Texte intégral
Je me suis entretenu avec le président Essebsi pendant un long moment ce matin, je lui ai transmis l'amitié et la considération du président Macron. Je voulais faire observer que c'était aujourd'hui ma première visite de ministre des affaires étrangères hors de l'Europe, et ma première visite dans un pays arabe - ma première visite en dehors de Berlin, qui un point de passage amical et obligé.
Si je fais mon premier déplacement ici en Tunisie, c'est pour montrer que la Tunisie est prioritaire pour la France. C'est un enjeu d'amitié et de solidarité essentiel pour notre pays et pour le président Macron. Cela se traduit par le soutien que nous apportons aux réformes engagées par le gouvernement tunisien sous l'autorité du président Essebsi. Cela veut dire aussi que nous apportons toute notre détermination à l'action que mène la Tunisie contre le terrorisme, car nous sommes aussi liés dans ce combat. Cela veut dire aussi que nous sommes confiants dans la capacité de rebond de l'économie tunisienne et nous lui apporterons tout notre soutien.
Nous avons convenu, avec le président, de créer un haut conseil de coopération franco-tunisien, présidé annuellement par chacun de nos pays, par la plus haute autorité de l'État. Il a été convenu qu'à la fin de cette année, ce haut conseil serait mis en place ici à Tunis, en présence des deux présidents.
Voilà ce que je pouvais dire de cette rencontre qui a été très fructueuse.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 juin 2017