Texte intégral
Expression Directe France Inter du 22 septembre 2001
Question journaliste : Jacques Freidel, bonjour. Cette semaine avait lieu votre Assemblée Générale, qui réunit chaque année l'ensemble des représentants des PME en France. Quels ont été les principaux points abordés ?
Jacques Freidel : Comme vous pouvez aisément l'imaginer, la triste actualité terroriste aux Etats-Unis et ses prolongements dans le monde entier préoccupent grandement les chefs d'entreprise français, pour des raisons à la fois humanitaires et économiques. Nous sommes confrontés à de multiples incertitudes qui vont sans doute peser sur les prochains mois. Incertitudes internationales qui viennent se greffer sur des sujets de préoccupation purement hexagonaux mais néanmoins très importants pour la vie de nos entreprises.
Je citerai les principaux, à savoir le passage à l'euro ; l'application de la loi sur les 35 heures aux entreprises de 20 salariés et moins, qui engendre un mécontentement de tous les Français ; la loi de Finances 2002 et ses ambitions ; les échéances électorales qui vont entraîner des choix importants, et une multitude de promesses plus ou moins bénéfiques pour le monde des entreprises.
Journaliste : Prenons, si vous le voulez bien, les problèmes point par point. Tout d'abord le passage à l'euro. Est-il un frein momentané au développement des très petites et moyennes entreprises pour vous ?
J. Freidel : On ne peut pas dire cela. La monnaie unique est le symbole de la concrétisation du marché européen, un marché de 300 millions de consommateurs, qui achèteront dans une monnaie unique, l'euro.
Cette extraordinaire ouverture est, au final, une réelle chance pour le tissu des PME françaises où j'inclus, bien sûr, les TPE, c'est-à-dire les Très Petites Entreprises. Toutefois et pour répondre directement à votre question, l'étape du passage du franc à l'euro sera inévitablement un bouleversement de nos habitudes et de nos réflexes, notamment pour les commerçants, les artisans, mais aussi pour l'organisation de l'ensemble de nos PME.
Journaliste : D'autant plus que ce passage à l'euro coïncide malencontreusement avec l'application de la loi sur les 35 heures aux entreprises de 20 salariés et moins. A ce sujet, comment réagissent les chefs d'entreprise ?
J. Freidel : Il ne vous a pas échappé, j'en suis certain, qu'aucune information précise n'a été donnée au cours de l'interview de Lionel Jospin du 28 août. Un décret serait promulgué sur le fait d'assouplir le soi-disant contingent d'heures supplémentaires
Il serait tellement plus judicieux d'adopter enfin une approche pragmatique de la vie d'une entreprise. Mais encore faut-il savoir ce qu'est une PME. Je doute que ce soit le cas au sein des Pouvoirs Publics.
Il est évident qu'il est impossible d'appliquer uniformément la loi sans tenir compte de la taille de l'entreprise, de son portefeuille de commandes, de sa capacité de production, des choix des salariés, du souhait de chacun de développer son pouvoir d'achat. Et il y a tant d'autres facteurs ! Aussi, depuis 1997, nous souhaitons assouplir les mesures dogmatiques et totalement irréalistes de son application.
Journaliste : La loi de Finances pour l'année 2002 qui est en cours de préparation vous semble t-elle correspondre aux réalités du marché ?
J. Freidel : Nous abordons là un point essentiel. Tout le raisonnement du Gouvernement repose sur un taux de croissance de 2,5 %. Chacun sait que c'est un taux fort optimiste comparé aux 2,1 % de l'année en cours.
On ne peut donc qu'être circonspect quant aux réalités économiques de cet objectif, sachant que l'on rentre dans une campagne électorale dure et rude et donc sujette à des promesses nombreuses et variées qui seront tout à fait dogmatiques.
Journaliste : Dernier point de notre entretien, Monsieur le Président, vous avez parlé des prochaines échéances électorales. Qu'en attendez vous pour le dynamisme des PME que vous représentez ?
