Point de presse de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, sur les relations entre les deux rives de la Méditerranée, à Marseille le 28 octobre 2016.

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Circonstance : 13e réunion du Dialogue 5+5 sur la Méditerranée occidentale, à Marseille le 28 octobre 2016

Texte intégral

Q - Quelle est l'importance de ce rendez-vous ?
R - C'est important que les pays du nord et du sud de la Méditerranée parlent ensemble sur toutes les questions qui leur sont communes. Celles-ci traitent de la lutte contre le terrorisme, de la lutte contre la radicalisation, des migrations, du développement mais aussi de solidarité et des questions d'environnement - dans quelques jours le Maroc va prendre la présidence de la COP.
Tous ces enjeux sont des enjeux communs. Nous avons ce format 5+5 qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et Malte et nos voisins du sud : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et la Libye qui dialoguent ensemble. Et ce groupe est co-présidé par la France et par le Maroc. Tous les deux ans cette présidence change et nous allons décider qui présidera la prochaine fois.
Ce qui est très intéressant c'est que nous ayons pu choisir ensemble la ville de Marseille, la métropole Marseille Aix Provence. C'est un message pour tous les habitants de cette région que Marseille est une grand métropole méditerranéenne qui a un rôle à jouer et qui, j'en suis sûr, le jouera dans les années à venir. Avec beaucoup d'atouts et de capacités. Elle s'est donnée, maintenant, les moyens de son développement et c'est pour moi une grande satisfaction.
Le fait que les pays du nord et du sud de la Méditerranée se retrouvent ici, c'est un message d'espoir. Bien entendu, nous allons aborder toutes les questions dont celle de la crise libyenne avec les problèmes de sécurité et les problèmes migratoires. Ce sera l'un des thèmes mais pas le seul.
Il est aussi important d'aborder tout ce qui va redonner de l'espoir à la jeunesse de nos pays. Nous allons parler de la formation des jeunes. Il ne suffit pas de lutter contre la radicalisation, il faut apporter de l'espoir. Et l'espoir c'est le développement, l'éducation, la formation et c'est l'un des thèmes centraux de notre rencontre. Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 novembre 2016