Texte intégral
Merci Alfonso, je suis ravi d'être en Espagne. Je suis toujours ravi d'être en Espagne. Parce que j'ai avec ton pays, avec ce pays, comme vous le savez, un lien affectif qui renforce mon plaisir d'être ici. Et puis, c'est pour moi l'occasion d'avoir avec Alfonso une relation que nous avons déjà établie depuis que j'exerce ces nouvelles fonctions mais nous n'avions jamais eu l'opportunité d'avoir une rencontre approfondie sur les questions de nos compétences.
Je suis souvent venu au cours des cinq dernières années à Madrid pour rencontrer, à l'époque, mon collègue de la défense. Nous avons toujours sur l'ensemble des grands enjeux du monde et en particulier sur les situations de crise, des postures et des positions très proches, très convergentes. Nous allons avoir l'opportunité de nouveau de les identifier, de les passer en revue, à un moment où jamais les tensions, les risques, les menaces n'ont été aussi grands, à un moment où le multilatéralisme est en crise et où il nous faut resserrer les liens entre nous et en particulier, la force européenne, la puissance européenne, l'unité européenne. C'est sans doute là que nous nous retrouvons totalement, y compris sur la nécessité de refonder notre union.
Le président de la République française a eu l'occasion dans un discours qui maintenant fait référence, le discours de la Sorbonne, d'évoquer une liste majeure d'actions nouvelles, à la fois en traçant des perspectives et en proposant des mesures concrètes. Nous sommes sur ces points déjà en phase : sur l'unité, sur la nécessaire solidarité et sur l'affirmation de puissance de l'Europe dans ce monde incertain. Nous allons parler de tout cela et nous allons parler aussi de nos relations bilatérales sur lesquelles nous allons pouvoir, j'en suis sûr, avancer, et d'un certain nombre de sujets sur lesquels nous discutons depuis un certain temps.
Il nous faudra aussi commencer à préparer le prochain sommet franco-espagnol. Le dernier était en février 2017 à Malaga, il n'y en avait pas eu en 2016. Celui de 2017 était en fin d'un quinquennat, il faut donc maintenant préparer celui qui sera fondateur de nos relations au cours du quinquennat qui vient et nous souhaitons qu'il puisse se réaliser dans le premier trimestre 2018 en France, puisque c'est le tour de la France. (...).
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 octobre 2017