Texte intégral
Ce lundi 10 décembre, des milliers d'enseignants et personnels de l'Education nationale sont en grève à l'appel de plusieurs syndicats et manifestent à Paris et dans de nombreuses villes de province.
Ils revendiquent l'amélioration de leurs conditions de travail et d'encadrement des élèves et des étudiants, et plus de temps pour mieux lutter contre l'échec scolaire, l'exclusion, afin d'assurer la réussite de tous.
Leur action se situe donc clairement, dans la perspective d'une transformation progressiste du système éducatif. Je souscris pleinement à cet objectif.
Le service public d'enseignement a su, ces dernières années, ouvrir le secondaire à l'ensemble des jeunes, conduire plus de 60 % d'une classe d'âge au baccalauréat et ouvrir les portes de l'université à un jeune sur deux.
Pour les jeunes, pour la nation, j'ai la conviction qu'il faut faire encore davantage.
Les enseignants, les personnels demandent précisément au gouvernement d'ouvrir des négociations sur ces revendications : ils doivent donc être entendus.
Au-delà, je pense que développer, transformer, démocratiser le service public d'enseignement est l'affaire de tous, et qu'un débat doit s'engager dans la société tout entière sur cette question décisive pour l'avenir.
(source http://www.pcf.fr, le 12 décembre 2001)
Ils revendiquent l'amélioration de leurs conditions de travail et d'encadrement des élèves et des étudiants, et plus de temps pour mieux lutter contre l'échec scolaire, l'exclusion, afin d'assurer la réussite de tous.
Leur action se situe donc clairement, dans la perspective d'une transformation progressiste du système éducatif. Je souscris pleinement à cet objectif.
Le service public d'enseignement a su, ces dernières années, ouvrir le secondaire à l'ensemble des jeunes, conduire plus de 60 % d'une classe d'âge au baccalauréat et ouvrir les portes de l'université à un jeune sur deux.
Pour les jeunes, pour la nation, j'ai la conviction qu'il faut faire encore davantage.
Les enseignants, les personnels demandent précisément au gouvernement d'ouvrir des négociations sur ces revendications : ils doivent donc être entendus.
Au-delà, je pense que développer, transformer, démocratiser le service public d'enseignement est l'affaire de tous, et qu'un débat doit s'engager dans la société tout entière sur cette question décisive pour l'avenir.
(source http://www.pcf.fr, le 12 décembre 2001)