Interview de M. Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au numérique à Radio Classique le 4 octobre 2018, sur le remaniement ministériel (le départ de Gérard Collomb)et l'économie numérique.

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Média : Radio Classique

Texte intégral


GUILLAUME DURAND
Mounir MAHJOUBI, bonjour.
MOUNIR MAHJOUBI
Bonjour.
GUILLAUME DURAND
Chargé du Numérique dans le gouvernement donc d'Edouard PHILIPPE. C'est une péripétie, c'est une crise ?
MOUNIR MAHJOUBI
Ce n'est pas le moment le plus agréable, à chaque fois qu'un gouvernement est incomplet, on se sent nous-mêmes incomplets. Donc moi, je suis impatient qu'un nouveau ministre de l'Intérieur soit nommé, écoutez, moi, j'ai fait une analyse beaucoup plus simple de la situation sur le départ de Gérard COLLOMB, je crois qu'il a été très clair lui-même hier dans son discours de départ, dans ses déclarations d'arrivée…
GUILLAUME DURAND
Dans une ambiance glaciale, il cherchait le visage d'Edouard PHILIPPE qui ne lui a jamais donné ce visage. Edouard PHILIPPE l'a remercié formellement, mais on sentait que, au fond de son esprit, il disait : bon débarras !
MOUNIR MAHJOUBI
Après, je crois que tout le monde comprend, je crois que tout le monde peut comprendre que dans cette situation, évidemment, on n'attend pas une énorme chaleur de part et d'autre. Evidemment que notre gouvernement se serait très bien porté sans le départ de Gérard COLLOMB. Mais aujourd'hui, Gérard COLLOMB a un projet, c'est Lyon. Et donc, il a décidé de s'y consacrer, il a décidé d'y retourner, il était très attendu, écoutez, c'est ainsi.
GUILLAUME DURAND
C'est ainsi, mais, puisqu'on vient d'entendre le général de GAULLE, vous imaginez le général de GAULLE avec un ministre qui rentre dans son bureau, qui dépose une démission, le président l'a refusé, et le lendemain, il démissionne quand même, c'est impossible à imaginer ?
MOUNIR MAHJOUBI
Oui, enfin, je le rappelle, et l'analyse de monsieur TABARD est très exacte aussi…
GUILLAUME DURAND
Autre période, autre temps !
MOUNIR MAHJOUBI
On est dans la 5ème, le gouvernement, moi, j reste ferme dans ma position, je n'ai pas été élu membre de ce gouvernement, moi, j'ai été élu député, c'est le président qui désigne les membres du gouvernement, nous ne sommes là que pour exécuter la politique du président de la République sous la direction du Premier ministre. Donc le président aujourd'hui, pour moi, il n'a rien perdu de sa volonté, n'a rien perdu de sa stabilité...
GUILLAUME DURAND
Mais est-ce qu'il a perdu de son autorité dans cette affaire ?
MOUNIR MAHJOUBI
Je ne pense absolument pas. Moi, je trouve que l'analyse est beaucoup plus simple, basique, c'est : on a un ministre de l‘Intérieur passionné d'une ville, qui y a consacré sa vie et qui voudrait y retourner…
GUILLAUME DURAND
Non, mais ça, vous me l'avez dit. Je voudrais qu'on écoute justement Gérard COLLOMB, car il vient de s'exprimer justement, réagissant d'une certaine manière à la péripétie, le président.…
MOUNIR MAHJOUBI
Alors j'espère qu'il dit à peu près les mêmes choses…
GUILLAUME DURAND
Eh bien, nous allons voir. Voici ce qu'il dit de son départ, et puis, on ajoutera ce qu'il dit de l'affaire BENALLA.
GERARD COLLOMB, MINISTRE DE L'INTERIEUR
Je ne pensais pas, à vrai dire, qu'il provoquerait ce choc-là, ça serait une crise grave si tout lien était coupé, que tout d'un coup, je parte en disant que tout ce que j'avais aimé, je le brûlais, ce n'est pas du tout le cas, je dis un certain nombre de choses, je prends des positions, certes, fortes, mais en même temps, je continue à converser avec le président de la République, à donner un certain nombre de mes sentiments, pour moi, ce qui est important, à travers sa personne, c'est l'avenir de la France.
