Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous m'avez posé deux questions mais je ne répondrai qu'à une, vous le comprendrez.
Vous avez abordé la question de la situation en Turquie. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer hier, mais je réponds bien volontiers à votre question. Ce midi, je me suis entretenu avec le ministre turc des affaires étrangères. Nous avons abordé tous les sujets en toute franchise : la situation en Syrie, la protection de la frontière syrienne, les difficultés rencontrées avec les Kurdes syriens et, bien évidemment, la question de la situation intérieure de la Turquie.
Vous avez rappelé à juste titre que la Turquie est membre du Conseil de l'Europe, ce qui implique des devoirs, des obligations, l'attachement à un certain nombre de principes, comme la France. Je l'ai dit en toute sincérité à mon homologue turc.
Je comprends que la Turquie soit victime du terrorisme, c'est un fait, que ce soit Daech ou le PKK qui est considéré par la France et aussi par l'Union européenne comme un mouvement terroriste.
En même temps, on ne peut combattre qu'en respectant l'État de droit et vous avez effectivement évoqué un certain nombre de situations : arrestations de députés notamment kurdes du parti HDP qui est représenté au parlement, et d'autres arrestations notamment celles de journalistes et cette situation nous inquiète.
Concernant la question kurde, nous souhaitons le dialogue. Ce dialogue a eu lieu dans le passé et il a été interrompu. Il faut le reprendre, c'est en tout cas notre souhait. Un dialogue avec la société civile, les partis politiques, les syndicats et bien entendu, avec le groupe parlementaire des 50 députés du parlement turc.
C'est la position de la France. Nous l'avons dit avec franchise, sincérité, toujours en respect de nos engagements et des valeurs qui sont celles de notre pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2016
Monsieur le Député,
Vous m'avez posé deux questions mais je ne répondrai qu'à une, vous le comprendrez.
Vous avez abordé la question de la situation en Turquie. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer hier, mais je réponds bien volontiers à votre question. Ce midi, je me suis entretenu avec le ministre turc des affaires étrangères. Nous avons abordé tous les sujets en toute franchise : la situation en Syrie, la protection de la frontière syrienne, les difficultés rencontrées avec les Kurdes syriens et, bien évidemment, la question de la situation intérieure de la Turquie.
Vous avez rappelé à juste titre que la Turquie est membre du Conseil de l'Europe, ce qui implique des devoirs, des obligations, l'attachement à un certain nombre de principes, comme la France. Je l'ai dit en toute sincérité à mon homologue turc.
Je comprends que la Turquie soit victime du terrorisme, c'est un fait, que ce soit Daech ou le PKK qui est considéré par la France et aussi par l'Union européenne comme un mouvement terroriste.
En même temps, on ne peut combattre qu'en respectant l'État de droit et vous avez effectivement évoqué un certain nombre de situations : arrestations de députés notamment kurdes du parti HDP qui est représenté au parlement, et d'autres arrestations notamment celles de journalistes et cette situation nous inquiète.
Concernant la question kurde, nous souhaitons le dialogue. Ce dialogue a eu lieu dans le passé et il a été interrompu. Il faut le reprendre, c'est en tout cas notre souhait. Un dialogue avec la société civile, les partis politiques, les syndicats et bien entendu, avec le groupe parlementaire des 50 députés du parlement turc.
C'est la position de la France. Nous l'avons dit avec franchise, sincérité, toujours en respect de nos engagements et des valeurs qui sont celles de notre pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2016