Texte intégral
I) Dans leur déclaration commune du 3 mars 1994, les ministres de la défense de la France, de l'Allemagne et de la Pologne sont convenus de développer une coopération trilatérale, sur la base du "Triangle de Weimar" institué en 1991.
Cette coopération incluait des réunions conjointes d'experts sur les questions de sécurité et de défense, ainsi que des activités militaires trilatérales au niveau des unités.
Dans leur initiative de Varsovie du 3 février 1997, les ministres ont ajouté une dimension conceptuelle à cette coopération.
A côté de la coopération militaire, la concertation dans le cadre du triangle de Weimar doit servir à l'harmonisation et à l'approfondissement de tous les aspects politico-militaires de notre sécurité commune.
Le groupe de coordination institué par les Ministres au niveau des majors généraux des armées a reçu pour mission d'établir un programme de travail triennal et d'en superviser l'exécution.
Nous avons approuvé aujourd'hui le programme 1998-2000.
Il prévoit en autres :
- l'exécution d'un séminaire politico-militaire annuel ;
- un exercice commun par an et pour chaque armée ;
- des rencontres d'experts trilatérales.
La responsabilité de la conduite du programme est assuré sur la base de la rotation annuelle entre les nations participantes.
L'ensemble de ces mesures renforce le processus de rapprochement de la Pologne vers l'Alliance en accord avec les décisions prises lors du Sommet de Madrid les 8 et 9 juillet.
II) En outre, sur la base de l'initiative commune de Varsovie, se sont tenus le 7 octobre 1997 à Paris un premier séminaire politico-militaire et, le 14 octobre, une première rencontre entre CEMA des trois pays.
Les conclusions de ces rencontres permettent d'approfondir le travail du Triangle de Weimar et de dégager une base commune pour la politique de défense des trois pays qui se fonde sur les principes éprouvés de la coopération franco-allemande.
1) La coopération de la France, l'Allemagne et la Pologne s'inscrit dans une perspective à la fois européenne et atlantique. L'Alliance demeure une garantie indispensable pour la stabilité et la sécurité de l'Europe. Nous voulons réaliser une politique européenne de défense commune dans le cadre de l'Union européenne.
2) Les intérêts de sécurité de la France, de l'Allemagne et de la Pologne sont de plus en plus inséparables.
3) Nous avons des objectifs communs comme l'intégrité de nos territoires nationaux, le libre exercice de notre souveraineté et la protection de nos citoyens, le renforcement de manière coordonnée de notre contribution à la défense collective de l'Europe, le renforcement de la stabilité du continent européen et des zones qui la bordent, la contribution à la préservation de la Paix et de la sécurité internationale conformément aux principes de la Charte des Nations Unies.
4) Nos pays sont confrontés aux mêmes risques et disposent des mêmes possibilités pour établir la coopération et maintenir la stabilité en Europe, et pour l'Europe.
5) Le maintien de la capacité d'assurer la défense nationale et collective reste nécessaire, même si notre posture de sécurité commune doit être davantage tournée vers la prévention des risques et la maîtrise des crises en Europe ou pouvant affecter la sécurité européenne.
6) Les trois pays entendent contribuer activement à la préservation de la paix et de la sécurité internationale. Ils peuvent ainsi être amenés à participer, sous des formes très variées, à des missions diverses de gestion de crise, pour des opérations autorisées par le Conseil de sécurité des Nations Unies ou sous la responsabilité de l'OSCE, dans le cadre de l'Alliance ou de l'UEO.
7) La possesion de moyens militaires rapidement disponibles et projetables en Europe et hors d'Europe, capables de s'intégrer aisément au sein de dispositifs multinationaux, est donc essentielle. De tels moyens sont nécessaires aussi bien pour la défense collective que pour les missions de gestion de crise.
8) Nous entendons par notre coopération axée sur le développement de l'interopérabilité et de la complémentarité, préserver et renforcer l'efficacité de nos outils de défense respectifs.
9) L'Europe doit disposer d'une base industrielle et technologique de défense compétitive, permettant aux Etats d'acquérir les matériels nécessaires à l'équipement de leurs forces au meilleur rapport coût-efficacité.
10) Nous entendons développer une politique européenne globale en matière d'armement, tout en maintenant la coopération transaltantique.
III) Nous avons pris note avec satisfaction de ces progrès et sur cette base nous sommes convenus de faire porter l'effort sur les domaines suivants :
- mise en oeuvre complète du programme triennal pour la coopération militaire et politico-militaire, incluant une révision annuelle des objectifs en fonction des résultats déjà obtenus ;
- poursuite des travaux d'harmonisation, dans la perspective d'une politique de défense commune ;
- intensification des mesures de soutien à l'intégration de la Pologne à l'Alliance atlantique en particulier dans le domaine de la préparation du personnel, du processus de planification des forces armées ainsi que des procédures et des infrastructures de l'OTAN. A cet égard, il importe de veiller à une plus étroite coordination des programmes de coopération bilatérale respectifs.
