Texte intégral
Q - Bonsoir Nathalie Loiseau, vous êtes la ministre chargée des affaires européennes, merci d'être en direct sur BFM TV. Vous serez donc présente demain à ces funérailles, comment s'est organisée votre venue, avez-vous été conviée ?
R - La France tient à être aux côtés du peuple italien dans cette tragédie qu'il est en train de traverser, et la France pleure quatre victimes françaises dans l'effondrement du viaduc. Il était donc naturel que les autorités françaises soient représentées à cette crémonie demain. Je me rendrai donc à Gênes pour représenter le gouvernement et au-delà, aussi pour dire la solidarité du peuple français avec le peuple italien.
Q - Quatre victimes françaises dans ce drame, de quelle manière leurs proches sont-ils accompagnés par la France, à quel niveau intervenez-vous au ministère des affaires étrangères ?
R - Depuis le début, nous avons fait en sorte de prévenir les familles de ces jeunes qui sont morts dans l'effondrement du viaduc, nous les avons accueillies. Des agents du consulat général de France compétent, c'est-à-dire celui de Milan, ont accueilli les familles qui sont venues pour se rendre à Gênes. Ils les ont accompagnés pour la tâche très pénible d'identification des corps des victimes. Ils continuent à accompagner les familles avec un soutien médico-psychologique qui a été dépêché depuis Paris, pour les formalités, pour le rapatriement des corps des victimes vers la France.
Q - Avez-vous, en tant que ministre chargée des affaires européennes, rencontré ces familles endeuillées ?
R - Je ne les ai pas rencontrées, mais si elles souhaitent que nous nous rencontrions demain, je le ferai évidemment bien volontiers.
Q - Le ministère de la justice participe aussi pour une prise en charge de leurs besoins. Quels sont-ils ?
R - Cela se fera dans un second temps. Ce qui se passe traditionnellement quand il y a un accident ou une catastrophe à l'étranger, le ministère des affaires étrangères est compétent en premier recours, avec un Centre de crise très professionnel à Paris et un réseau consulaire partout à travers le monde qui accompagne, je crois qu'on peut le dire, de manière assez exceptionnelle les proches des victimes.
Une fois de retour en France, en particulier pour suivre la procédure judiciaire qui a été lancée, il y a un second temps avec une déléguée interministérielle aux victimes et le travail du ministère de la justice.Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 août 2018