Texte intégral
CYRIL VIGUIER
L'invitée politique en direct ce matin 8h00, bonjour Jacqueline GOURAULT.
JACQUELINE GOURAULT
Bonjour.
CYRIL VIGUIER
Ministre auprès du ministre de l'Intérieur, Madame Corse du gouvernement comme on vous appelle, merci d'être avec nous. Pour vous interroger à mes côtés ce matin, Oriane MANCINI de Public Sénat et Christelle BERTRAND de La Dépêche du Midi. Jacqueline GOURAULT, Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI, ces deux dirigeants nationalistes Corses, ont rencontré hier à Matignon le Premier ministre Edouard PHILIPPE, vous étiez présente à cette rencontre, dans quel climat d'abord, elle s'est déroulée cette rencontre ?
JACQUELINE GOURAULT
Un très bon climat, un climat très serein, de dialogue, ça a duré assez longtemps, deux heures, à peu près, et chacun a pu exposer ce qu'il avait envie bien sûr de dire et de développer, les deux représentants de la collectivité de Corse et le gouvernement. Le gouvernement a été très à l'écoute, le Premier ministre a beaucoup écouté ce que les représentants de la collectivité ont exposé.
ORIANE MANCINI
Alors, très à l'écoute, mais sur quels dossiers avez-vous avancé ?
JACQUELINE GOURAULT
Alors on a parlé de plusieurs choses, bien évidemment, on a parlé de la mise en place de la collectivité unique, parce que, bien sûr, c'est la première fois qu'en France nous avons une telle collectivité, avec autant de pouvoirs, vous savez que c'est la fusion des départements et de la région, donc avec beaucoup de compétences, et, bien évidemment, la nécessité de répondre aux besoins des Corses. Il y a un certain nombre de sujets qui posent problème, comme les transports, les déchets, etc., donc nous avons parlé concret.
ORIANE MANCINI
Juste, sur cette collectivité, est-ce que l'Etat va aider la Corse à mettre en place cette collectivité unique ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui, de deux manières. Elle peut l'aider d'abord, il y a, comme vous le savez, le PEI, le Plan d'investissements
ORIANE MANCINI
Plan Exceptionnel d'Investissements.
JACQUELINE GOURAULT
Plan Exceptionnel d'Investissements. Alors, ce qui est très intéressant c'est qu'on arrive, au moment où cette nouvelle collectivité se met en place, on arrive à la fin du PEI puisque les engagements, la programmation disons, du PEI, se termine en décembre de cette année, 2018. Il reste encore 400 millions à utiliser, donc il faut, je dirais, discuter de la fin de ce PEI, et déjà prévoir la suite et la manière dont on construit une relation entre le gouvernement et la collectivité de Corse, donc c'est très important de parler concrètement de l'aide financière et des projets.
ORIANE MANCINI
Et qu'est-ce que ce sera la suite, est-ce que l'Etat est prêt à un nouvel effort financier pour la Corse ?
JACQUELINE GOURAULT
Il est normal qu'on continue à avoir une relation, alors est-ce que c'est un PEI, un Contrat de plan, enfin je ne sais pas comment on pourra l'appeler, mais en tout cas, sous forme contractuelle, il est important d'aider la Corse, effectivement, à se développer, pas seulement sur le plan financier, d'ailleurs, également sur le plan de l'ingénierie. On a beaucoup parlé d'ingénierie parce que, vous savez, mettre en place cette collectivité nécessite beaucoup d'ingénierie, dans beaucoup de domaines, et l'Etat est prêt à mettre en place, dans la mesure bien sûr où la collectivité le souhaite, une task force, si je puis dire, supplémentaire, au-delà des services de l'Etat qui peuvent déjà exister.
CYRIL VIGUIER
Ingénierie, qu'est-ce que ça veut dire concrètement, pour les téléspectateurs ?
JACQUELINE GOURAULT
Ça veut dire des moyens techniques et un accompagnement technique, et, je dirais, oui, technique, d'aspect, de méthodologies, de conseils avec des ingénieurs, des techniciens, des projets, voir comme on met en place un projet. Par exemple, je ne sais pas, prenons l'exemple des déchets, vous savez que c'est un gros sujet pour la Corse, aujourd'hui il n'y a pas de traitement des déchets, donc il faut des ingénieurs, des scientifiques pour prévoir, au fond, comment installer en Corse quelque chose de plus moderne et qui, sur le plan sanitaire, soit meilleur que les décharges qui polluent, bien sûr, certaines communes de Corse.
CHRISTELLE BERTRAND
Alors, j'imagine que vous avez aussi évoqué le dossier de la co-officialité de la langue Corse. Le gouvernement y est toujours opposé ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui.
CHRISTELLE BERTRAND
Pour quelle raison ?
