Interview de M. Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances, à "RTL" le 30 juin 2017, sur l'offre de reprise de l'équipementier automobile GM&S.

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Média : Emission L'Invité de RTL - RTL

Texte intégral

YVES CALVI
Bonjour Benjamin GRIVEAUX.
BENJAMIN GRIVEAUX
Bonjour.
YVES CALVI
Bienvenu sur la première radio de France. Vous êtes donc notre nouveau secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances. Le budget de la France, le coup de gueule du Premier ministre sur les comptes laissés par François HOLLANDE, le dossier GM&S, dont vous avez rencontré les salariés. Vous répondez aux questions d'Elizabeth MARTICHOUX dans un instant. Bienvenue à tous les deux.
- Pause -
YVES CALVI
07h43, bonne journée à l'écoute de RTL. Elizabeth MARTICHOUX, vous recevez aujourd'hui Benjamin GRIVEAUX, secrétaire d'Etat auprès du ministre, chargé de l'Economie et des Finances.
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui, et c'est votre première prise de parole depuis votre nomination au gouvernement. Bonjour à vous.
BENJAMIN GRIVEAUX
Bonjour.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci d'être dans ce studio de RTL. Vous êtes donc secrétaire d'Etat, en effet, à l'Economie, sans attributions précises. Vous êtes l'homme à tout faire de Bercy ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Auprès du ministre de l'Economie, et des Finances, donc...
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est-à-dire, le rôle, la définition ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Eh bien le rôle est simple, c'est-à-dire que je suis auprès de Bruno LE MAIRE, qui m'a réservé un accueil chaleureux, je le dis, et avec qui je travaille main dans la main sur l'ensemble des sujets qui sont le champ du ministre de l'Economie et des Finances, et donc à la fois les questions industrielles, c'est ce qui va en partie nous occuper ce matin...
ELIZABETH MARTICHOUX
On va en parler.
BENJAMIN GRIVEAUX
... mais aussi l'ensemble du champ économique et financier, qui relève de Bruno LE MAIRE.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors, sans attributions précises, mais il y en a une qui vous avait été donnée d'office, c'est d'être l'oeil de Moscou, le très proche d'Emmanuel MACRON qui va serrer de près les deux ministres de droite qui ont pris en charge la politique économique et budgétaire de la France.
BENJAMIN GRIVEAUX
Qui m'a été donnée par la Presse, mais croyez-moi, est-ce que j'ai l'air d'un Bolchevik...
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça correspond à la réalité, vous êtes un très proche d'Emmanuel MACRON.
BENJAMIN GRIVEAUX
...madame MARTICHOUX, de bon matin ? Je ne le crois pas, et vous le savez. Gérald DARMANIN et Bruno LE MAIRE, à Bercy, ont pour mission de défendre le projet porté par le président de la République et par le Premier ministre, et c'est la mission qui est aussi la mienne, auprès de Bruno LE MAIRE, sur les questions économiques et financières, et c'est la seule mission qui est la mienne, et je m'en réjouis.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc vous n'assumez pas ce statut particulier.
BENJAMIN GRIVEAUX
Je n'ai rien à assumer, et encore moins le qualificatif dont on m'a attribué, certains de vos collègues.
ELIZABETH MARTICHOUX
En tous cas, vous jouez les pompiers sur un dossier social très chaud, c'est l'entreprise GM&S dans la Creuse, deuxième employeur du département, en redressement judiciaire depuis décembre dernier, à l'arrêt total depuis le 13 juin. 277 hommes et femme attendent de savoir, aujourd'hui, nous le saurons aujourd'hui, si leur usine ferme ou pas. Vous avez pris ce dossier en mains, vous leur dites quoi ce matin ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Alors, ce dossier a été pris en main, et une cellule de crise a été créée à Bercy avant mon arrivée, ça date du 9 juin. Bruno LE MAIRE s'y est beaucoup employé ces dernières semaines, et moi, depuis mon arrivée jeudi dernier à Bercy, on est en mesure aujourd'hui de dire qu'il y a une offre de reprise qui a été déposée hier, au tribunal de commerce, par le groupe GMD, présidé par monsieur MARTINEAU, et comme dans toute offre de reprise, il y a des conditions suspensives qui doivent être levées. Beaucoup ont été levées, pour ne pas dire la quasi-totalité. La première concernait la dépollution du site, ça le sujet a été réglé, l'Etat a pris sa responsabilité et il y a un accord du préfet. La seconde portait sur la question immobilière, parce qu'il y avait un surcoût immobilier du bâtiment industriel. De la même manière, les Pouvoirs publics et en particulier les collectivités locales, ont pris leurs responsabilités. La troisième, et c'est un élément