J. Freidel : Si je vous répondais rien, ce serait excessif de ma part ! Nous sommes dans un pays qui attend trop des politiques ! Je les respecte. Je les écoute. Mais qu'ils nous laissent gérer nos entreprises, seules sources d'emplois et donc de pouvoir d'achat pour tous les Français.
Nous autres chefs d'entreprise sommes réalistes sans a priori. Donc je vous informe que nous allons soumettre à l'ensemble des candidats 7 demandes d'engagement pour que les PME gagnent en 2002 avec la CGPME. Notre ambition est que les vrais gagnants de ces élections soient les PME, pour nos entreprises, mais aussi pour tous les salariés !
Parmi cette " feuille de route " que je proposerai, je ne citerai que 3 demandes parmi les sept formulées : outre la souplesse dans les 35 heures ; un relâchement de la pression fiscale ; une véritable décrue des charges sociales et l'encouragement dans la transmission des entreprises.
(source http://www.cgpme.net, le 31 octobre 2001)
Touraine Economique N° 204 - Novembre 2001
Quels sont les grands chantiers de la CGPME pour les prochains mois ?
Jacques Freidel : Sur le plan fiscal, la loi de finance pour 2002 sera pour la CGPME l'occasion d'intervenir en faveur des PME. Il s'agit pour nous de proposer notamment la mise en place d'un véritable "impôt progressif" pour les sociétés, à l'instar de ce qui existe pour les personnes physiques avec l'IRPP. L'examen du budget doit aussi être l'occasion pour nous d'aboutir à la suppression pour tous de la vignette automobile. Nos futurs députés doivent être conscients de cet enjeu.
Par ailleurs, l'épargne salariale étant désormais ouverte à tous les salariés du secteur privé, nous accompagnerons les entreprises dans la mise en oeuvre de la loi du 19 février 2001 sur l'épargne salariale. Cela permettra aux PME de bénéficier de nouvelles sources de financement pour leurs activités. Ce sera également le moyen pour les salariés de se constituer un "capital retraite" plus intéressant à plusieurs égards, du fait de la contribution de leur employeur et des avantages fiscaux et sociaux directement liés, d'être associés aux résultats et par là même d'être motivés afin d'améliorer les performances de leur entreprise. Enfin, nous comptons parmi nos thèmes majeurs l'adoption de la future loi d'orientation sur les petites entreprises et l'artisanat. En effet, ayant déjà contribué à l'élaboration du projet, nous veillerons à la mise en oeuvre effective de nos propositions lors des travaux faisant suite au rapport parlementaire remis au Premier Ministre.
Avez-vous le sentiment que les entreprises se préparent à l'euro ?
Jacques Freidel : A quelques semaines du "jour J", une grande partie des PME ont déjà basculé leur comptabilité en euro, ou sont sur le point de le faire, et utilisent cette monnaie dans leurs transactions financières. En revanche, tel n'est pas le cas pour les très petites entreprises (TPE) et les commerçants qui, dans leur grande majorité, semblent attendre l'ultime moment, ce que l'on peut comprendre, ceux-ci intervenant majoritairement avec leurs clients en monnaie fiduciaire, c'est-à-dire en francs français jusqu'au 31 décembre 2001. Nous veillons cependant à les guider pour franchir ce cap. Ainsi avons-nous mis en place des "formations euro" accessibles aux dirigeants des entreprises ainsi qu'à leurs salariés et particulièrement leurs caissiers.
Les 35 heures demeurent-elles la principale préoccupation des entreprises ?
