Texte intégral
Les communistes français éprouvent stupeur, émotion et révolte face à l'épouvantable tragédie qui vient de frapper les Etats-Unis.
Le Conseil national exprime sa solidarité avec les victimes, leur famille, le peuple américain. Il confirme sa condamnation absolue du terrorisme, et l'exigence que les auteurs et les instigateurs de ces actes barbares soient démasqués, jugés et punis.
Face à la gravité de la situation, ne laissons pas s'instaurer une logique de guerre. Le bouleversement de la donne internationale appelle des réponses politiques qui engagent la communauté internationale. Comme l'a affirmé dans les premières heures Robert Hue, il s'agit pour les Etats et les responsables politiques, de faire preuve de fermeté, de sang froid et d'esprit de responsabilité. C'est dans ce sens que doivent intervenir la France et l'Europe. Un tel événement, par l'ampleur des questions qu'il soulève, appelle réflexion exigeante, débats largement ouverts, et réponses à l'aspiration profonde et croissante à construire un monde de paix, de solidarité, de partage.
En France, la rentrée est marquée par l'échéance présidentielle : Les communistes l'abordent avec un esprit offensif à partir des attentes populaires. C'est pourquoi ils entendent privilégier le terrain de l'action et du débat et veulent tout mettre en uvre pour obtenir des mesures immédiates répondant aux urgences et ouvrant des perspectives de changement.
Dans la suite de la riposte ayant accompagné la loi sur la modernisation sociale, le parti communiste entend renforcer son intervention contre les plans sociaux. Dans ce sens, il décide d'interpeller le gouvernement sur ce dossier, réitérant sa proposition d'un moratoire contre les licenciements et de poursuivre son Tour de France de rencontre des salariés dans leurs entreprises.
La préparation des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale constitue un moment essentiel pour répondre aux besoins et s'attaquer aux inégalités. Au moment où le débat s'engage, les communistes veulent faire des questions de la santé une priorité. Dans ce cadre, ils proposent une pétition nationale en direction des personnels et des usagers. Elle met en avant la double exigence de donner les moyens de faire vivre les hôpitaux publics et d'en finir avec la pénurie des infirmières - notamment en ouvrant immédiatement de nouvelles écoles - et propose de financer ce plan en supprimant la taxe sur les salaires.
Le pacte de stabilité et la politique de la BCE ont des conséquences graves sur la croissance et l'emploi. Pour faire valoir d'autres choix, notamment la défense des services publics, les communistes seront présents à la manifestation organisée à Liège le 21 septembre, à l'appel de la Confédération européenne des syndicats.
Le parti communiste propose d'associer les Corses au devenir de l'île, notamment par la tenue d'un référendum consultatif.
Par ces initiatives politiques, le P.C.F. entend contribuer à de nouvelles avancées sociales et démocratiques. Cela demande des choix et des mesures tangibles, en rupture avec les options libérales. En décidant de participer au gouvernement de la gauche plurielle en juin 1997, les communistes ont fait le choix de s'engager pour travailler à la construction de réformes et de mesures susceptibles de répondre aux attentes. Aujourd'hui, c'est cette expérience qui les amène à revendiquer une autre politique à gauche.
Concernant la désignation de leur candidature à l'élection présidentielle, le Conseil national appelle les directions départementales et locales à organiser la participation de tous les communistes au vote qui se déroulera du 1er au 6 octobre à 17 heures.
Quant au projet communiste, il est au cur du Congrès des 26, 27 et 28 octobre qui, avec la discussion et l'adoption de nouveaux statuts, doit donner un nouvel élan au Parti communiste français. Chaque direction, à tous les niveaux, aura à cur de prendre les initiatives permettant le débat le plus large possible des communistes et son ouverture sur la société, notamment avec le film-enquête: "ce qu'il faut changer".
Sur le texte du projet, les adhérentes et les adhérents se prononceront au travers de procès-verbaux de leurs discussions sur le travail engagé par la commission, sur les propositions qu'ils veulent voir prises en compte par le Congrès, lors de leurs conférences de section et fédérale.
Le Conseil national a engagé une vaste réflexion sur l'emploi, le travail et le chômage. Il la soumet comme une contribution importante au projet communiste.
Le Conseil national décide d'animer la souscription spéciale Congrès.
Le prochain Conseil national aura lieu le 29 septembre 2001.