GUILLAUME DURAND
Voilà, et donc il minimise, voici ce qu'il dit aussi de l'affaire BENALLA lorsqu'il a été convoqué par une commission d'enquête, à un moment, on a eu l'impression qu'il avait très peur ou qu'il craignait donc d'être le bouc émissaire de cette affaire, voici ce qu'il en dit.
GERARD COLLOMB
J'ai dit que ce n'était pas au ministère de l'Intérieur, et que nous avons fait exactement notre travail. Non, le président ne me l'a jamais reproché. Le froid n'est pas né de cette affaire BENALLA, non, non…
GUILLAUME DURAND
Est-ce que vous ne croyez ce matin à un remaniement, Mounir MAHJOUBI, qui sera un remaniement élargi ou simplement en remplacement de Gérard COLLOMB ?
MOUNIR MAHJOUBI
Ce qui est certain, c'est qu'un membre du gouvernement est certainement invité à ne pas trop commenter ces histoires sur les remaniements…
GUILLAUME DURAND
On se sent fragile ces matins-là .…
MOUNIR MAHJOUBI
Comment ? Ce n'est pas qu'on se sent fragile, il faut se sentir humble, comme toujours, je le rappelle depuis tout à l'heure, membre du gouvernement, il est là par la décision du président de la République.
GUILLAUME DURAND
Vous avez entendu l'opposition, parce que justement, vous êtes parlementaire, il hurle, et il parle de la désintégration de la Macronie, alors que ce soit l'opposition, de La France Insoumise, du Front national ou des Républicains…
MOUNIR MAHJOUBI
Oui, mais ces oppositions-là, elles nous ont vus depuis plusieurs mois complètement unis au Parlement, elles ont vu que notre majorité travaille, que notre majorité délivres, que sur tous les projets de loi, nous avançons. Donc cette majorité, il faut, bien qu'elle trouve quelque chose... ah, pardon, il faut que cette opposition trouve bien quelque chose à commenter. Mais aujourd'hui, si vous regardez ce que nous représentons dans le paysage politique, si vous regardez ce que nous représentons dans le travail politique, dans la production politique des idées, du budget, de la mise en place et de l'exécution des lois que nous avons lancées depuis plusieurs mois, et ça tourne, ça tourne, maintenant, la grande question, c'est comment…
GUILLAUME DURAND
Mais vous Détenez tous les leviers du pouvoir mais ce n'est pas pour ça que le pouvoir est vécu d'une manière satisfaisante par les Français, regardez le sondage ELAB, il trouve que la président de la République est à la fois autoritaire et arrogant.
MOUNIR MAHJOUBI
Et c'est pour ça qu'il faut entendre, et malheureusement avec cette démission, on en perd déjà les enseignements ; ce que le président de la République a dit depuis Saint-Martin, que nous incarnons chaque jour que nous faisons et que nous portons chaque jour sa parole, elle est simple. Oui, il faut continuer à transformer, mais il va bien falloir continuer à aller toujours plus loin dans l'écoute et dans la présence parmi les Français, c'est ce que nous faisons, ce que le président fait, c'est ce que le Premier ministre fait. Et je vous invite vraiment à suivre tous les déplacements du Premier ministre, Edouard PHILIPPE est en France partout sur le territoire deux à trois fois par semaine, il est dans la résonance quotidienne avec ce qui se passe dans la vie, et pourtant, on le ramène à quelques éléments, parce que ce sont les plus visibles, parce que certains…
GUILLAUME DURAND
Eh bien, parce qu'il y a une série, HULOT, BAYROU, COLLOMB, ça fait trois ministres d'Etat qui ont disparu en 15 mois…
MOUNIR MAHJOUBI
Mais vous voyez bien que ces trois ministres, les trois, les trajectoires sont très différentes les unes des autres…
GUILLAUME DURAND
Oui, d'accord, mais…
MOUNIR MAHJOUBI
Je veux dire, entre BAYROU et COLLOMB, vous conviendrez qu'il…
GUILLAUME DURAND
Sauf qu'ils appartiennent à la même victoire, celle de la dernière présidentielle.
