Texte intégral
La ministre de lenvironnement, de lénergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat a présenté une communication relative au bilan de lapplication de la loi de transition énergétique pour la croissance verte et stratégies dapplication.
La dynamique créée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, du 17 avril 2015, a placé la France, quelques mois avant la COP 21, à lavant-garde de la lutte contre le changement climatique et lui a donné une forte légitimité pour porter le message universel de lAccord de Paris. La France est ainsi pionnière dans lapplication de lAccord de Paris et a une responsabilité particulière pour maintenir la dynamique de cet accord.
Cette loi fixe lobjectif datteindre 32 % dénergies renouvelables dans la consommation finale dénergie dici 2030 et de réduire celle-ci de 50 % en 2050 par rapport à 2012.
Les nombreux textes dapplication sont désormais quasiment tous publiés :
- 100 % des 19 ordonnances ont été prises en Conseil des ministres et les lois autorisant leurs ratifications sont en cours dachèvement ;
- 98 % des décrets sur un total considérable de 162 mesures à prendre ont été soumis au Conseil dEtat ou mis en signature, et 95 % sont publiés.
Les grands outils de planification sont en place :
la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) a été publiée en novembre 2015.
la programmation pluriannuelle de lénergie (PPE) du 28 octobre 2016 donne aux filières de lélectricité, du gaz et de la chaleur renouvelables la visibilité nécessaire pour ce développement, avec un calendrier prévisionnel des appels doffres.
les PPE de Corse, de Guyane et de la Réunion sont publiées ; celles de Guadeloupe et de Mayotte le seront dans les prochains jours ; la PPE de la Martinique est en cours dexamen par lAutorité environnementale.
le Plan de réduction des émissions de polluants atmosphérique (PREPA) et la stratégie nationale de mobilisation de la biomasse seront publiés dans les prochaines semaines.
Pour la première fois, la stratégie énergétique de la France a fait lobjet dun débat ouvert avec la société civile qui sest poursuivi dans son application. Pour favoriser la démocratie participative, le décret créant le droit dinitiative citoyenne pour les projets dinvestissement de plus de 10 M sera publié dans les prochains jours.
Lapplication de loi a été portée par un accompagnement technique et un soutien financier inédits concernant tous les secteurs économiques (bâtiments, transports, industrie ), mais également les citoyens et les territoires :
le fonds de financement de la transition énergétique : 750 M pour appuyer les actions de plus de 550 territoires à énergie positive, consolider plusieurs programmes de recherche dédiés à la transition écologique, soutenir les entreprises innovantes de la Green tech verte et réaliser des investissements dans les exploitations agricoles pour limiter les rejets dammoniac et améliorer la qualité de lair ;
le crédit dimpôt transition énergétique de 30 % pour favoriser les travaux déconomies dénergie ;
des actions pour une agriculture toujours plus respectueuse de lenvironnement : tarifs dachat délectricité adaptés à la méthanisation agricole et contribuant à la diversification des revenus des exploitants ; simplification des démarches administratives dautorisation avec le permis unique environnemental ;
le dispositif des certificats déconomie dénergie : une partie de lobligation faite aux fournisseurs dénergie de financer des économies dénergie est désormais dédiée à la lutte contre la précarité énergétique ; le décret qui fixe le volume dobligation pour la période 2018-2020 sera publié prochainement ;
le soutien à lachat de véhicules propres grâce à une aide allant jusquà 10 000 pour remplacer les véhicules diesel anciens et linstallation de bornes électriques ;
le programme des investissements davenir : 500 M engagés pour soutenir linnovation dans les technologies bas-carbone.
Le Gouvernement est pionnier pour la finance verte :
la France a émis, le 24 janvier, la première obligation verte souveraine à hauteur de 7 milliards deuros avec plus de 23 milliards doffres par plus de 200 établissements financiers, intermédiaires et investisseurs français et étrangers, traduisant lengouement pour le financement de la politique environnementale de la France ;
La France a fixé ses objectifs en matière de tarification du carbone dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte avec 56 par tonne de carbone en 2020 et 100 en 2030 ;
Des avancées majeures ont été obtenues dans le domaine de léconomie circulaire et de la lutte contre toutes les pollutions :
linterdiction des sacs de caisse à usage unique est effective depuis le 1er juillet 2016. Depuis le 1er janvier 2017, les sacs « fruits et légumes » ont été remplacés par des sacs composés de matières végétales et compostables ;
depuis le 1er janvier 2017, les pesticides ne sont plus autorisés pour lentretien des espaces verts, des forêts, des voiries ou des promenades accessibles au public ; la vente de pesticides dans les jardineries ne se fait plus en libre-service.
Les résultats de lapplication de la loi sont déjà significatifs :
la puissance éolienne et solaire installée a augmenté de 25 % : les énergies renouvelables électriques peuvent représenter désormais, à la pointe de midi, léquivalent de la puissance de 6 réacteurs nucléaires. Par rapport à 2013, les emplois éoliens ont crû de 33,3 %, soit 36 20 emplois supplémentaires ;
les projets de chaleur renouvelable et de récupération aidés par le Fonds chaleur ont augmenté de près de 30 % ;
le seuil de 100 000 véhicules électriques a été franchi début 2017. 15 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sont installées et plus de 5 millions dexemplaires de certificats de qualité de lair ont déjà été délivré ; les 554 territoires à énergie positive pour la croissance verte représentent plus de 15 000 communes (métropole et outre-mer) et concernent plus de 40 millions de Français.