(Source http://www.pcf.fr, le 20 septembre 2001)
Le Conseil national exprime sa solidarité avec les victimes, leur famille, le peuple américain. Il confirme sa condamnation absolue du terrorisme, et l'exigence que les auteurs et les instigateurs de ces actes barbares soient démasqués, jugés et punis.
Face à la gravité de la situation, ne laissons pas s'instaurer une logique de guerre. Le bouleversement de la donne internationale appelle des réponses politiques qui engagent la communauté internationale. Comme l'a affirmé dans les premières heures Robert Hue, il s'agit pour les Etats et les responsables politiques, de faire preuve de fermeté, de sang froid et d'esprit de responsabilité. C'est dans ce sens que doivent intervenir la France et l'Europe. Un tel événement, par l'ampleur des questions qu'il soulève, appelle réflexion exigeante, débats largement ouverts, et réponses à l'aspiration profonde et croissante à construire un monde de paix, de solidarité, de partage.
En France, la rentrée est marquée par l'échéance présidentielle : Les communistes l'abordent avec un esprit offensif à partir des attentes populaires. C'est pourquoi ils entendent privilégier le terrain de l'action et du débat et veulent tout mettre en uvre pour obtenir des mesures immédiates répondant aux urgences et ouvrant des perspectives de changement.
Dans la suite de la riposte ayant accompagné la loi sur la modernisation sociale, le parti communiste entend renforcer son intervention contre les plans sociaux. Dans ce sens, il décide d'interpeller le gouvernement sur ce dossier, réitérant sa proposition d'un moratoire contre les licenciements et de poursuivre son Tour de France de rencontre des salariés dans leurs entreprises.
La préparation des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale constitue un moment essentiel pour répondre aux besoins et s'attaquer aux inégalités. Au moment où le débat s'engage, les communistes veulent faire des questions de la santé une priorité. Dans ce cadre, ils proposent une pétition nationale en direction des personnels et des usagers. Elle met en avant la double exigence de donner les moyens de faire vivre les hôpitaux publics et d'en finir avec la pénurie des infirmières - notamment en ouvrant immédiatement de nouvelles écoles - et propose de financer ce plan en supprimant la taxe sur les salaires.
Le pacte de stabilité et la politique de la BCE ont des conséquences graves sur la croissance et l'emploi. Pour faire valoir d'autres choix, notamment la défense des services publics, les communistes seront présents à la manifestation organisée à Liège le 21 septembre, à l'appel de la Confédération européenne des syndicats.
Le parti communiste propose d'associer les Corses au devenir de l'île, notamment par la tenue d'un référendum consultatif.
Par ces initiatives politiques, le P.C.F. entend contribuer à de nouvelles avancées sociales et démocratiques. Cela demande des choix et des mesures tangibles, en rupture avec les options libérales. En décidant de participer au gouvernement de la gauche plurielle en juin 1997, les communistes ont fait le choix de s'engager pour travailler à la construction de réformes et de mesures susceptibles de répondre aux attentes. Aujourd'hui, c'est cette expérience qui les amène à revendiquer une autre politique à gauche.
Concernant la désignation de leur candidature à l'élection présidentielle, le Conseil national appelle les directions départementales et locales à organiser la participation de tous les communistes au vote qui se déroulera du 1er au 6 octobre à 17 heures.
Quant au projet communiste, il est au cur du Congrès des 26, 27 et 28 octobre qui, avec la discussion et l'adoption de nouveaux statuts, doit donner un nouvel élan au Parti communiste français. Chaque direction, à tous les niveaux, aura à cur de prendre les initiatives permettant le débat le plus large possible des communistes et son ouverture sur la société, notamment avec le film-enquête: "ce qu'il faut changer".
Sur le texte du projet, les adhérentes et les adhérents se prononceront au travers de procès-verbaux de leurs discussions sur le travail engagé par la commission, sur les propositions qu'ils veulent voir prises en compte par le Congrès, lors de leurs conférences de section et fédérale.
Le Conseil national a engagé une vaste réflexion sur l'emploi, le travail et le chômage. Il la soumet comme une contribution importante au projet communiste.
Le Conseil national décide d'animer la souscription spéciale Congrès.
Le prochain Conseil national aura lieu le 29 septembre 2001.
(Source http://www.pcf.fr, le 20 septembre 2001)