MOUNIR MAHJOUBI
Tout à fait, ils ont participé à porter le président de la République à la tête de ce pays et ils ont été nommés par lui-même.
GUILLAUME DURAND
Question Mounir MAHJOUBI, question, l'un des arguments de COLLOMB, et après, on va parler évidemment de vous, de ce que vous faites et de ce projet pour Paris, l'un des arguments de COLLOMB, c'est, au fond, il y a chez le président de la République quelque chose qu'il ne voit pas, c'est que la France profonde est une France qui n'entend pas le discours de la start-up nation... Mais il l'a dit, enfin, il l'a dit, il l'a dit dans un entretien à L'Express.
MOUNIR MAHJOUBI
Oui, mais c'est toujours caricatural de parler de la start-up nation, la politique que nous menons n'est pas la politique de la start-up nation, c'est-à-dire que, laissez-moi, laissez-nous, et laissons tranquilles les start-up, les start-up, elles avancent, et je suis très fier qu'on en ait beaucoup, notre mode de gouvernance, c'est un exécutif, un pays, une vision qui est très orienté vers la performance, c'est vrai, oui, on pense qu'il faut mobiliser le moins de ressources possibles pour avoir le maximum d'impacts, mais on le fait au service des humains et de la planète, et donc à chaque fois qu'on nous parle de start-up nation en nous caricaturant, moi, je rappelle quelle est la méthode du gouvernement je rappelle…
GUILLAUME DURAND
Mais quand il dit, ça ne passe pas, ça ne passe pas dans la France profonde, ça ne passe pas dans les territoires, comme dit l'opposition ?
MOUNIR MAHJOUBI
Mais dans les territoires et la France profonde, on arrive avec de la blockchain, du cloud et des ordinateurs ou est-ce que ce sont des êtres humains qui viennent à l'écoute et qui parlent ? Aujourd'hui, la méthode du président de la République, est-ce qu'à Saint-Martin, vous avez vu la start-up nation ou est-ce que vous avez vu un président très proche des Français, capable de…
GUILLAUME DURAND
Non, on a vu la déshérence à Saint-Martin…
MOUNIR MAHJOUBI
On a vu la déshérence, et on a vu la volonté d'un président d'accélérer…
GUILLAUME DURAND
Non, mais vu de... Que le bilan n'était pas satisfaisant qu'il fallait aller plus vite sur la reconstruction, plus vite sur la capacité à aider les populations, donc c'est ça qu'on a vu, est-ce que vous considérez que les commentaires qui ont pullulé sur Internet concernant le président de la République sont malsains, concernant justement la fameuse photo à Saint-Martin ?
MOUNIR MAHJOUBI
Mais ils sont extrêmement malsains, et vous savez, quoi, moi, je les trouve majoritairement racistes c'est-à-dire qu'on se moque et du président, mais aussi de ces deux hommes, et que s'il n'avait pas été noir, les gens ne seraient pas allés aussi loin dans les commentaires, dans l'homophobie aussi, il y a près d'un tiers des insultes autour de cette photo qui concernent l'homophobie, c'est absurde. Aujourd'hui, on cherche, certains cherchent, une partie de la communauté en ligne cherche à ridiculiser l'action politique, qu'est-ce qui lui dit à ce jeune homme juste avant, qu'est-ce qui lui dit juste après, il lui parle de son quotidien, il lui parle de son avenir, il lui parle de son travail, il lui parle de sa famille, et on retient quoi ? On retient un président en sueur, puisque, je vous rappelle que si nous avons froid ici, à Paris, là-bas il faisait plus de 30 degrés, deux hommes torse nu parce qu'ils vivent à plus de 30 degrés toute la journée, non, je trouve ça méprisant, raciste, je trouve ça ignoble.