La dynamique créée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, du 17 avril 2015, a placé la France, quelques mois avant la COP 21, à lavant-garde de la lutte contre le changement climatique et lui a donné une forte légitimité pour porter le message universel de lAccord de Paris. La France est ainsi pionnière dans lapplication de lAccord de Paris et a une responsabilité particulière pour maintenir la dynamique de cet accord.
Cette loi fixe lobjectif datteindre 32 % dénergies renouvelables dans la consommation finale dénergie dici 2030 et de réduire celle-ci de 50 % en 2050 par rapport à 2012.
Les nombreux textes dapplication sont désormais quasiment tous publiés :
- 100 % des 19 ordonnances ont été prises en Conseil des ministres et les lois autorisant leurs ratifications sont en cours dachèvement ;
- 98 % des décrets sur un total considérable de 162 mesures à prendre ont été soumis au Conseil dEtat ou mis en signature, et 95 % sont publiés.
Les grands outils de planification sont en place :
la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) a été publiée en novembre 2015.
la programmation pluriannuelle de lénergie (PPE) du 28 octobre 2016 donne aux filières de lélectricité, du gaz et de la chaleur renouvelables la visibilité nécessaire pour ce développement, avec un calendrier prévisionnel des appels doffres.
les PPE de Corse, de Guyane et de la Réunion sont publiées ; celles de Guadeloupe et de Mayotte le seront dans les prochains jours ; la PPE de la Martinique est en cours dexamen par lAutorité environnementale.
le Plan de réduction des émissions de polluants atmosphérique (PREPA) et la stratégie nationale de mobilisation de la biomasse seront publiés dans les prochaines semaines.
Pour la première fois, la stratégie énergétique de la France a fait lobjet dun débat ouvert avec la société civile qui sest poursuivi dans son application. Pour favoriser la démocratie participative, le décret créant le droit dinitiative citoyenne pour les projets dinvestissement de plus de 10 M sera publié dans les prochains jours.
Lapplication de loi a été portée par un accompagnement technique et un soutien financier inédits concernant tous les secteurs économiques (bâtiments, transports, industrie ), mais également les citoyens et les territoires :
le fonds de financement de la transition énergétique : 750 M pour appuyer les actions de plus de 550 territoires à énergie positive, consolider plusieurs programmes de recherche dédiés à la transition écologique, soutenir les entreprises innovantes de la Green tech verte et réaliser des investissements dans les exploitations agricoles pour limiter les rejets dammoniac et améliorer la qualité de lair ;
le crédit dimpôt transition énergétique de 30 % pour favoriser les travaux déconomies dénergie ;
des actions pour une agriculture toujours plus respectueuse de lenvironnement : tarifs dachat délectricité adaptés à la méthanisation agricole et contribuant à la diversification des revenus des exploitants ; simplification des démarches administratives dautorisation avec le permis unique environnemental ;
le dispositif des certificats déconomie dénergie : une partie de lobligation faite aux fournisseurs dénergie de financer des économies dénergie est désormais dédiée à la lutte contre la précarité énergétique ; le décret qui fixe le volume dobligation pour la période 2018-2020 sera publié prochainement ;
le soutien à lachat de véhicules propres grâce à une aide allant jusquà 10 000 pour remplacer les véhicules diesel anciens et linstallation de bornes électriques ;
le programme des investissements davenir : 500 M engagés pour soutenir linnovation dans les technologies bas-carbone.
Le Gouvernement est pionnier pour la finance verte :
la France a émis, le 24 janvier, la première obligation verte souveraine à hauteur de 7 milliards deuros avec plus de 23 milliards doffres par plus de 200 établissements financiers, intermédiaires et investisseurs français et étrangers, traduisant lengouement pour le financement de la politique environnementale de la France ;
La France a fixé ses objectifs en matière de tarification du carbone dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte avec 56 par tonne de carbone en 2020 et 100 en 2030 ;
Des avancées majeures ont été obtenues dans le domaine de léconomie circulaire et de la lutte contre toutes les pollutions :
linterdiction des sacs de caisse à usage unique est effective depuis le 1er juillet 2016. Depuis le 1er janvier 2017, les sacs « fruits et légumes » ont été remplacés par des sacs composés de matières végétales et compostables ;
depuis le 1er janvier 2017, les pesticides ne sont plus autorisés pour lentretien des espaces verts, des forêts, des voiries ou des promenades accessibles au public ; la vente de pesticides dans les jardineries ne se fait plus en libre-service.
Les résultats de lapplication de la loi sont déjà significatifs :
la puissance éolienne et solaire installée a augmenté de 25 % : les énergies renouvelables électriques peuvent représenter désormais, à la pointe de midi, léquivalent de la puissance de 6 réacteurs nucléaires. Par rapport à 2013, les emplois éoliens ont crû de 33,3 %, soit 36 20 emplois supplémentaires ;
les projets de chaleur renouvelable et de récupération aidés par le Fonds chaleur ont augmenté de près de 30 % ;
le seuil de 100 000 véhicules électriques a été franchi début 2017. 15 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sont installées et plus de 5 millions dexemplaires de certificats de qualité de lair ont déjà été délivré ; les 554 territoires à énergie positive pour la croissance verte représentent plus de 15 000 communes (métropole et outre-mer) et concernent plus de 40 millions de Français.