Texte intégral
S'agissant du commerce extérieur, j'ai eu l'occasion de m'exprimer hier lors de la présentation des chiffres, et je l'ai fait à plus de vingt reprises devant le Parlement pour présenter systématiquement l'évolution de la situation. Les chiffres pour 2016, vous avez raison, ne sont pas bons. Nous constatons une dégradation de la balance commerciale mais aussi de la balance des services que, pour la deuxième fois depuis l'an dernier, nous présentons pour disposer ensemble d'une vraie approche de la réalité de notre pays et de son insertion dans la mondialisation.
En définitive, le déficit est de 48 milliards d'euros sur les biens, tandis que nous sommes à peu près à l'équilibre sur les services, après un excédent l'an dernier de plus de 8 milliards, l'évolution étant due principalement à celle du tourisme.
Mais vous oubliez de dire, et je le regrette, que lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, le déficit était à plus de 70 milliards d'euros. Un tiers du déficit a été résorbé pendant ce quinquennat, alors que la part de marché française, qui était de plus de 5% au début des années 2000, a subi une érosion permanente tout au long des dix années de pouvoir de la droite.
Nous avons assisté sous ce quinquennat à une stabilisation de la part de marché des entreprises françaises dans le monde, à 3,5% en moyenne. C'est un des succès de notre diplomatie économique. Le nombre des entreprises exportatrices n'a cessé d'augmenter : de 117.000 en 2011, elles sont passées à 124.000 l'an dernier. Il y a des situations difficiles, un effort de redressement à poursuivre, mais aussi des éléments de stabilité et une diplomatie économique qui a répondu présente tout au long de ces années.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2017