Texte intégral
Madame la Sous-préfète,
Monsieur le représentant du conseil départemental,
Monsieur le maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les représentants du monde combattant,
Messieurs les porte-drapeaux,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Il y a un an, nous étions rassemblés à Riche, au nom d'une histoire et d'une mémoire dont l'écho nous réunit une nouvelle fois, ici à Château-Bréhain.
Chaque année, une ville marquée par la bataille de Morhange accueille cette commémoration. C'est une occasion de rappeler combien notre territoire porte l'empreinte de l'histoire de France, dans la diversité de ses lieux, dans le moindre de ses recoins.
La bataille de Morhange n'a laissé aucun vestige, aucune tranchée. Ici, en Lorraine, c'est l'étendue d'un vaste champ de bataille qui permet de mesurer l'ampleur des combats des 19 et 20 août 1914.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain - ses rues, sa place, sa nécropole, son ossuaire - qui nous conte l'histoire de cette bataille, ce « prélude de la bataille de la Marne », comme l'a écrit le maréchal Foch dans ses Mémoires.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain qui nous dit ce que furent le courage des soldats, le sacrifice des hommes. Ceux de la IIe armée, dirigée par le général Castelnau. Plus de 5 000 sont morts sous le feu ennemi.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain qui nous rappelle la résistance des habitants, de ces Lorrains contraints d'inhumer les corps gisants sur la terre depuis plusieurs jours, victimes des combats sanglants des 19 et 20 août 1914.
L'année 2016 ne marque pas le centenaire de la bataille de Morhange mais elle est de ces batailles, de ces faits dans l'histoire qui méritent la commémoration, le rassemblement et le partage des mémoires, au-delà des grands anniversaires.
C'est la force et l'honneur de la mission qui m'a été confiée.
Rendre hommage aux blessés, aux sacrifiés. Raviver une histoire qui fait notre identité, celle de notre région, celle de notre pays. Se souvenir, toujours. N'oublier, jamais.
Je remercie monsieur le maire de m'avoir convié à cette cérémonie à laquelle j'ai répondu présent avec un sentiment de responsabilité.
Une responsabilité face à cette terre, champ de bataille, creuset d'histoires individuelles qui ont croisé celle de la France, et de mémoires plurielles et vives qui irriguent encore notre région.
Plus de cent ans après la bataille de Morhange, son souvenir est partout. Il vit dans les nécropoles du Saulnois : à Riche, à Conthil, à Dieuze, à Chicourt, à Lidrezing, à Frémery, à Vergaville et ailleurs.
Il vit au pied du mémorial inauguré en 1924 sur les hauteurs de Baronville, détruit en 1940 par les troupes hitlériennes et reconstruit à leurs frais à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille, notamment avec le concours du consul de la République Fédérale d'Allemagne de Nancy.
C'est aussi cela l'histoire de notre région. Une histoire partagée des deux côtés du Rhin, devenue une histoire d'amitié entre les peuples.
Une histoire si forte, si ancrée en chacun de nous, que nul ne peut l'effacer. Elle est notre identité, elle est nos racines. C'est toujours un honneur pour moi de la commémorer aux côtés de mes compatriotes lorrains.
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Il y a encore deux ans, je ne mesurais pas à quel point nos concitoyens sont attachés à leur histoire, avides de connaissance et animés d'un besoin profond de renouer avec une histoire personnelle et familiale enfouie dans les méandres de nos terres.
Aujourd'hui je sais la force de cet attachement. Plus encore je le comprends et le partage.
C'est pourquoi je vous remercie toutes et tous une nouvelle fois d'être présents à cette cérémonie pour que vivent et nous survivent l'histoire et la mémoire de la bataille de Morhange.
Source http://www.defense.gouv.fr, le 26 septembre 2016
Monsieur le représentant du conseil départemental,
Monsieur le maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les représentants du monde combattant,
Messieurs les porte-drapeaux,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Il y a un an, nous étions rassemblés à Riche, au nom d'une histoire et d'une mémoire dont l'écho nous réunit une nouvelle fois, ici à Château-Bréhain.
Chaque année, une ville marquée par la bataille de Morhange accueille cette commémoration. C'est une occasion de rappeler combien notre territoire porte l'empreinte de l'histoire de France, dans la diversité de ses lieux, dans le moindre de ses recoins.
La bataille de Morhange n'a laissé aucun vestige, aucune tranchée. Ici, en Lorraine, c'est l'étendue d'un vaste champ de bataille qui permet de mesurer l'ampleur des combats des 19 et 20 août 1914.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain - ses rues, sa place, sa nécropole, son ossuaire - qui nous conte l'histoire de cette bataille, ce « prélude de la bataille de la Marne », comme l'a écrit le maréchal Foch dans ses Mémoires.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain qui nous dit ce que furent le courage des soldats, le sacrifice des hommes. Ceux de la IIe armée, dirigée par le général Castelnau. Plus de 5 000 sont morts sous le feu ennemi.
Aujourd'hui, c'est Château-Bréhain qui nous rappelle la résistance des habitants, de ces Lorrains contraints d'inhumer les corps gisants sur la terre depuis plusieurs jours, victimes des combats sanglants des 19 et 20 août 1914.
L'année 2016 ne marque pas le centenaire de la bataille de Morhange mais elle est de ces batailles, de ces faits dans l'histoire qui méritent la commémoration, le rassemblement et le partage des mémoires, au-delà des grands anniversaires.
C'est la force et l'honneur de la mission qui m'a été confiée.
Rendre hommage aux blessés, aux sacrifiés. Raviver une histoire qui fait notre identité, celle de notre région, celle de notre pays. Se souvenir, toujours. N'oublier, jamais.
Je remercie monsieur le maire de m'avoir convié à cette cérémonie à laquelle j'ai répondu présent avec un sentiment de responsabilité.
Une responsabilité face à cette terre, champ de bataille, creuset d'histoires individuelles qui ont croisé celle de la France, et de mémoires plurielles et vives qui irriguent encore notre région.
Plus de cent ans après la bataille de Morhange, son souvenir est partout. Il vit dans les nécropoles du Saulnois : à Riche, à Conthil, à Dieuze, à Chicourt, à Lidrezing, à Frémery, à Vergaville et ailleurs.
Il vit au pied du mémorial inauguré en 1924 sur les hauteurs de Baronville, détruit en 1940 par les troupes hitlériennes et reconstruit à leurs frais à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille, notamment avec le concours du consul de la République Fédérale d'Allemagne de Nancy.
C'est aussi cela l'histoire de notre région. Une histoire partagée des deux côtés du Rhin, devenue une histoire d'amitié entre les peuples.
Une histoire si forte, si ancrée en chacun de nous, que nul ne peut l'effacer. Elle est notre identité, elle est nos racines. C'est toujours un honneur pour moi de la commémorer aux côtés de mes compatriotes lorrains.
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Il y a encore deux ans, je ne mesurais pas à quel point nos concitoyens sont attachés à leur histoire, avides de connaissance et animés d'un besoin profond de renouer avec une histoire personnelle et familiale enfouie dans les méandres de nos terres.
Aujourd'hui je sais la force de cet attachement. Plus encore je le comprends et le partage.
C'est pourquoi je vous remercie toutes et tous une nouvelle fois d'être présents à cette cérémonie pour que vivent et nous survivent l'histoire et la mémoire de la bataille de Morhange.
Source http://www.defense.gouv.fr, le 26 septembre 2016