Texte intégral
Monsieur le Député, une bonne partie de votre question, vous en conviendrez, touchait aux conséquences éventuelles du Brexit pour la France et l'Europe en ce qui concerne les activités financières. C'est à cette partie de votre question que je souhaite répondre.
Vous le savez, nous n'avons pas souhaité - et vous non plus, je pense - que le peuple britannique se prononce en faveur du Brexit. Après l'avoir fait, il doit maintenant en tirer toutes les conséquences. Nous trouvons que la Première ministre britannique prend beaucoup de temps, peut-être un peu trop, avant d'engager les négociations. Mais, si cela lui permet de se préparer, cela nous permet aussi, du côté européen et français, de faire de même.
Monsieur le Député, en parlant d'une «France molle», vous avez, de manière inconsidérée, porté un jugement presque injurieux envers l'ensemble des acteurs français de la place de Paris, qui se sont immédiatement mobilisés pour faire en sorte que l'argument de l'attractivité de Paris, dès aujourd'hui, puisse être avancé et permette de convaincre - car nous n'allons pas les y contraindre - un certain nombre de grands sièges financiers installés à Londres de venir s'établir en France ou de transférer des activités en France.
Nous avons ouvert des guichets uniques, avec la région Île-de-France et Mme Pécresse, avec la mairie de Paris et Mme Hidalgo, ainsi qu'avec l'ensemble des ministères et des services concernés, pour faciliter la réimplantation et l'accueil d'un certain nombre de ceux qui travaillent là-bas.
Nous proposerons, dans le projet de loi de finances - peut-être le voterez-vous -, un certain nombre de dispositions visant à renforcer l'attractivité et faciliter l'installation de jeunes ou de moins jeunes qui travaillent au Royaume-Uni et qui voudraient venir en France.
Vous avez encore quelque temps pour modifier votre jugement et voter le projet de loi de finances.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2016
Vous le savez, nous n'avons pas souhaité - et vous non plus, je pense - que le peuple britannique se prononce en faveur du Brexit. Après l'avoir fait, il doit maintenant en tirer toutes les conséquences. Nous trouvons que la Première ministre britannique prend beaucoup de temps, peut-être un peu trop, avant d'engager les négociations. Mais, si cela lui permet de se préparer, cela nous permet aussi, du côté européen et français, de faire de même.
Monsieur le Député, en parlant d'une «France molle», vous avez, de manière inconsidérée, porté un jugement presque injurieux envers l'ensemble des acteurs français de la place de Paris, qui se sont immédiatement mobilisés pour faire en sorte que l'argument de l'attractivité de Paris, dès aujourd'hui, puisse être avancé et permette de convaincre - car nous n'allons pas les y contraindre - un certain nombre de grands sièges financiers installés à Londres de venir s'établir en France ou de transférer des activités en France.
Nous avons ouvert des guichets uniques, avec la région Île-de-France et Mme Pécresse, avec la mairie de Paris et Mme Hidalgo, ainsi qu'avec l'ensemble des ministères et des services concernés, pour faciliter la réimplantation et l'accueil d'un certain nombre de ceux qui travaillent là-bas.
Nous proposerons, dans le projet de loi de finances - peut-être le voterez-vous -, un certain nombre de dispositions visant à renforcer l'attractivité et faciliter l'installation de jeunes ou de moins jeunes qui travaillent au Royaume-Uni et qui voudraient venir en France.
Vous avez encore quelque temps pour modifier votre jugement et voter le projet de loi de finances.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2016