GUILLAUME DURAND
Sort aujourd'hui, donc Charles JAIGU en parle dans Le Figaro ce matin, donc une biographie de Valéry GISCARD D'ESTAING, il a été le biographe du Général-de-Gaulle, de Nicolas SARKOZY et de Georges POMPIDOU. Et ce qui est intéressant par rapport à ce qui se passe avec le président de la République actuel, c'est qu'il raconte bien justement l'étau qui s'est resserré contre un GISCARD jeune réformateur, et libéral qui finalement été abattu par les partis classiques, c'est-à-dire la gauche et les Gaullistes, et ce n'est pas exactement ce qui est en train de se passer avec Emmanuel MACRON, par-delà le personnage, la différence entre les hommes ?
MOUNIR MAHJOUBI
Alors, permettez-moi de ne pas être de cette époque, que je connais peu, puisque je n'étais pas né…
GUILLAUME DURAND
Eh bien évidemment…
MOUNIR MAHJOUBI
Mais à l'époque…
GUILLAUME DURAND
Non, mais je parle…
MOUNIR MAHJOUBI
Mais ces deux autres partis d'opposition étaient en pleine redynamique à nouveau, et les vingt années qui ont suivi ont montré qu'ils étaient dans une dynamique de retour et de reconstruction, idéologique mais aussi de réunion et de recomposition qui a permis de…
GUILLAUME DURAND
Ils se sont reconstruits sur le Giscardisme, si l'on peut dire…
MOUNIR MAHJOUBI
Aujourd'hui, ce qui se passe depuis deux ans est beaucoup plus profond. Vous savez, Emmanuel MACRON n'a pas inventé le Macronisme, Emmanuel MACRON n'a pas inventé le progressisme. Emmanuel MACRON est le premier à avoir vu, senti compris que les Français étaient passés à cela, et que lui était en résonance avec cette idée et cette envie. Et c'est ça que nous avons proposé avec En Marche, et pour moi, cette vague-là, elle est beaucoup plus profond dans la méthode, aujourd'hui, les Français ne veulent pas d'un retour à ces partis, on est en 2018, on sera en 2019 dans quelques mois, on est dans une génération du nouveau pouvoir, les gens attendent plus de transparence, plus de capacité à décider, et c'est ce que nous avons proposé, c'est ce que nous avons fait pour composer la majorité, moi, je crois très fort au renouveau de la méthode politique.
GUILLAUME DURAND
Je ne vais pas vous ramener toujours au passé, parlons justement du présent, les municipales à Paris, alors c'est assez bizarre qu'on... COLLOMB, à partir du moment où il part à Lyon, mais c'est vrai que la République En Marche a fait une réunion hier pour préparer les municipales à Paris, c'est qu'en fait, tout le monde pense aux municipales, vous êtes toujours candidat donc à la mairie de Paris, on est bien d'accord ?
MOUNIR MAHJOUBI
Alors, aujourd'hui, Paris, je vous rappelle, la République En Marche, premier mouvement de Paris, premier mouvement français, premier mouvement politique, une élection dans un an et demi…
GUILLAUME DURAND
Ce n'était pas exactement la question. Est-ce que vous êtes toujours ce matin candidat ?
MOUNIR MAHJOUBI
Notre mouvement, il a moins d'un an et demi. Donc si on veut être capable de présenter plus de 600 candidats, ce qui est à peu près le nombre de candidats qu'on va devoir présenter dans un an et demi, il faut qu'on lance aujourd'hui notre mouvement pour comprendre ce que veulent les Parisiens et les Parisiennes, comprendre ce que, aujourd'hui, d'autres villes font à travers le monde, comprendre comment on va être capable de projeter Paris dans l'avenir, comment on est capable de faire une ville à la fois performante, mais au service de la planète et des humains. Comme ce que je vous disais tout à l'heure. Donc aujourd'hui, c'est ça qu'on a lancé hier soir, et on était plus de 600 avec près de 300 personnes qui n'ont pas pu rentrer, c'est ça la dynamique, et cette dynamique-là, d'ouverture, de rassemblement, je la célèbre, et je suis très heureux de la célébrer, avec tous mes collègues et avec tous les Marcheurs avec qui j'étais…
GUILLAUME DURAND
Et vous serez toujours candidat ?
