Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Maire de Saint-Louis,
Je dois dire que je suis tout à fait heureux d'être présent ici pour la signature de ces trois conventions que je voudrais d'abord exposer rapidement.
Nous avons signé une première convention qui concrétise des engagements qui avaient été pris lorsque le président Macron s'était rendu à Saint-Louis, il y a peu de temps. Elle permettra de protéger la population et les habitations des quartiers exposés de Saint-Louis, avec un dispositif d'urgence permettant de lutter contre la dégradation du littoral. En même temps, ces mesures d'urgence devront être complétées dans l'avenir par des solutions à long terme, telles que celles que permettra de mettre en place le programme de gestion du littoral ouest-africain. Cet ensemble-là sera tout à fait essentiel pour la suite. C'est la concrétisation des engagements que nous avions pris lorsque le président Macron s'était rendu à Saint-Louis. Il faut dire que, moi-même, je m'étais déjà rendu à Saint-Louis antérieurement pour me rendre compte de l'ampleur des difficultés.
Là, nous avons un dispositif en deux étapes : un dispositif de protection immédiate et, ensuite, un travail de long terme sur le littoral ouest-africain dans le cadre de la protection contre les conséquences du réchauffement climatique.
La deuxième convention qui a été signée permet une meilleure réponse aux inondations qui peuvent causer des dégâts dans les centres urbains de Dakar, en associant de manière plus efficace les différents acteurs. C'est financé par l'AFD à 15 millions d'euros mobilisés auprès du Fonds vert climat. Ce projet permettra au Sénégal de disposer d'une cartographie du risque d'inondations, du système de surveillance et d'alerte et de mener des réformes en matière de planification urbaine.
Enfin, la troisième convention qui a été signée porte sur l'accompagnement du Sénégal dans sa stratégie d'adaptation au changement climatique. Comme vous le savez, l'accord de Paris sur le climat de décembre 2015, prévoit la définition par les Etats d'une communication sur l'adaptation au changement climatique qui était, jusqu'alors, souvent intégrée aux contributions déterminées au niveau national. Les Etats peinent parfois à définir ces préconisations et la France s'est engagée à mettre en place de nouveaux outils pour accompagner les pays dans la traduction concrète de l'accord de Paris grâce à Facility adapt action, et c'est ce dispositif-là qui a été signé il y a un instant.
Donc, voilà trois éléments majeurs qui contribuent à notre lutte commune contre le réchauffement climatique. On sait que l'Afrique est particulièrement vulnérable face à ces changements et à ces risques. Il importe que nous soyons ensemble dans un partenariat fécond pour lutter contre ces conséquences, permettre d'abord l'adaptation et aussi lutter directement contre les conséquences dans des sites particuliers comme celui de Saint-Louis. Je suis très heureux d'être présent aujourd'hui pour cette signature.
Tout cela s'intègre dans une stratégie globale où nous nous affichons ensemble dans le combat pour l'application des accords de Paris. Le rapport du GIEC il y a quelques jours, montrait l'urgence mais montrait aussi que les conséquences du réchauffement et que le réchauffement lui-même n'étaient pas une fatalité, qu'il fallait lutter ensemble. Pour cela, nous avons avec le Sénégal un partenariat très pertinent et très opératoire dont nous avons aujourd'hui les preuves.
Tout cela entre aussi dans le cadre de la négociation d'un pacte mondial pour l'environnement. Nous sommes partenaires avec vous aux Nations unies pour le mettre en oeuvre.
Et tout cela aussi à l'approche du Forum mondial sur l'eau qui interviendra ici en 2021.
Tout cela nous amène à unir nos forces pour ce combat majeur pour la planète. Nous sommes, l'un et l'autre, aux avant-gardes : les conventions que nous venons de signer en sont les témoignages. Je suis ravi de cette collaboration étroite qui porte sur l'ensemble des questions que nous venons d'évoquer. Mais nous avons aussi d'autres collaborations, en particulier dans le domaine de l'énergie solaire où l'AFD joue aussi son rôle et où le Sénégal est très à l'avant-garde de cette nécessité de mutation des capacités énergétiques.
Ces signatures sont la traduction d'une collaboration très étroite et très offensive à l'égard de l'enjeu climatique. Merci de cette organisation et je me réjouis de cette collaboration.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 novembre 2018
Monsieur le Maire de Saint-Louis,
Je dois dire que je suis tout à fait heureux d'être présent ici pour la signature de ces trois conventions que je voudrais d'abord exposer rapidement.
