Texte intégral
Le ministre de laction et des comptes publics a présenté une communication relative aux résultats de laudit de la Cour des comptes et à lorganisation des Etats généraux des comptes de la Nation.
Laudit de la Cour des comptes dresse un constat alarmant de la situation des finances publiques, soulignant notamment un déficit excessif (3,2 % au lieu de 2,8 % prévu dans le Programme de stabilité) et une situation budgétaire très difficile pour les années 2017 et 2018.
Avec un déficit public constamment supérieur à 3 % depuis 2008, la France est désormais lun des deux seuls pays de la zone euro en procédure de déficit public excessif.
La dette publique française est passée de 64,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2007, un niveau comparable à celui de lAllemagne alors, à 96,3 % en 2016, cest-à-dire plus de 30 points de PIB au-dessus de lendettement actuel de lAllemagne. Elle représente désormais près de 32 000 euros par habitant. Elle a même atteint, à la fin du premier trimestre 2017, 2 209,6 milliards deuros, soit 98,9 % du PIB.
Des mesures de gestion très sérieuses doivent être prises dès le second semestre 2017 pour parvenir à un retour de notre déficit public sous la barre des 3 %. À ce titre, des annulations de crédits seront prises dans les tout prochains jours pour financer les dépenses inéluctables et permettre datteindre un déficit public à 3 %.
Le ministre de laction et des comptes publics réunira le 6 juillet des Etats généraux des comptes de la Nation, avec lensemble des parties prenantes dont la mobilisation est essentielle au rétablissement de nos finances publiques : les parlementaires, les représentants des collectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale, les partenaires sociaux mais aussi les personnes engagées sur ce sujet dans la société civile.Au-delà de la mise en uvre de mesures de redressement budgétaires indispensables, il est impératif dengager des réformes structurelles dans lensemble des administrations publiques, en raisonnant par politique publique et non par acteur, afin de réduire le poids de nos dépenses publiques et le poids de notre endettement.
Laudit de la Cour des comptes dresse un constat alarmant de la situation des finances publiques, soulignant notamment un déficit excessif (3,2 % au lieu de 2,8 % prévu dans le Programme de stabilité) et une situation budgétaire très difficile pour les années 2017 et 2018.
Avec un déficit public constamment supérieur à 3 % depuis 2008, la France est désormais lun des deux seuls pays de la zone euro en procédure de déficit public excessif.
La dette publique française est passée de 64,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2007, un niveau comparable à celui de lAllemagne alors, à 96,3 % en 2016, cest-à-dire plus de 30 points de PIB au-dessus de lendettement actuel de lAllemagne. Elle représente désormais près de 32 000 euros par habitant. Elle a même atteint, à la fin du premier trimestre 2017, 2 209,6 milliards deuros, soit 98,9 % du PIB.
Des mesures de gestion très sérieuses doivent être prises dès le second semestre 2017 pour parvenir à un retour de notre déficit public sous la barre des 3 %. À ce titre, des annulations de crédits seront prises dans les tout prochains jours pour financer les dépenses inéluctables et permettre datteindre un déficit public à 3 %.
Le ministre de laction et des comptes publics réunira le 6 juillet des Etats généraux des comptes de la Nation, avec lensemble des parties prenantes dont la mobilisation est essentielle au rétablissement de nos finances publiques : les parlementaires, les représentants des collectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale, les partenaires sociaux mais aussi les personnes engagées sur ce sujet dans la société civile.Au-delà de la mise en uvre de mesures de redressement budgétaires indispensables, il est impératif dengager des réformes structurelles dans lensemble des administrations publiques, en raisonnant par politique publique et non par acteur, afin de réduire le poids de nos dépenses publiques et le poids de notre endettement.