MOUNIR MAHJOUBI
Vous savez, il n'y a pas encore de candidat, vous, vous posez la question…
GUILLAUME DURAND
Ah mais attendez…
MOUNIR MAHJOUBI
Attendez, attendez, je vais vous répondre franchement, laissez-moi aller jusqu'au bout ! Vous me demandez qui va être la tête de liste parisienne, on est plusieurs à avoir dit qu'on pouvait être des bons candidats à la tête de liste. Mais est-ce que c'est le moment de faire campagne sur nos noms, surtout pas. est-ce que c'est le moment de dire qui est le candidat, surtout pas, aujourd'hui, il faut que le mouvement travaille à Paris, il faut que tout le monde reste à son job, moi, je suis à temps plein au ministère du Numérique, et je travaille chaque jour très dur, d'ailleurs, nous publierons dans quelques semaines l'état de l'action numérique de la France, aujourd'hui, je sais que ça vous intéresse, et je l'ai répété plus fois, oui, je pense que je pourrais être un bon candidat si, si plusieurs conditions étaient réunies. Si à la fin du bilan, on se rend compte que certaines questions sont plus importantes…
GUILLAUME DURAND
Mais qui va arbitrer entre vous et GRIVEAUX par exemple ?
MOUNIR MAHJOUBI
Mais, cet arbitrage, vous savez…
GUILLAUME DURAND
C'est quoi, ça va être un vote de La République En Marche ? Ça va être une décision du président de la République ?
MOUNIR MAHJOUBI
Ce n'est pas sale de choisir, c'est même serein, c'est même très bien qu'il y ait des très bons candidates et des candidats qui se présentent. Comment on choisit une tête de liste ? On choisit la personne qui a le plus de chances de gagner, et on choisit la personne qui a le plus de chances d'incarner quelque chose de fort pour la ville, et qui participe aussi à une équation nationale, c'est pour ça qu'on aura une commission nationale d'investiture qui va choisir les candidats pour toutes les grandes villes en France et qui devra s'assurer de la mixité à travers la France, de la diversité à travers la France de nos candidats, de leur capacité à gagner, à mobiliser…
GUILLAUME DURAND
Ce qui veut dire qu'Anne HIDALGO était une catastrophe ?
MOUNIR MAHJOUBI
Vous savez, je l'ai soutenue en 2014…
GUILLAUME DURAND
Mais ce n'est pas une raison…
MOUNIR MAHJOUBI
J'ai cru en toutes ses promesses, moi, j'ai écrit même une partie des promesses, j'ai voulu très fort des choses, et puis, aujourd'hui, on peut faire un bilan, 17 ans de la même majorité, et des sujets qui n'ont pas avancé, et d'autres, d'autres où on est allé loin, d'autres où Paris a été était courageuse, mais c'est pour ça que notre bilan... et c'est pour ça qu'on va travailler, c'est pour ça qu'on a lancé hier « Paris et moi », 6 semaines où on va aller à l'écoute des Parisiens. On a besoin de savoir dans le détail ce que pensent les Parisiennes et les Parisiens, et nous, on a besoin de travailler dans le détail sur nos propositions pour changer la vie des Parisiens, sur l'environnement, sur l'éducation, sur les transports…
GUILLAUME DURAND
Et pour sortir Anne HIDALGO.
MOUNIR MAHJOUBI
Mais pour changer de majorité, oui.
GUILLAUME DURAND
Exactement. Il est 8h27. Vous voyez, quand c'est clair, c'est clair. Il est 8h27, nous sommes sur l'antenne de Radio Classique. Merci Mounir MAHJOUBI d'être venu sur l'antenne de Radio Classique.
MOUNIR MAHJOUBI
Merci à vous.
GUILLAUME DURAND
Je rappelle que vous vous occupez – et c'est très important – du numérique donc dans le gouvernement d'Edouard PHILIPPE. Nous sommes toujours dans l'attente d'un remaniement.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 5 octobre 2018