Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Cette semaine s'ouvre l'Assemblée générale des Nations unies et c'est l'occasion de se pencher sur l'état de la paix dans le monde. Que constate-t-on ? Des progrès entre l'Erythrée et l'Ethiopie, la fin d'un conflit meurtrier ; dans les Balkans, un dialogue courageux entre la Serbie et le Kosovo ; et, en Asie, un réchauffement entre les deux Corée après ce qu'avait pu faire craindre un embrasement militaire il y a encore peu de temps.
Mais l'état de la paix dans le monde n'est pas que ce bilan relativement positif, vous l'avez-vous-même mentionné. La tragédie syrienne se poursuit depuis 2011, le processus de paix au Proche-Orient fait du surplace, au Yémen la population est face à une crise politique, militaire, humanitaire de grande ampleur.
Face à cet état du monde, que devons-nous faire ? Nous résigner ? Regarder le monde tel qu'il est en spectateur ? Certainement pas.
En Syrie, en Libye, en Ukraine, la France propose et la France agit.
Accepter la loi du plus fort, comme certains voudraient nous y inciter ? Pas davantage.
Ce à quoi nous croyons, c'est à la force de la loi, à un multilatéralisme ambitieux, rénové dont notre monde n'a jamais eu autant besoin.
Nous sommes en 2018, souvenons-nous de ce qu'a été notre continent dans l'Histoire et voyons ce qu'il est aujourd'hui. Il y a un siècle, se terminait la Première guerre mondiale. Depuis 70 ans, l'Europe a connu la paix, la période la plus longue de la paix de son histoire.
En novembre de cette année, la France va accueillir le forum de Paris sur la paix, qui va rassembler des milliers de représentants de la société civile, aux côtés des chefs d'Etat et des représentants des organisations internationales ; 120 projets pour la paix dans le monde vont être présentés. Plus que jamais la France est active pour défendre la paix dans le monde.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 septembre 2018