Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez rappelé la décision du peuple américain, après une campagne intense, âpre et qui parfois a pu nous surprendre - mais c'est la démocratie américaine - elle a désigné Donald Trump, président des États-Unis. C'est bien sûr un choix que nous respectons. Le président de la République a adressé ses félicitations et rappelé la volonté de la France de continuer à rester un partenaire des États-Unis. Nous sommes le plus vieil allié des États-Unis et nous entendons le rester. C'est en tout cas le message que nous adressons au peuple américain.
En même temps, il est vrai qu'un nouveau président arrive avec des engagements qu'il a pris, dont certains nécessitent une clarification. À l'évidence, l'Administration américaine va être profondément transformée, 4.000 personnes vont changer de poste, c'est le «spoil system», c'est le système américain.
Le président prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, je ne fais que rappeler cela, ce qui nous laisse un peu de temps. Nous n'avions pas attendu l'élection pour contacter les équipes, aussi bien celles d'Hillary Clinton que celle de Donald Trump pour essayer de comprendre ce qu'était la stratégie des candidats et, s'ils étaient élus, quelle était leur politique.
Les questions que nous voulons poser et clarifier concernent notamment celles que vous avez évoquées : l'accord de Paris qui est un accord historique, Donald Trump a dit qu'il voulait le dénoncer ; l'accord avec l'Iran sur le nucléaire qui est un accord de paix, un accord multilatéral, il a dit qu'il voulait aussi le dénoncer. Ce n'est pas sans conséquences. Vous avez aussi rappelé l'OTAN et les traités de libre-échange. Quelles seront les conséquences économiques de tout cela ?
Aussi il faut parler avec le président Trump, il y a des clarifications à obtenir. Mais la France veut rester elle-même, avec ses principes, avec ses valeurs, avec sa stratégie et son indépendance. Elle veut continuer sa mission de membre permanent du conseil de sécurité et un membre actif de l'Union européenne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2016
Monsieur le Député,
Vous avez rappelé la décision du peuple américain, après une campagne intense, âpre et qui parfois a pu nous surprendre - mais c'est la démocratie américaine - elle a désigné Donald Trump, président des États-Unis. C'est bien sûr un choix que nous respectons. Le président de la République a adressé ses félicitations et rappelé la volonté de la France de continuer à rester un partenaire des États-Unis. Nous sommes le plus vieil allié des États-Unis et nous entendons le rester. C'est en tout cas le message que nous adressons au peuple américain.
En même temps, il est vrai qu'un nouveau président arrive avec des engagements qu'il a pris, dont certains nécessitent une clarification. À l'évidence, l'Administration américaine va être profondément transformée, 4.000 personnes vont changer de poste, c'est le «spoil system», c'est le système américain.
Le président prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, je ne fais que rappeler cela, ce qui nous laisse un peu de temps. Nous n'avions pas attendu l'élection pour contacter les équipes, aussi bien celles d'Hillary Clinton que celle de Donald Trump pour essayer de comprendre ce qu'était la stratégie des candidats et, s'ils étaient élus, quelle était leur politique.
Les questions que nous voulons poser et clarifier concernent notamment celles que vous avez évoquées : l'accord de Paris qui est un accord historique, Donald Trump a dit qu'il voulait le dénoncer ; l'accord avec l'Iran sur le nucléaire qui est un accord de paix, un accord multilatéral, il a dit qu'il voulait aussi le dénoncer. Ce n'est pas sans conséquences. Vous avez aussi rappelé l'OTAN et les traités de libre-échange. Quelles seront les conséquences économiques de tout cela ?
Aussi il faut parler avec le président Trump, il y a des clarifications à obtenir. Mais la France veut rester elle-même, avec ses principes, avec ses valeurs, avec sa stratégie et son indépendance. Elle veut continuer sa mission de membre permanent du conseil de sécurité et un membre actif de l'Union européenne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2016