JACQUELINE GOURAULT
Parce que, constitutionnellement il est écrit dans la Constitution que le français est la langue de la République, mais si nous sommes opposés, pour les raisons que je viens de vous évoquer, nous sommes tout à fait prêts à répondre aux inquiétudes qui ont été exprimées par monsieur TALAMONI et monsieur SIMEONI sur, au fond, la disparition progressive de la langue corse parlée dans les familles.
CHRISTELLE BERTRAND
Ça veut dire que des moyens pourraient être donnés, par exemple, à l'enseignement supérieur pour ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui. Alors, il y a déjà, je voulais le signaler quand même, un enseignement dans le primaire, qui est très très important, l'Education nationale permet à tous les enfants qui vont à l'école en Corse d'apprendre le corse. C'est un investissement de 9 millions par an, ce n'est pas rien, investissement financier et investissement humain, mais visiblement ça ne satisfait pas les responsables Corses, qui nous ont parlé aussi, d'une manière plus générale, aussi des problèmes d'éducation et de scolarité sur le territoire.
ORIANE MANCINI
Mais sur cette question de la langue corse, qu'est-ce que vous pouvez faire pour favoriser encore plus son enseignement, son apprentissage et sa transmission ?
JACQUELINE GOURAULT
C'est à construire, ça fait partie des discussions que nous allons avoir avec eux et de voir s'il faut préciser un certain nombre
CHRISTELLE BERTRAND
La porte est ouverte pour donner d'autres moyens financiers ?
JACQUELINE GOURAULT
La porte est ouverte pour discuter de ce point, bien sûr.
CHRISTELLE BERTRAND
Concernant les prisonniers politiques, vous avez dit que vous étiez prêt à discuter sur une dizaine de cas, c'est ça ?
JACQUELINE GOURAULT
Je n'ai pas dit ça, j'ai dit qu'il y avait encore une dizaine de détenus sur le continent, la garde des Sceaux, et je le répète, a dit qu'elle étudierait au cas par cas la situation de ces détenus qui sont sur le continent.
ORIANE MANCINI
Mais on peut envisager un rapprochement pour cette dizaine de prisonniers dits politiques ?
JACQUELINE GOURAULT
Elle étudiera au cas par cas selon la situation de chacun d'entre eux.
CHRISTELLE BERTRAND
Et ce cas par cas inclut les membres du commando Erignac ?
JACQUELINE GOURAULT
Elle étudiera au cas par cas.
CHRISTELLE BERTRAND
Eux aussi donc.
ORIANE MANCINI
Est-ce que la question d'une plus grande autonomie de la Corse a été sur la table hier, est-ce que ce mot autonomie il a été prononcé durant ces 2 heures de réunion ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui, il a été prononcé par Gilles SIMEONI
ORIANE MANCINI
Mais par le Premier ministre ?
JACQUELINE GOURAULT
C'est-à-dire que le Premier ministre a dit cette phrase, ou à peu près cette phrase, quand on parle, nous, de révision de la Constitution, puisqu'on a parlé de révision de la Constitution, et notamment de l'article 72 qui va permettre le droit à la différenciation, il est possible que, à travers ce nouveau droit et cette réforme constitutionnelle, eh bien il y ait beaucoup d'avancées qui puissent se faire à travers cette modification, et que peut-être sous le mot « autonomie » on parle de la même chose. Ce qu'il faut c'est définir ce que chacun entend par autonomie, et ça fait partie du travail qui va se mettre en place, puisque, au fond, le Premier ministre s'est engagé à une méthode de travail qui va être affinée d'ici quelques jours.
ORIANE MANCINI
Mais beaucoup d'avancées, c'est-à-dire vous pourriez aller au-delà de ce droit à la différenciation ?
JACQUELINE GOURAULT
Non. Ce qu'il faut, d'abord, c'est regarder ce qu'on peut faire dans le cadre de la Constitution actuelle, parce qu'on peut déjà répondre à certaines questions dans le cadre de la Constitution actuelle, je ne vais pas développer ici. Ensuite, il y a la réforme de l'article 72, et on verra si cela correspond, tout cela doit être mis clair et net sur papier, sur discussion, pour voir ce que chacun souhaite et jusqu'où on peut aller. Je ne peux pas vous donner le résultat aujourd'hui, d'une discussion qui n'a pas encore commencé.
CHRISTELLE BERTRAND
Eux demandent à avoir des pouvoirs législatifs, voire fiscaux, est-ce qu'on peut imaginer que ça puisse aller jusque-là ?
JACQUELINE GOURAULT
Hier soir ils n'ont pas évoqué cela
CHRISTELLE BERTRAND
Aucun des deux, ni législatifs, ni fiscaux ?
