Déclaration de Mme Florence Parly, ministre des armées, en réponse à une question sur l'action militaire au Sahel contre le terrorisme, à l'Assemblée nationale le 3 juillet 2018.

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Circonstance : Question au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 3 juillet 2018

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Monsieur le Député, je veux moi aussi rendre hommage à ceux que les attentats de la semaine dernière ont touchés, d'abord à Sévaré, puis à Gao. Maliens ou Français, victimes civiles ou combattantes, ils ont tous été frappés par le même ennemi, lâche et abject : le terrorisme.
Je veux aussi saluer l'engagement et le courage de tous les soldats français qui participent à l'opération Barkhane et qui combattent. Depuis le début de l'année, ce sont plus de 120 djihadistes qui ont été maîtrisés et mis hors de combat, dont un grand nombre de chefs importants.
Les armées françaises adaptent en permanence leur dispositif, avec comme objectif invariable à la fois de combattre les groupes terroristes et de renforcer les armées locales. Nous serons sur place aussi longtemps qu'il le faudra, mais à terme, avec l'aide de la communauté internationale, c'est, comme vous l'avez souligné, au Sahel d'assurer la sécurité du Sahel.
Dimanche, la force conjointe du G5 Sahel, qui est désormais opérationnelle, a lancé deux nouvelles opérations. J'étais hier avec le président de la République au sommet de l'Union africaine à Nouakchott ; en marge de ce sommet, une réunion des chefs d'Etat du G5 Sahel s'est tenue et des décisions opérationnelles ont été prises afin de s'assurer que la montée en puissance de cette force se poursuive. Nous comptons naturellement sur le soutien de la communauté internationale pour cela.
Enfin, l'action militaire ne suffit pas : il faut aussi permettre le retour de l'Etat et les actions de développement au profit des populations.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 juillet 2018