Jacques Freidel : L'assouplissement du dispositif légal sur les 35 heures sera toujours "une ardente obligation" pour la CGPME. Nous n'aurons cesse de répéter que cette législation, de par sa rigidité et sa complexité, est inapplicable dans la très grande majorité de nos PME et qu'il faut la modifier. Depuis plusieurs mois leur exaspération montait devant ce qu'il faut bien appeler l'immobilisme des Pouvoirs Publics en la matière, alors même que les demandes d'aménagement maintes fois formulées par notre organisation, en particulier en ce qui concerne le régime des heures supplémentaires, étaient tout à fait raisonnables. Le Premier Ministre a annoncé des mesures allant dans ce sens mais à destination des seules entreprises de 20 salariés et moins. C'est un premier pas mais, je le dis clairement, un pas insuffisant. Les assouplissements doivent concerner l'ensemble des entreprises et des salariés. De plus, on nous parle de deux décrets relatifs aux heures supplémentaires, l'un visant, semble-t-il, les salariés non cadres des entreprises de 20 salariés et moins, l'autre traitant du cas de certaines catégories de cadres sans distinction de seuil. Que l'on prenne garde à ce que ces aménagements, déjà partiels, ne soient pas rendus inapplicables par leur complexité ! Nous demandons donc, pour assouplir le dispositif légal sur les 35 heures, que les Pouvoirs Publics portent le contingent d'heures supplémentaires libre à 200 heures et allègent le coût des quatre premières heures supplémentaires au-delà de la 35ème heure, cela pour toutes les entreprises.
Que peut apporter la CGPME aux PME ?
Jacques Freidel : Comme son nom l'indique depuis 1944, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises est le représentant historique des PME. En tant que telle, la CGPME représente et défend les intérêts des PME auprès des Pouvoirs Publics et dans les instances de concertation officielles. A travers l'actualité juridique ou les débats de société, la CGPME se donne notamment pour mission de simplifier autant que possible la vie de l'entreprise dans ses diverses étapes. Le combat que nous menons en vue de l'assouplissement des lois sur les 35 h est un exemple particulièrement d'actualité du soutien que nous apportons aux PME. Notre intervention peut également concerner la fiscalité ou encore toutes les phases administratives. Ainsi, nous sommes à l'origine du "chèque emploi" qui doit permettre aux TPE d'employer plus aisément leur premier salarié.
(source http://www.touraine-economique.com, le 3 janvier 2002)
Question journaliste : Jacques Freidel, bonjour. Cette semaine avait lieu votre Assemblée Générale, qui réunit chaque année l'ensemble des représentants des PME en France. Quels ont été les principaux points abordés ?
Jacques Freidel : Comme vous pouvez aisément l'imaginer, la triste actualité terroriste aux Etats-Unis et ses prolongements dans le monde entier préoccupent grandement les chefs d'entreprise français, pour des raisons à la fois humanitaires et économiques. Nous sommes confrontés à de multiples incertitudes qui vont sans doute peser sur les prochains mois. Incertitudes internationales qui viennent se greffer sur des sujets de préoccupation purement hexagonaux mais néanmoins très importants pour la vie de nos entreprises.
Je citerai les principaux, à savoir le passage à l'euro ; l'application de la loi sur les 35 heures aux entreprises de 20 salariés et moins, qui engendre un mécontentement de tous les Français ; la loi de Finances 2002 et ses ambitions ; les échéances électorales qui vont entraîner des choix importants, et une multitude de promesses plus ou moins bénéfiques pour le monde des entreprises.
Journaliste : Prenons, si vous le voulez bien, les problèmes point par point. Tout d'abord le passage à l'euro. Est-il un frein momentané au développement des très petites et moyennes entreprises pour vous ?
J. Freidel : On ne peut pas dire cela. La monnaie unique est le symbole de la concrétisation du marché européen, un marché de 300 millions de consommateurs, qui achèteront dans une monnaie unique, l'euro.
Cette extraordinaire ouverture est, au final, une réelle chance pour le tissu des PME françaises où j'inclus, bien sûr, les TPE, c'est-à-dire les Très Petites Entreprises. Toutefois et pour répondre directement à votre question, l'étape du passage du franc à l'euro sera inévitablement un bouleversement de nos habitudes et de nos réflexes, notamment pour les commerçants, les artisans, mais aussi pour l'organisation de l'ensemble de nos PME.