JACQUELINE GOURAULT
Ils n'ont pas évoqué d'avoir des pouvoirs législatifs, ce qu'ils ont évoqué c'est effectivement des sujets fiscaux, mais des sujets fiscaux, certains sujets fiscaux ne nécessitent pas des transformations aussi importantes, peut-être, qu'on ne l'imagine, dans la Constitution.
CYRIL VIGUIER
C'est Jacqueline GOURAULT, la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, la Madame Corse du gouvernement comme on vous appelle, qui est l'invitée de cette « Matinale d'infos. » Alors, la spécificité de la Corse sera-t-elle inscrite dans la Constitution ?
JACQUELINE GOURAULT
Qu'est-ce qu'on appelle la spécificité de la Corse ?
ORIANE MANCINI
Est-ce que le mot « Corse » sera inscrit dans la Constitution, est-ce que figurera la Corse dans la révision constitutionnelle en cours ?
JACQUELINE GOURAULT
C'est un sujet qui est posé.
ORIANE MANCINI
Mais la porte n'est pas fermée ?
JACQUELINE GOURAULT
La porte n'est pas fermée, mais, voilà, c'est un sujet
CYRIL VIGUIER
Les dirigeants Corses vont rencontrer Gérard LARCHER et François de RUGY cet après-midi.
JACQUELINE GOURAULT
Oui, je sais que les dirigeants
ORIANE MANCINI
Qu'est-ce que vous attendez de ces rencontres ?
JACQUELINE GOURAULT
Alors, je pense qu'ils vont parler de la réforme constitutionnelle, puisque, en plus, demain le président du Sénat va faire une conférence de presse pour annoncer les résultats du travail parlementaire qui a été fait, et, évidemment, je vois bien qu'il y a une relation entre le calendrier, je dirais de Gérard LARCHER, du président du Sénat, et la visite des deux responsables de la collectivité Corse. Je ne sais pas quelle est la position du Sénat, mais je sais en tout cas que Gilles SIMEONI m'en a parlé, et qu'il attend beaucoup de la discussion qu'il va avoir avec le président du Sénat, et demain, je crois, avec le président de l'Assemblée nationale. Car, évidemment, le Premier ministre, hier, leur a expliqué qu'une réforme constitutionnelle, il faut avoir les trois cinquièmes et que le sujet de la Corse, par exemple, nous n'en sommes pas, au gouvernement, seuls porteurs, il faudra aussi que les Assemblées soient en accord avec cette proposition.
ORIANE MANCINI
Mais est-ce que vous soutiendrez cette demande des nationalistes ?
JACQUELINE GOURAULT
Alors, on verra de quelle manière cela est envisagé, parce que, encore une fois, les choses doivent être discutées pour savoir quel est l'objectif, à quoi ça sert, et donc le débat est ouvert.
ORIANE MANCINI
Alors, les nationalistes ont dit hier soir, ils le disent depuis de nombreuses semaines, que c'est Emmanuel MACRON de donner le la sur cette question Corse, il sera en Corse le 6 février, vous nous le confirmez ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui, absolument.
ORIANE MANCINI
Comment va se dérouler cette visite, est-ce qu'elle se déroulera en deux temps, un temps qui sera consacré à l'hommage au préfet ERIGNAC, et un deuxième temps plus politique ?
JACQUELINE GOURAULT
Les modalités de ce déplacement ne sont pas encore déterminées, mais ça fait partie des possibilités, effectivement.
CHRISTELLE BERTRAND
Il y aura un grand discours d'Emmanuel MACRON sur sa vision de la Corse ?
JACQUELINE GOURAULT
Ce déplacement a pour but d'abord, le 6 février, de commémorer l'assassinat du préfet ERIGNAC, et l'inauguration d'une place qui a été faite à Ajaccio, avec la municipalité bien sûr, et donc c'est un déplacement, évidemment, très important, hautement symbolique, bien sûr, et très important pour notre République. Mais peut-être que le président de la République en profitera, encore une fois ce n'est pas encore organisé, pour, je dirais entamer une autre partie, une autre période de ce déplacement, mais aujourd'hui je ne peux pas encore vous le dire.
CHRISTELLE BERTRAND
Venons-en à un autre dossier. Cet après-midi, je crois, vous présentez la loi Asile et Immigration, aux côtés de Gérard COLLOMB, au groupe des députés de la République En Marche, un groupe qui est assez divisé sur cette question-là, est-ce que vous comprenez ces divisions, vous les entendez ?
JACQUELINE GOURAULT
Je ne crois pas qu'il soit aussi divisé que vous l'affirmez.
CHRISTELLE BERTRAND
Sur la circulaire, en tous les cas, il y a eu quelques mouvements
JACQUELINE GOURAULT
Il y a eu, peut-être, des questionnements, mais j'en profite pour dire que, d'une manière générale, avec Gérard COLLOMB, vous savez que nous nous connaissons bien, puisque nous étions dans cette maison, ici au Sénat, sénateurs ensemble, et d'ailleurs à la même Commission des lois, nous avons beaucoup travaillé en commun sur ce texte, et je crois que l'équilibre que nous avons trouvé tous ensemble, à savoir Humanité et
CHRISTELLE BERTRAND
Fermeté.
