Texte intégral
Q - Une question assez simple : qu'est-ce que cela vous apporte d'aller sur le terrain alors que c'est une situation que l'on décrit par des reportages, par vos remontées diplomatiques ? Qu'est-ce que cela va apporter d'aller sur cette ligne de front ?
R - D'abord, cela permet de se rendre compte de la situation sur le terrain réel. Nous allons dans le Donbass, dans deux villes qui ont été occupées par les séparatistes en 2014 et où il y a eu de très violents combats, peut-être même les combats les plus violents. Maintenant, les séparatistes ont reculé.
C'est sur ces trois points-là (le ministre les indique sur une carte) que nous suggérons qu'une expérimentation soit faite d'une zone totalement démilitarisée, acceptée par toutes les parties, où le cessez-le-feu se produirait mais avec le départ de toutes les armes, de toutes les personnes armées et aussi de toutes les armes stockées.
Donc, ce sera une première étape dite de désengagement. C'est pourquoi nous poussons pour que cette première étape soit décidée, signée officiellement la semaine prochaine. Si cela marche, à ce moment-là on peut relancer le processus de paix.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 septembre 2016