Journaliste : D'autant plus que ce passage à l'euro coïncide malencontreusement avec l'application de la loi sur les 35 heures aux entreprises de 20 salariés et moins. A ce sujet, comment réagissent les chefs d'entreprise ?
J. Freidel : Il ne vous a pas échappé, j'en suis certain, qu'aucune information précise n'a été donnée au cours de l'interview de Lionel Jospin du 28 août. Un décret serait promulgué sur le fait d'assouplir le soi-disant contingent d'heures supplémentaires
Il serait tellement plus judicieux d'adopter enfin une approche pragmatique de la vie d'une entreprise. Mais encore faut-il savoir ce qu'est une PME. Je doute que ce soit le cas au sein des Pouvoirs Publics.
Il est évident qu'il est impossible d'appliquer uniformément la loi sans tenir compte de la taille de l'entreprise, de son portefeuille de commandes, de sa capacité de production, des choix des salariés, du souhait de chacun de développer son pouvoir d'achat. Et il y a tant d'autres facteurs ! Aussi, depuis 1997, nous souhaitons assouplir les mesures dogmatiques et totalement irréalistes de son application.
Journaliste : La loi de Finances pour l'année 2002 qui est en cours de préparation vous semble t-elle correspondre aux réalités du marché ?
J. Freidel : Nous abordons là un point essentiel. Tout le raisonnement du Gouvernement repose sur un taux de croissance de 2,5 %. Chacun sait que c'est un taux fort optimiste comparé aux 2,1 % de l'année en cours.
On ne peut donc qu'être circonspect quant aux réalités économiques de cet objectif, sachant que l'on rentre dans une campagne électorale dure et rude et donc sujette à des promesses nombreuses et variées qui seront tout à fait dogmatiques.
Journaliste : Dernier point de notre entretien, Monsieur le Président, vous avez parlé des prochaines échéances électorales. Qu'en attendez vous pour le dynamisme des PME que vous représentez ?
J. Freidel : Si je vous répondais rien, ce serait excessif de ma part ! Nous sommes dans un pays qui attend trop des politiques ! Je les respecte. Je les écoute. Mais qu'ils nous laissent gérer nos entreprises, seules sources d'emplois et donc de pouvoir d'achat pour tous les Français.
Nous autres chefs d'entreprise sommes réalistes sans a priori. Donc je vous informe que nous allons soumettre à l'ensemble des candidats 7 demandes d'engagement pour que les PME gagnent en 2002 avec la CGPME. Notre ambition est que les vrais gagnants de ces élections soient les PME, pour nos entreprises, mais aussi pour tous les salariés !
Parmi cette " feuille de route " que je proposerai, je ne citerai que 3 demandes parmi les sept formulées : outre la souplesse dans les 35 heures ; un relâchement de la pression fiscale ; une véritable décrue des charges sociales et l'encouragement dans la transmission des entreprises.
(source http://www.cgpme.net, le 31 octobre 2001)
Touraine Economique N° 204 - Novembre 2001
Quels sont les grands chantiers de la CGPME pour les prochains mois ?
Jacques Freidel : Sur le plan fiscal, la loi de finance pour 2002 sera pour la CGPME l'occasion d'intervenir en faveur des PME. Il s'agit pour nous de proposer notamment la mise en place d'un véritable "impôt progressif" pour les sociétés, à l'instar de ce qui existe pour les personnes physiques avec l'IRPP. L'examen du budget doit aussi être l'occasion pour nous d'aboutir à la suppression pour tous de la vignette automobile. Nos futurs députés doivent être conscients de cet enjeu.