JACQUELINE GOURAULT
Fermeté, équilibre, est quelque chose qui est fondamental. Humanité pour ces milliers, ces centaines de milliers de personnes qui fuient leur pays pour des raisons de religion, de race, de péril immédiat parce qu'il y a la guerre, nous avons un devoir, et c'est l'honneur de la France, que d'accueillir ceux qui demandent l'asile en France. Et puis il y a aussi une grande période de migration, dans laquelle nous vivons aujourd'hui, et cette grande période de migration fait que nous devons contrôler les arrivées des migrants, parce que nous ne pouvons pas indéfiniment accueillir, je dirais, les gens qui n'ont pas forcément vocation à être sur notre de territoire.
CHRISTELLE BERTRAND
Ça d'accord, mais est-ce que vous comprenez, par exemple, l'émoi des associations à qui vous demandez d'échanger des informations avec l'administration ?
JACQUELINE GOURAULT
Alors, je vais vous dire, on ne demande pas aux associations d'échanger des informations. Il y a une chose qui me frappe, c'est que quand le président de la République est allé à Orléans, au mois de juillet, il se trouve qu'à ce moment-là je recevais beaucoup d'associations, les associations ont été très heureuses du discours du président de la République, en juillet, elles me l'ont dit, à moi. Or, dans ce discours, le président de la République annonçait la mise en place des CAES, des centres d'accueil dans lesquelles on fait de l'évaluation de la situation administrative, et je dirais tout le monde, à ce moment-là, a, je ne sais pas comment dire, vu, entendu. Ce qui s'est dit par la suite, dans la circulaire, c'est exactement la même chose. Et on ne demande pas aux associations de le faire, ce sont des agents de l'OFII, ce sont des agents des préfectures, qui viennent, et ça se fait déjà. Je suis allée dans mon département au 31 décembre dans un centre, on m'a dit que c'était déjà fait. Donc, il y a eu un émoi qui, à mon avis, a été monté en épingle de façon un peu injustifiée, dans la mesure où ça se faisait déjà.
ORIANE MANCINI
Gérard LARCHER, le président du Sénat, va présenter demain les conclusions du Sénat sur la révision constitutionnelle, on en a un petit peu parlé tout à l'heure, mais que ces conclusions seront entendues par l'exécutif ?
JACQUELINE GOURAULT
L'exécutif écoute toujours, à commencer par les Assemblées parlementaires, bien évidemment.
ORIANE MANCINI
Sur tous les points, y compris sur le refus de Gérard LARCHER de voir limiter le cumul des mandats dans le temps ?
JACQUELINE GOURAULT
Oui, mais attendez, le gouvernement a le droit, aussi, d'avoir des idées, et le gouvernement a le droit de faire une politique, jusqu'à preuve du contraire, je dirais, dans une démocratie, c'est aussi comme cela que ça se passe, après le Parlement est libre, lui, de voter ou de ne pas voter, mais on peut aussi, bien sûr Le gouvernement aura ses préoccupations, on écoutera les préoccupations du Parlement, ce qui est tout à fait normal, et ce que j'espère c'est que nous arriverons à une convergence entre le Parlement et le gouvernement.
ORIANE MANCINI
Et est-ce que, parce que vous avez quand même besoin du Parlement, est-ce que vous pensez encore possible d'avoir cette majorité des trois cinquièmes pour faire passer cette réforme constitutionnelle, ou est-ce qu'il vous faudra utiliser la voie du référendum ?
JACQUELINE GOURAULT
Eh bien écoutez, moi j'espère qu'il y aura une majorité des trois cinquièmes, je ne crois pas qu'elle soit impossible, mais en tout cas le président de la République souhaite cette réforme de la Constitution.
CYRIL VIGUIER
Jacqueline GOURAULT, vous étiez hier avec le Premier ministre quand Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI étaient présents, est-ce que vous avez, pendant cette réunion, observé des différences d'approche entre ces deux dirigeants ?
JACQUELINE GOURAULT
Non.
CYRIL VIGUIER
Ils n'ont pas exprimé de différences d'approche ?
JACQUELINE GOURAULT
Non, ils étaient chacun, je dirais avec leur tempérament, il y en a un qui est autonomiste, l'autre qui est indépendantistes, on le sait, mais ils ont eu une attitude commune.
CYRIL VIGUIER
Merci beaucoup Jacqueline GOURAULT, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, Madame Corse du gouvernement, d'avoir été l'invitée de « Territoires d'infos. »
source : Service d'information du Gouvernement, le 24 janvier 2018