très important, c'est la question du carnet de commandes, qui donne de la visibilité et un peu de pérennité à un site industriel qui en a grandement besoin. Là, les deux constructeurs, que sont RENAULT et PSA, ont pris des engagements, RENAULT à hauteur d'environ 10 millions d'euros par an et PSA à hauteur de 12 millions d'euros, sur trois ans, donc ça fait 36 millions, ce qui veut dire que le carnet de commandes permet d'avoir de la visibilité pour les salariés du site GM&S. Et puis, dernière question, et c'était celle-là qui est l'une des plus épineuses et qui nous a beaucoup occupés avec Bruno LE MAIRE ces derniers jours en particulier, c'était la question d'un besoin global de financements, évalué à hauteur d'une vingtaine de millions d'euros. Le repreneur y a mis sa part, environ 5 millions d'euros, en besoins en fonds de roulement. L'Etat y prendra sa part, pour un montant à peu près équivalent, et puis les deux constructeurs, nous avons un accord ferme de RENAULT sur un investissement de 5 millions dans l'outil de travail, puisque c'est bien de ça dont il s'agit. Nous avions besoin d'avoir des investissements sur l'appareil productif, et nous sommes en phase de finalisation sur un même montant, avec PSA, ce qui veut dire que l'on est sur une responsabilité partagée, et c'est bien là l'objectif qui était le nôtre, entre les pouvoirs publics et le repreneur et les constructeurs, ça veut dire que ce n'est pas l'Etat qui fait tout, parce que ce serait une bien mauvaise gestion du dossier, et ça n'est pas le rôle de l'Etat que de mettre la totalité des fonds dans ce type de dossiers, mais c'est le rôle de l'Etat de faciliter, de mobiliser et de, en responsabilités mettre tout le monde autour de la table pour aboutir à un accord, c'est ce que nous avons, je le crois, réussi à faire. Maintenant...
ELIZABETH MARTICHOUX
Je vous ai laissé...
BENJAMIN GRIVEAUX
Juste une chose. Il faut que le tribunal de commerce, aujourd'hui, prononce la liquidation avec poursuite de l'activité, et nous aurons encore la semaine du mois de juillet à mettre à profit, sur la finalisation financière, sur le type d'outils, le type d'investissements, et puis sur l'accompagnement social.
ELIZABETH MARTICHOUX
On va y venir, si vous voulez bien. Je vous ai laissé, effectivement, donner tout le détail du montage, qui vous permet de dire aujourd'hui tout ce qui pouvait s'opposer ou plutôt « favoriser » une fermeture du site, a été levé. Le site sera sauvé, le tribunal de commerce devrait le confirmer, et on va y revenir, mais...
BENJAMIN GRIVEAUX
C'est à lui de le faire. Malgré tout, c'est une offre de reprise, avec à ce stade, un étiage à 120 salariés, qui seront maintenus...
ELIZABETH MARTICHOUX
C'était ça le plus important aussi...
BENJAMIN GRIVEAUX
Bien évidemment...
ELIZABETH MARTICHOUX
Sur 277 personnes, combien seront reprises ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Alors, à ce stade on est à 120, c'est pour ça aussi qu'on a besoin de travailler encore les semaines qui viennent.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça veut dire que 120 ce n'est pas un chiffre définitif ?
BENJAMIN GRIVEAUX
120, ça veut dire le chiffre sur lequel l'offre de reprise se fonde et c'est sur ce chiffre-là qu'a été déposée l'offre de reprise auprès du Tribunal de commerce. Ça veut dire qu'il y aura des salariés, même si on arrive à améliorer, et c'est ce à quoi on va s'employer, c'est ce sur quoi on va travailler...
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc vous dites que vous, une partie de votre job maintenant c'est d'augmenter un peu ce chiffre de 120.
BENJAMIN GRIVEAUX
Voilà, mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y aura des personnes qui resteront sur le carreau, à l'évidence, il ne faut pas se mentir, il ne faut pas raconter des choses qui ne se passeraient pas demain.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors, il y a un plan social ?
BENJAMIN GRIVEAUX
C'est, on l'a dit, un accompagnement exemplaire de l'Etat qui sera mis en place.
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est-à-dire ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Sur le plan social, mais on ira au-delà, par exemple des choses habituelles, notamment sur les besoins de formation. Pourquoi ? Parce que l'on a des personnes, la moyenne d'âge en entreprises est assez élevée, les gens sont là depuis souvent 15, 20, 25 ans dans cette entreprise, et donc il y a un besoin de formation important pour pouvoir retrouver un emploi. Donc on a par exemple mis en place un dispositif qui permet d'aller jusqu'à un peu plus de 5 000 € par salarié, ce qui est plutôt au-delà des limites traditionnelles et avec un financement, des frais qui sont liés à la formation.
