Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, vous rentrez du G20. Etes-vous très insatisfait de la façon dont cela s'est passé avez vos partenaires américains ?
Michel SAPIN : "Le G20, c'était le G20. Aujourd'hui c'est une réunion de l'Eurogroupe, et nos partenaires américains ne sont pas dans l'Eurogroupe. Aujourd'hui nous travaillerons principalement sur la question de la Grèce.
Je vois que certains considèrent que nous avons encore du temps devant nous. Nous ne sommes certes pas à un moment où tout s'écroulerait si nous ne faisions rien, mais je pense que l'Europe et la Grèce ont besoin que nous avancions, que l'on montre la direction, que l'on montre qu'il y a des solutions qui doivent être mises en place, à la fois pour le bien de la Grèce et pour la cohérence de l'Europe. C'est de cela dont je souhaite m'entretenir avec mes collègues.
Q - Vous avez déjà des mesures précises en tête ?
Michel SAPIN : Le travail est fait par les organisations dont c'est la compétence. Mais il y a un moment donné où les ministres doivent s'exprimer. On n'est pas là uniquement pour dire aux autres de travailler, mais aussi pour prendre nos responsabilités.
Q - S'il n'y a pas d'accord aujourd'hui, cela soulève des risques ?
Michel SAPIN : La situation actuelle de la Grèce n'a rien à voir avec la situation de l'été 2015. Le drame est derrière nous, nous l'avons surmonté ensemble. Nous avons maintenant des solutions devant nous. Mais la Grèce a besoin de cette visibilité. La Grèce a besoin de cette stabilité. Les acteurs économiques grecs ont besoin d'y voir clair dans les mois et années qui viennent. C'est ce à quoi il faut pouvoir répondre rapidement aujourd'hui.
Q - Avez-vous parlé de l'avenir de M. Dijsselbloem ?
Michel SAPIN : M. Dijsselbloem est président de l'Eurogroupe. Il sera président cette fois-ci. Il le sera certainement aussi la fois suivante.
Q - Qu'attendez-vous de la notification britannique ?
Michel SAPIN : Je dirais « enfin » ! Nous attendions tous que la négociation puisse commencer, dès lors que le Brexit avait été voté et que nous devions respecter la volonté du peuple britannique. Les autorités britanniques ont eu du temps pour se préparer. Enfin on va entrer dans le vif du sujet ! Je souhaite qu'on le fasse de manière constructive des deux côtés.
Merci".
Source http://www.rpfrance.eu, le 21 mars 2017
Michel SAPIN : "Le G20, c'était le G20. Aujourd'hui c'est une réunion de l'Eurogroupe, et nos partenaires américains ne sont pas dans l'Eurogroupe. Aujourd'hui nous travaillerons principalement sur la question de la Grèce.
Je vois que certains considèrent que nous avons encore du temps devant nous. Nous ne sommes certes pas à un moment où tout s'écroulerait si nous ne faisions rien, mais je pense que l'Europe et la Grèce ont besoin que nous avancions, que l'on montre la direction, que l'on montre qu'il y a des solutions qui doivent être mises en place, à la fois pour le bien de la Grèce et pour la cohérence de l'Europe. C'est de cela dont je souhaite m'entretenir avec mes collègues.
Q - Vous avez déjà des mesures précises en tête ?
Michel SAPIN : Le travail est fait par les organisations dont c'est la compétence. Mais il y a un moment donné où les ministres doivent s'exprimer. On n'est pas là uniquement pour dire aux autres de travailler, mais aussi pour prendre nos responsabilités.
Q - S'il n'y a pas d'accord aujourd'hui, cela soulève des risques ?
Michel SAPIN : La situation actuelle de la Grèce n'a rien à voir avec la situation de l'été 2015. Le drame est derrière nous, nous l'avons surmonté ensemble. Nous avons maintenant des solutions devant nous. Mais la Grèce a besoin de cette visibilité. La Grèce a besoin de cette stabilité. Les acteurs économiques grecs ont besoin d'y voir clair dans les mois et années qui viennent. C'est ce à quoi il faut pouvoir répondre rapidement aujourd'hui.
Q - Avez-vous parlé de l'avenir de M. Dijsselbloem ?
Michel SAPIN : M. Dijsselbloem est président de l'Eurogroupe. Il sera président cette fois-ci. Il le sera certainement aussi la fois suivante.
Q - Qu'attendez-vous de la notification britannique ?
Michel SAPIN : Je dirais « enfin » ! Nous attendions tous que la négociation puisse commencer, dès lors que le Brexit avait été voté et que nous devions respecter la volonté du peuple britannique. Les autorités britanniques ont eu du temps pour se préparer. Enfin on va entrer dans le vif du sujet ! Je souhaite qu'on le fasse de manière constructive des deux côtés.
Merci".
Source http://www.rpfrance.eu, le 21 mars 2017