Texte intégral
J'ai eu l'honneur d'être reçu par le président Kaboré. Je suis venu ici à Ouagadougou d'abord pour lui faire part de notre solidarité, de nos condoléances - le président Macron l'avait déjà fait à la fois au téléphone et directement puisqu'ils étaient ensemble à New Delhi le week-end dernier -, lui faire part de notre solidarité, c'est-à-dire que la réponse, la riposte aux attentats des terroristes, c'est le renforcement de nos liens.
Lorsque le président Macron est venu ici prononcer son discours sur l'Afrique, ce n'est pas un hasard et c'est aussi une volonté affirmée d'avoir avec le Burkina Faso un lien spécifique. Donc, notre riposte à la France et au Burkina Faso, c'est de renforcer notre coopération. C'est ce que nous avons vu avec le président Kaboré tout à l'heure.
La riposte, c'est aussi de faire en sorte que le G5 Sahel, la force conjointe, se renforce, multiplie les initiatives, que ce combat contre le terrorisme, qui est à la fois un terrorisme idéologique de radicalisme islamiste, mais aussi un narcoterrorisme, un terrorisme des trafics, les uns se confortant avec les autres dans une spirale qui peut être parfois dramatique, que ce combat-là, nous continuions à le mener en commun.
Donc, cette relation spécifique que nous avons avec le Burkina Faso est renforcée et ce combat collectif que nous avons ensemble contre tous les terrorismes dont nous avons pu voir les drames et les conséquences dramatiques qu'ils pouvaient représenter au cours des derniers mois, ce combat-là se poursuit : j'étais ce matin avec mon ami Alpha Barry pour voir comment on pouvait poursuivre ce combat.
Donc, nous sommes dans cette relation à la fois confiante, amicale mais aussi offensive. Merci.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mars 2018