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais vous savez, ce qui... ce à quoi on pense tout de suite quand on vous entend, un plan de formation c'est fondamental pour pouvoir trouver un boulot, mais qu'est-ce qu'on trouve comme emploi à La Souterraine, deuxième employeur du département, GM&S ?
BENJAMIN GRIVEAUX
C'est le deuxième employeur du département, c'est pour ça qu'il était important de le sauver en termes d'aménagement du territoire et de maintien d'une activité...
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui mais ça veut dire qu'il n'y a pas énormément de ressources.
BENJAMIN GRIVEAUX
Et de maintien d'une activité, et ça veut dire aussi que les personnes qui y sont depuis 20 ou 25 ans ont des besoins en formation. C'est tout l'enjeu de cette nouvelle France industrielle qu'on souhaite construire.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et des besoins de formation.
BENJAMIN GRIVEAUX
Et je vous le dis, La Souterraine est assez emblématique ce certains territoires, qu'on a appelés périphériques, bien volontiers dans de nombreux papiers. Pendant cette campagne présidentielle on a beaucoup parlé de ces territoires un peu en périphérie industrielle, compliqués, où il y a des besoins de formation, où on a un appareil productif vieillissant et où on...
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais est-ce que ces formations, que vous allez assumer et qui vont couter à l'Etat, sont destinées ou en tout cas ont des débouchés que vous pouvez identifier aujourd'hui ?
BENJAMIN GRIVEAUX
A ce stade, on est en train d'y travailler. L'objectif numéro 1 qui était assigné au ministère de l'Economie et au repreneur...
ELIZABETH MARTICHOUX
Eviter la fermeture.
BENJAMIN GRIVEAUX
... c'était d'avoir un repreneur, il y a plus de 50 repreneurs qui ont été contactés, qui ont décliné. Les services de l'Etat ont déployé la totalité des moyens qui sont à leur disposition pour trouver ces repreneurs, l'offre de reprise a été déposée hier. Voilà, on entre dans une nouvelle phase, on va le faire en responsabilités, et je veux le dire, il y a eu des difficultés sur le site, il y a eu des tensions avec les salariés, c'est normal, je comprends l'angoisse qui est là leur, je comprends que quand on est depuis 25 ans dans une entreprise, à la Souterraine, dans la Creuse, et bien sûr difficile, je veux aussi saluer la responsabilité qui a été la leur dans les derniers jours. Ça a été difficile et on a passé beaucoup de temps avec les représentants des salariés, et je crois que quand on a des gens autour de la table, et qu'on dit les choses telles qu'elles sont, ça nous permet d'avancer.
ELIZABETH MARTICHOUX
Voilà, c'est-à-dire, vous avez été responsable et donc on a pu maintenir cette offre, sinon ça aurait été plus compliqué.
BENJAMIN GRIVEAUX
A l'évidence.
ELIZABETH MARTICHOUX
Les syndicats réclament pour les salariés sur le carreau, des indemnités supra-légales, on l'a beaucoup entendu, ça, sur RTL. Est-ce que ça va leur être accordé ? Supra-légal c'est-à-dire au-delà de ce qui est prévu par la loi.
BENJAMIN GRIVEAUX
Alors, à ce stade, le ministre de l'Economie et des Finances l'avait évoqué, moi je l'ai évoqué avec les constructeurs, à ce stade la porte est fermée par les constructeurs sur ce sujet, nous allons y travailler dans les jours et les semaines qui viennent.
ELIZABETH MARTICHOUX
Parce que PSA et RENAULT, il y a quelques années, parce que ce n'est malheureusement pas le premier plan, avaient effectivement accordé 30 000 € à chaque salarié licencié. Cette fois la porte est fermée.
BENJAMIN GRIVEAUX
Ecoutez, à ce stade en tout cas elle n'est pas ouverte.
ELIZABETH MARTICHOUX
Usine sauvée, mais pour combien de temps ? C'est aussi la question fondamentale dans ce dossier douloureux, Benjamin GRIVEAUX, je le disais, c'est l'énième plan de sauvetage, alors là il y a du court terme, pour vous c'était fondamental d'éviter la faillite, mais là, qu'est-ce qui fait la différence ? Vous avez parlé tout à l'heure d'investissement, deux fois cinq millions, ça fait dix millions, est-ce que l'on peut assurer l'avenir de cette entreprise, ou est-ce que dans deux ou trois ans c'est bis repetita ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Ecoutez, le repreneur, je ne suis pas un spécialiste de l'industrie automobile, mais le repreneur, le groupe GMD, est un groupe qui a pignon sur rue, qui est connu du monde de l'industrie automobile, qui emploie près de 4 000 salariés, avec des résultats importants. C'est une personnalité reconnue dans le monde de la sous-traitance automobile, monsieur MARTINEAU, et donc s'il vient et qu'il considère qu'il a une offre sérieuse, et que l'engagement des constructeurs lui convient, ça n'est pas pour rester 24 mois et...