Nous avons signé une première convention qui concrétise des engagements qui avaient été pris lorsque le président Macron s'était rendu à Saint-Louis, il y a peu de temps. Elle permettra de protéger la population et les habitations des quartiers exposés de Saint-Louis, avec un dispositif d'urgence permettant de lutter contre la dégradation du littoral. En même temps, ces mesures d'urgence devront être complétées dans l'avenir par des solutions à long terme, telles que celles que permettra de mettre en place le programme de gestion du littoral ouest-africain. Cet ensemble-là sera tout à fait essentiel pour la suite. C'est la concrétisation des engagements que nous avions pris lorsque le président Macron s'était rendu à Saint-Louis. Il faut dire que, moi-même, je m'étais déjà rendu à Saint-Louis antérieurement pour me rendre compte de l'ampleur des difficultés.
Là, nous avons un dispositif en deux étapes : un dispositif de protection immédiate et, ensuite, un travail de long terme sur le littoral ouest-africain dans le cadre de la protection contre les conséquences du réchauffement climatique.
La deuxième convention qui a été signée permet une meilleure réponse aux inondations qui peuvent causer des dégâts dans les centres urbains de Dakar, en associant de manière plus efficace les différents acteurs. C'est financé par l'AFD à 15 millions d'euros mobilisés auprès du Fonds vert climat. Ce projet permettra au Sénégal de disposer d'une cartographie du risque d'inondations, du système de surveillance et d'alerte et de mener des réformes en matière de planification urbaine.
Enfin, la troisième convention qui a été signée porte sur l'accompagnement du Sénégal dans sa stratégie d'adaptation au changement climatique. Comme vous le savez, l'accord de Paris sur le climat de décembre 2015, prévoit la définition par les Etats d'une communication sur l'adaptation au changement climatique qui était, jusqu'alors, souvent intégrée aux contributions déterminées au niveau national. Les Etats peinent parfois à définir ces préconisations et la France s'est engagée à mettre en place de nouveaux outils pour accompagner les pays dans la traduction concrète de l'accord de Paris grâce à Facility adapt action, et c'est ce dispositif-là qui a été signé il y a un instant.
Donc, voilà trois éléments majeurs qui contribuent à notre lutte commune contre le réchauffement climatique. On sait que l'Afrique est particulièrement vulnérable face à ces changements et à ces risques. Il importe que nous soyons ensemble dans un partenariat fécond pour lutter contre ces conséquences, permettre d'abord l'adaptation et aussi lutter directement contre les conséquences dans des sites particuliers comme celui de Saint-Louis. Je suis très heureux d'être présent aujourd'hui pour cette signature.
Tout cela s'intègre dans une stratégie globale où nous nous affichons ensemble dans le combat pour l'application des accords de Paris. Le rapport du GIEC il y a quelques jours, montrait l'urgence mais montrait aussi que les conséquences du réchauffement et que le réchauffement lui-même n'étaient pas une fatalité, qu'il fallait lutter ensemble. Pour cela, nous avons avec le Sénégal un partenariat très pertinent et très opératoire dont nous avons aujourd'hui les preuves.
Tout cela entre aussi dans le cadre de la négociation d'un pacte mondial pour l'environnement. Nous sommes partenaires avec vous aux Nations unies pour le mettre en oeuvre.
Et tout cela aussi à l'approche du Forum mondial sur l'eau qui interviendra ici en 2021.
Tout cela nous amène à unir nos forces pour ce combat majeur pour la planète. Nous sommes, l'un et l'autre, aux avant-gardes : les conventions que nous venons de signer en sont les témoignages. Je suis ravi de cette collaboration étroite qui porte sur l'ensemble des questions que nous venons d'évoquer. Mais nous avons aussi d'autres collaborations, en particulier dans le domaine de l'énergie solaire où l'AFD joue aussi son rôle et où le Sénégal est très à l'avant-garde de cette nécessité de mutation des capacités énergétiques.
Ces signatures sont la traduction d'une collaboration très étroite et très offensive à l'égard de l'enjeu climatique. Merci de cette organisation et je me réjouis de cette collaboration.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 novembre 2018