Texte intégral
J'ai plaisir à retrouver mon ami Messahel dans ses nouvelles fonctions de ministre des affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, et je l'en félicite. Et, j'ai plaisir à le retrouver moi-même dans mes nouvelles fonctions, pour une première rencontre que je tenais à faire très rapidement au sujet des relations entre l'Algérie et la France, dans le but d'ailleurs de préparer un déplacement du chef de l'État ici. Dans le but aussi d'activer les instances de partenariat que nous avons ensemble et de renforcer : je pense au prochain comité entre nos deux pays, comité de haut niveau présidé par nos deux Premiers ministres.
Nous allons, au cours de ce séjour, assez court mais important, renforcer nos liens, échanger sur des sujets de l'actualité régionale, je pense en particulier à la situation dans le Sahel, à la situation en Libye, à la situation au Moyen-Orient, mais aussi évoquer toute la relation bilatérale. Les sujets économiques bien sûr, qui nous attendent : il faut les reprendre et les pousser, ainsi que les dossiers culturels et éducatifs importants. Tout cela forge une relation historique, une relation amicale, et une relation que le président Macron souhaite voir repartir avec beaucoup de détermination. Il était venu ici lorsqu'il était candidat, et je suis le premier ministre de ce gouvernement en visite. J'entends bien que cette visite soit fructueuse et qu'elle soit anticipatrice d'autres visites, de mon ami Abdelkader à Paris mais aussi d'autres visites ministérielles, qui ne manqueront pas d'avoir lieu.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2017