ELIZABETH MARTICHOUX
Il a une stratégie, il va pouvoir se diversifier, par exemple, on sait que c'est une production qui n'est pas une production d'avenir.
BENJAMIN GRIVEAUX
La question de la diversification est posée, mais en tout cas, le sujet fondamental c'était d'avoir des carnets de commandes et de pouvoir investir dans l'outil industriel, c'est ce qui est prévue dans le cadre de cette offre de reprise.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et vous êtes sûr, vous pouvez nous dire ce matin, ces investissements vont servir à pérenniser l'entreprise ? C'est l'angoisse des salariés.
BENJAMIN GRIVEAUX
Ces investissements vont à l'évidence permettre de moderniser l'outil et l'appareil productif, ce qui était indispensable à la pérennité de ce site industriel.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous irez ? Vous irez les voir ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Ecoutez...
ELIZABETH MARTICHOUX
A la Souterraine, ou vous allez... ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Pour l'instant on est en train de discuter. Moi mon rôle c'est d'être aussi, de mobiliser les services de l'Etat, on a mobilisé les services de Bercy, on a mobilisé les services du ministère du travail, donc je veux saluer le travail qui a été aussi réalisé, un service de madame PENICAUD.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors, question très rapide, réponse malheureusement brève. Le Premier ministre a dramatisé la situation hier, la situation budgétaire, il manque 8 milliards, mais il a maintenu le cap des 3 % de déficit, ça va forcément se traduire par des décisions, en plus du gel d'indice annoncé hier. Lesquelles ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Alors, d'abord, le rapport de la Cour des Comptes est évidemment accablant, il y a 8 milliards qui manquent un dérapage important, l'objectif affiché était de 2,8, contre un autour de 3,2.
ELIZABETH MARTICHOUX
Insincérité a dit la Cour des Comptes. Le gouvernement a menti ?
BENJAMIN GRIVEAUX
C'est la première fois, effectivement, il y a des dépenses...
ELIZABETH MARTICHOUX
Il a menti ? Insincérité ça veut dire mensonge.
BENJAMIN GRIVEAUX
Il y a des dépenses qui n'ont pas été budgétisées, donc à l'évidence il y a un sujet sur la sincérité. Une chose est certaine, on démarre le quinquennat avec un héritage, mais on ne va pas vous faire le coupe de l'héritage, à savoir pendant l'été vous dire : « Ah ben vous savez, on a découvert quelque chose qu'on n'avait pas prévu, et donc on va vous mettre des impôts ». Donc l'objectif il est simple : il sera tenu, c'est : pas d'impôts supplémentaires, donc des économies. C'est économies, elles seront discutées, évidemment ce week-end nous avons un séminaire gouvernemental et je pense que ce sera à l'ordre du jour de ce séminaire gouvernemental, grosso modo il faut trouver quatre à cinq milliards d'économies pour tenir l'objectif des 3%, c'est important pour la crédibilité financière de l'Etat, pour la crédibilité financière de la France, pour la crédibilité de la France vis-à-vis de nos voisins européens, et puis pour la responsabilité, tout simplement vis-à-vis des générations à venir. Moi je n'ai jamais connu un budget en équilibre depuis que je suis né, madame MARTICHOUX, j'aimerais y arriver avant ma mort.
ELIZABETH MARTICHOUX
Est-ce qu'une des promesses d'Emmanuel MACRON sera impactée ou non ? Une des promesses, oui ou non ?
BENJAMIN GRIVEAUX
Ecoutez, la promesse de tenir l'objectif de 3 % sera tenue.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et d'autres ne le seraient pas, c'est ce que vous nous dites ?
BENJAMIN GRIVEAUX
La promesse des 3 % sera tenue, elle est à l'évidence la mère des batailles pour nous.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin, Benjamin GRIVEAUX.
BENJAMIN GRIVEAUX
Merci à vous.
YVES CALVI
Benjamin GRIVEAUX qui confirme que l'offre de reprise de GM&S avec un dossier financier est bouclé entre l'Etat et le repreneur et les clients constructeurs automobiles, 120 salariés maintenus sur 270, et c'est là que l'Etat va réapparaitre, nous a-t-il dit, pour accompagner les salariés qui resteront sur le carreau. En dépit de l'héritage, en revanche pas d'impôt supplémentaire vient de nous dire le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 17 juillet 2017