Texte intégral
Les Américains ont élu un nouveau président. Le président de la République, qui s'est entretenu avec Donald Trump vendredi, lui a exprimé nos attentes, notre volonté de dialoguer avec la future administration américaine dans le respect de nos valeurs et de nos intérêts, ainsi que notre détermination à contribuer ensemble à la paix et à la sécurité dans le monde.
C'est le cas notamment s'agissant de la lutte contre le terrorisme, priorité absolue pour la France.
La France et les États-Unis sont des partenaires et des alliés. Cette alliance doit se poursuivre, et elle va se poursuivre, dans le respect de l'indépendance de chacun.
C'est ce que Jean-Marc Ayrault a dit lors de la réunion du Conseil des affaires étrangères, qui se tenait lundi - et non pas dimanche -, à Bruxelles, et au cours de laquelle la position de la France a évidemment été celle retenue par l'Union européenne.
C'est dans cet esprit que nous établissons des contacts avec l'équipe de transition du président élu, afin de pouvoir travailler avec la nouvelle équipe dès qu'elle sera en place.
Naturellement, la campagne électorale aux États-Unis a alimenté des incertitudes - vous y avez fait allusion -, des doutes quant aux positions à venir de la nouvelle administration américaine sur le changement climatique, le nucléaire iranien, la relation avec l'Union européenne, avec les Nations unies, avec l'OTAN - l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Il convient donc d'obtenir les clarifications nécessaires et de lever ces incertitudes ; nous disons que le plus tôt sera le mieux et nous jugerons sur pièces.
La position de la France est claire : les engagements internationaux doivent être respectés, en matière de sécurité collective comme pour ce qui est de l'Accord de Paris sur le climat. Dans ce contexte, l'Europe doit être plus encore qu'auparavant en mesure de prendre son destin en main pour affronter les défis auxquels elle fait face, pour assurer sa sécurité, pour jouer pleinement son rôle dans le monde. C'est le sens des priorités qui ont été fixées à l'échelle européenne, en particulier s'agissant des enjeux de sécurité et de défense communes, sur lesquels Jean-Yves Le Drian et Jean-Marc Ayrault se sont exprimés lundi.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2016
C'est le cas notamment s'agissant de la lutte contre le terrorisme, priorité absolue pour la France.
La France et les États-Unis sont des partenaires et des alliés. Cette alliance doit se poursuivre, et elle va se poursuivre, dans le respect de l'indépendance de chacun.
C'est ce que Jean-Marc Ayrault a dit lors de la réunion du Conseil des affaires étrangères, qui se tenait lundi - et non pas dimanche -, à Bruxelles, et au cours de laquelle la position de la France a évidemment été celle retenue par l'Union européenne.
C'est dans cet esprit que nous établissons des contacts avec l'équipe de transition du président élu, afin de pouvoir travailler avec la nouvelle équipe dès qu'elle sera en place.
Naturellement, la campagne électorale aux États-Unis a alimenté des incertitudes - vous y avez fait allusion -, des doutes quant aux positions à venir de la nouvelle administration américaine sur le changement climatique, le nucléaire iranien, la relation avec l'Union européenne, avec les Nations unies, avec l'OTAN - l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Il convient donc d'obtenir les clarifications nécessaires et de lever ces incertitudes ; nous disons que le plus tôt sera le mieux et nous jugerons sur pièces.
La position de la France est claire : les engagements internationaux doivent être respectés, en matière de sécurité collective comme pour ce qui est de l'Accord de Paris sur le climat. Dans ce contexte, l'Europe doit être plus encore qu'auparavant en mesure de prendre son destin en main pour affronter les défis auxquels elle fait face, pour assurer sa sécurité, pour jouer pleinement son rôle dans le monde. C'est le sens des priorités qui ont été fixées à l'échelle européenne, en particulier s'agissant des enjeux de sécurité et de défense communes, sur lesquels Jean-Yves Le Drian et Jean-Marc Ayrault se sont exprimés lundi.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2016