Par ailleurs, l'épargne salariale étant désormais ouverte à tous les salariés du secteur privé, nous accompagnerons les entreprises dans la mise en oeuvre de la loi du 19 février 2001 sur l'épargne salariale. Cela permettra aux PME de bénéficier de nouvelles sources de financement pour leurs activités. Ce sera également le moyen pour les salariés de se constituer un "capital retraite" plus intéressant à plusieurs égards, du fait de la contribution de leur employeur et des avantages fiscaux et sociaux directement liés, d'être associés aux résultats et par là même d'être motivés afin d'améliorer les performances de leur entreprise. Enfin, nous comptons parmi nos thèmes majeurs l'adoption de la future loi d'orientation sur les petites entreprises et l'artisanat. En effet, ayant déjà contribué à l'élaboration du projet, nous veillerons à la mise en oeuvre effective de nos propositions lors des travaux faisant suite au rapport parlementaire remis au Premier Ministre.
Avez-vous le sentiment que les entreprises se préparent à l'euro ?
Jacques Freidel : A quelques semaines du "jour J", une grande partie des PME ont déjà basculé leur comptabilité en euro, ou sont sur le point de le faire, et utilisent cette monnaie dans leurs transactions financières. En revanche, tel n'est pas le cas pour les très petites entreprises (TPE) et les commerçants qui, dans leur grande majorité, semblent attendre l'ultime moment, ce que l'on peut comprendre, ceux-ci intervenant majoritairement avec leurs clients en monnaie fiduciaire, c'est-à-dire en francs français jusqu'au 31 décembre 2001. Nous veillons cependant à les guider pour franchir ce cap. Ainsi avons-nous mis en place des "formations euro" accessibles aux dirigeants des entreprises ainsi qu'à leurs salariés et particulièrement leurs caissiers.
Les 35 heures demeurent-elles la principale préoccupation des entreprises ?
Jacques Freidel : L'assouplissement du dispositif légal sur les 35 heures sera toujours "une ardente obligation" pour la CGPME. Nous n'aurons cesse de répéter que cette législation, de par sa rigidité et sa complexité, est inapplicable dans la très grande majorité de nos PME et qu'il faut la modifier. Depuis plusieurs mois leur exaspération montait devant ce qu'il faut bien appeler l'immobilisme des Pouvoirs Publics en la matière, alors même que les demandes d'aménagement maintes fois formulées par notre organisation, en particulier en ce qui concerne le régime des heures supplémentaires, étaient tout à fait raisonnables. Le Premier Ministre a annoncé des mesures allant dans ce sens mais à destination des seules entreprises de 20 salariés et moins. C'est un premier pas mais, je le dis clairement, un pas insuffisant. Les assouplissements doivent concerner l'ensemble des entreprises et des salariés. De plus, on nous parle de deux décrets relatifs aux heures supplémentaires, l'un visant, semble-t-il, les salariés non cadres des entreprises de 20 salariés et moins, l'autre traitant du cas de certaines catégories de cadres sans distinction de seuil. Que l'on prenne garde à ce que ces aménagements, déjà partiels, ne soient pas rendus inapplicables par leur complexité ! Nous demandons donc, pour assouplir le dispositif légal sur les 35 heures, que les Pouvoirs Publics portent le contingent d'heures supplémentaires libre à 200 heures et allègent le coût des quatre premières heures supplémentaires au-delà de la 35ème heure, cela pour toutes les entreprises.
Que peut apporter la CGPME aux PME ?
Jacques Freidel : Comme son nom l'indique depuis 1944, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises est le représentant historique des PME. En tant que telle, la CGPME représente et défend les intérêts des PME auprès des Pouvoirs Publics et dans les instances de concertation officielles. A travers l'actualité juridique ou les débats de société, la CGPME se donne notamment pour mission de simplifier autant que possible la vie de l'entreprise dans ses diverses étapes. Le combat que nous menons en vue de l'assouplissement des lois sur les 35 h est un exemple particulièrement d'actualité du soutien que nous apportons aux PME. Notre intervention peut également concerner la fiscalité ou encore toutes les phases administratives. Ainsi, nous sommes à l'origine du "chèque emploi" qui doit permettre aux TPE d'employer plus aisément leur premier salarié.
(source http://www.touraine-economique.com, le 3 janvier 2002)