Texte intégral
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Député-Président du conseil départemental,
Monsieur le Député-maire de Sarrebourg,
Monsieur le maire de Phalsbourg,
Madame la conseillère régionale,
Mesdames et messieurs les élus,
Monsieur le Recteur d'Académie,
Monsieur l'Inspecteur d'Académie,
Monsieur le Proviseur,
Mesdames et messieurs les enseignants,
Mesdames et Messieurs,
Chers élèves,
C'est avec beaucoup de plaisir que je m'exprime devant vous aujourd'hui et je veux avant toute chose vous remercier de m'accueillir.
Je voudrais aussi vous rassurer. En ce jour de rentrée scolaire, je ne suis pas venu vous faire un cours d'histoire. Mais je vous parlerai en revanche d'Education et d'Histoire.
Une Histoire écrite par des femmes et des hommes aux itinéraires singuliers et aux destins exceptionnels.
Je m'efforce, chaque fois que j'en ai l'occasion, de mettre en lumière ces parcours individuels qui font la richesse et la diversité de nos mémoires.
En effet, apprendre l'histoire, ce n'est pas apprendre un récit national. C'est avant tout interroger, questionner, douter, affuter son esprit critique.
C'est aussi en développant cette propension à nous interroger que nous saurons mener la lutte contre les fauteurs de haine et de violence, contre les falsificateurs de l'Histoire.
Je sais les personnels pédagogiques pleinement investis dans cette mission. Je veux les remercier pour leur engagement et leur foi en l'école de la République.
J'ai moi-même une foi infaillible en cette institution, que j'aimerais partager avec vous.
D'abord parce que l'Education doit être accessible à tous.
C'est notamment ce dont témoigne la mise en place du Dispositif de Scolarisation qui m'a été présenté tout à l'heure. Il nous dit que l'Education, le savoir, l'éveil à la citoyenneté, la République n'excluent personne.
Je veux tout particulièrement souligner l'investissement de monsieur Kocher, maire de Phalsbourg, dans ce projet.
Ensuite, j'ai foi en l'école parce qu'elle est un lieu unique d'échanges et de socialisation où la mixité sociale côtoie le métissage.
Là aussi, le dispositif DISSCO permet de mettre en relation de jeunes élèves avec des camarades confrontés à de grandes difficultés, favorisant ainsi l'ouverture d'esprit et la tolérance.
Enfin, j'ai foi en l'école, ce lieu où nos enfants sont amenés à s'interroger sur leur appartenance à la Nation.
C'est ici, dans les écoles, dans les classes, qu'ils trouveront des réponses à leurs questions : qu'est-ce qui me relie à l'histoire de mon pays ? À la Nation d'aujourd'hui ? Que veut dire être un citoyen français ? Pourquoi avons-nous fait l'Europe ? Quelles valeurs suis-je prêt ou prête à défendre ?
Je sais que la tâche est difficile pour vous tous, surtout quand on fait face à des discriminations, des inégalités, des désillusions qui semblent pouvoir fragiliser le projet républicain.
C'est pourquoi je souhaitais aussi être présent aujourd'hui : pour rappeler que l'Etat s'engage pleinement à vos côtés.
D'abord à travers l'action de la ministre de l'Education nationale bien sûr.
Mais je crois que le ministère de la Défense a aussi un rôle à jouer dans la consolidation de ce projet républicain et dans la promotion du vivre-ensemble.
La Défense et l'Education se retrouvent habituellement autour des thèmes de la jeunesse et de l'enjeu de transmission de la mémoire et des valeurs.
Le travail de ces ministères, mené en pleine collaboration, permet de conduire les scolaires sur des lieux de mémoire, de faire entrer l'histoire de la République et ses valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité dans les salles de cours.
Voilà ce que je tenais à vous dire. Je ne serai pas plus long. Je souhaite que cette cité scolaire Erckmann Chatrian constitue pour les élèves un cadre agréable pour apprendre et développer leurs consciences citoyennes.
Et je ne doute pas que chacun d'entre vous, chacun à son niveau, chacun selon ses moyens, saura les accompagner dans cette voie.
Je vous remercie.
Source http://www.defense.gouv.fr, le 27 septembre 2016