Texte intégral
Je rappellerai d'abord l'action humanitaire de ce gouvernement ces dernières semaines : appuis aux ONG, aux agences onusiennes, acheminement de fret humanitaire (trois avions sur Douchambé, Termez et Kaboul), contribution en aide alimentaire, l'ensemble pour un coût de l'ordre de 220 millions de francs (soit 34 millions d'euros), hors notre participation à ECHO (de l'ordre de 10 millions d'euros).
Un bateau chargé de 13 000 tonnes de céréales est arrivé le 16 décembre au port iranien de Bandar à destination des réfugiés afghans en attente des deux côtés de la frontière Iran/Afghanistan.
Le 3ème avion qui a atterri ce matin à Kaboul était porteur du fret des ONG et d'équipements hospitaliers.
Dans la suite de la conférence de Bonn, la France va contribuer, par le relais du PNUD, à l'installation et au fonctionnement de l'autorité afghane intérimaire dont j'ai pu, la semaine dernière rencontrer quelques hautes personnalités et en particulier le président pressenti, M. Hamed Karzaï. Notre contribution s'élèvera à 1 million d'euros.
Nous allons participer à la rencontre de Bruxelles cette semaine préparant la conférence sur la reconstruction prévue à Tokyo dans la deuxième quinzaine de janvier qui entérinera le plan global de reconstruction appuyé par les Etats, par l'Union européenne et par les agences onusiennes.
D'ores et déjà, mon déplacement à Kaboul m'a permis de recueillir l'accord de nos nouveaux partenaires pour que la coopération française axe ses contributions à la reconstruction sur deux secteurs, l'éducation et la santé.
En étroite coordination avec le ministre de la Santé nous avons identifié la possibilité de réhabiliter l'hôpital Ali Abad. Une équipe des hôpitaux de Lyon est sur le terrain. En étroite liaison avec le ministre de l'Education nous allons participer à la réouverture de deux lycées franco-afghans, le lycée Malalaï pour les filles et le lycée Istiqlal pour les garçons. D'autres actions seront identifiées par de prochaines missions d'experts.
Je retiens de cette visite la volonté affichée des autorités afghanes de reconstruire leur pays. Nous ne le ferons pas à leur place. Il s'agit pour nous de les accompagner.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2001)
Un bateau chargé de 13 000 tonnes de céréales est arrivé le 16 décembre au port iranien de Bandar à destination des réfugiés afghans en attente des deux côtés de la frontière Iran/Afghanistan.
Le 3ème avion qui a atterri ce matin à Kaboul était porteur du fret des ONG et d'équipements hospitaliers.
Dans la suite de la conférence de Bonn, la France va contribuer, par le relais du PNUD, à l'installation et au fonctionnement de l'autorité afghane intérimaire dont j'ai pu, la semaine dernière rencontrer quelques hautes personnalités et en particulier le président pressenti, M. Hamed Karzaï. Notre contribution s'élèvera à 1 million d'euros.
Nous allons participer à la rencontre de Bruxelles cette semaine préparant la conférence sur la reconstruction prévue à Tokyo dans la deuxième quinzaine de janvier qui entérinera le plan global de reconstruction appuyé par les Etats, par l'Union européenne et par les agences onusiennes.
D'ores et déjà, mon déplacement à Kaboul m'a permis de recueillir l'accord de nos nouveaux partenaires pour que la coopération française axe ses contributions à la reconstruction sur deux secteurs, l'éducation et la santé.
En étroite coordination avec le ministre de la Santé nous avons identifié la possibilité de réhabiliter l'hôpital Ali Abad. Une équipe des hôpitaux de Lyon est sur le terrain. En étroite liaison avec le ministre de l'Education nous allons participer à la réouverture de deux lycées franco-afghans, le lycée Malalaï pour les filles et le lycée Istiqlal pour les garçons. D'autres actions seront identifiées par de prochaines missions d'experts.
Je retiens de cette visite la volonté affichée des autorités afghanes de reconstruire leur pays. Nous ne le ferons pas à leur place. Il s'agit pour nous de les accompagner.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2001)