Cette coopération incluait des réunions conjointes d'experts sur les questions de sécurité et de défense, ainsi que des activités militaires trilatérales au niveau des unités.
Dans leur initiative de Varsovie du 3 février 1997, les ministres ont ajouté une dimension conceptuelle à cette coopération.
A côté de la coopération militaire, la concertation dans le cadre du triangle de Weimar doit servir à l'harmonisation et à l'approfondissement de tous les aspects politico-militaires de notre sécurité commune.
Le groupe de coordination institué par les Ministres au niveau des majors généraux des armées a reçu pour mission d'établir un programme de travail triennal et d'en superviser l'exécution.
Nous avons approuvé aujourd'hui le programme 1998-2000.
Il prévoit en autres :
- l'exécution d'un séminaire politico-militaire annuel ;
- un exercice commun par an et pour chaque armée ;
- des rencontres d'experts trilatérales.
La responsabilité de la conduite du programme est assuré sur la base de la rotation annuelle entre les nations participantes.
L'ensemble de ces mesures renforce le processus de rapprochement de la Pologne vers l'Alliance en accord avec les décisions prises lors du Sommet de Madrid les 8 et 9 juillet.
II) En outre, sur la base de l'initiative commune de Varsovie, se sont tenus le 7 octobre 1997 à Paris un premier séminaire politico-militaire et, le 14 octobre, une première rencontre entre CEMA des trois pays.
Les conclusions de ces rencontres permettent d'approfondir le travail du Triangle de Weimar et de dégager une base commune pour la politique de défense des trois pays qui se fonde sur les principes éprouvés de la coopération franco-allemande.
1) La coopération de la France, l'Allemagne et la Pologne s'inscrit dans une perspective à la fois européenne et atlantique. L'Alliance demeure une garantie indispensable pour la stabilité et la sécurité de l'Europe. Nous voulons réaliser une politique européenne de défense commune dans le cadre de l'Union européenne.
2) Les intérêts de sécurité de la France, de l'Allemagne et de la Pologne sont de plus en plus inséparables.
3) Nous avons des objectifs communs comme l'intégrité de nos territoires nationaux, le libre exercice de notre souveraineté et la protection de nos citoyens, le renforcement de manière coordonnée de notre contribution à la défense collective de l'Europe, le renforcement de la stabilité du continent européen et des zones qui la bordent, la contribution à la préservation de la Paix et de la sécurité internationale conformément aux principes de la Charte des Nations Unies.
4) Nos pays sont confrontés aux mêmes risques et disposent des mêmes possibilités pour établir la coopération et maintenir la stabilité en Europe, et pour l'Europe.
5) Le maintien de la capacité d'assurer la défense nationale et collective reste nécessaire, même si notre posture de sécurité commune doit être davantage tournée vers la prévention des risques et la maîtrise des crises en Europe ou pouvant affecter la sécurité européenne.
6) Les trois pays entendent contribuer activement à la préservation de la paix et de la sécurité internationale. Ils peuvent ainsi être amenés à participer, sous des formes très variées, à des missions diverses de gestion de crise, pour des opérations autorisées par le Conseil de sécurité des Nations Unies ou sous la responsabilité de l'OSCE, dans le cadre de l'Alliance ou de l'UEO.
7) La possesion de moyens militaires rapidement disponibles et projetables en Europe et hors d'Europe, capables de s'intégrer aisément au sein de dispositifs multinationaux, est donc essentielle. De tels moyens sont nécessaires aussi bien pour la défense collective que pour les missions de gestion de crise.
8) Nous entendons par notre coopération axée sur le développement de l'interopérabilité et de la complémentarité, préserver et renforcer l'efficacité de nos outils de défense respectifs.
9) L'Europe doit disposer d'une base industrielle et technologique de défense compétitive, permettant aux Etats d'acquérir les matériels nécessaires à l'équipement de leurs forces au meilleur rapport coût-efficacité.
10) Nous entendons développer une politique européenne globale en matière d'armement, tout en maintenant la coopération transaltantique.
III) Nous avons pris note avec satisfaction de ces progrès et sur cette base nous sommes convenus de faire porter l'effort sur les domaines suivants :
- mise en oeuvre complète du programme triennal pour la coopération militaire et politico-militaire, incluant une révision annuelle des objectifs en fonction des résultats déjà obtenus ;
- poursuite des travaux d'harmonisation, dans la perspective d'une politique de défense commune ;
- intensification des mesures de soutien à l'intégration de la Pologne à l'Alliance atlantique en particulier dans le domaine de la préparation du personnel, du processus de planification des forces armées ainsi que des procédures et des infrastructures de l'OTAN. A cet égard, il importe de veiller à une plus étroite coordination des programmes de coopération bilatérale respectifs.