitateur, pour le bien du peuple libanais qui aujourd'hui est dans une situation difficile, confronté à des menaces sécuritaires comme trop de pays dans le monde, mais aussi aux conséquences dramatiques de la guerre en Syrie qui fait fuir tant de réfugiés qui ne trouvent pas d'autre issue que d'aller dans les pays frontaliers, c'est-à-dire le Liban, la Jordanie ou la Turquie. Notre effort, l'effort de la France va dans plusieurs directions : d'abord contribuer avec tous nos partenaires de la communauté internationale à trouver une solution politique à la guerre en Syrie, mais c'est difficile. Cela commence par un cessez-le-feu qui n'est plus d'actualité mais c'est indispensable, et que l'aide humanitaire - je le répète et je le répèterai sans cesse - puisse accéder partout, et que le processus politique puisse reprendre le plus rapidement possible, et permettre aussi - à terme lorsque le pays sera en paix et se reconstruira - aux réfugiés que j'ai rencontrés et qui tous m'ont dit leur souhait de revenir dans leur pays. Et puis il y a le Liban. Le Liban qui doit être protégé de cette guerre et qui doit pouvoir poursuivre la construction de son chemin original. C'est le message que j'ai répété partout, tout au long de cette visite, que j'ai pu aborder aussi avec sa Béatitude et les représentants des communautés chrétiennes ici présentes, que nous partageons cette même vision, ce même exemple, cette même référence, ce même possible que représente le Liban. Si la situation au Liban s'améliore dans ce respect du pluralisme, alors cela sera aussi une référence pour les peuples de la région. Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 juillet 2016