Texte intégral
Au lendemain de l'appel lancé par le conseil de sécurité en faveur des "populations civiles" au Liban, le gouvernement français a donné instruction à son ambassade à Beyrouth d'entrer en contact avec "les autorités libanaises et les fractions politiques concernées en vue de faciliter la tâche des organisations humanitaires au Liban", apprend-on samedi au quai d'Orsay.
- Le chef de la mission diplomatique française à Beyrouth a été notamment chargé, ajoute-t-on, de demander à ses interlocuteurs libanais de "faciliter l'entrée dans les camps de réfugiés (palestiniens) des organisations humanitaires et médicales et de faciliter la tâche des organisations humanitaires partout où les populations civiles sont soumises à des actes de violence, tant à Beyrouth qu'ailleurs au Liban".
- Cette démarche, qui pourrait être suivie d'une initiative analogue auprès du CICR (Croix Rouge Internationale) à Genève, a été décidée, indique-t-on, en application du document voté vendredi soir à l'unanimité par le conseil de sécurité, ainsi que des instructions données par le premier ministre français Laurent Fabius au terme du "colloque sur les libertés et les droits de l'Homme".
- Le Conseil de sécurité de l'ONU avait lancé vendredi, au treizième jour des combats entre les miliciens du mouvement chiite AMAL et les palestiniens des camps de Sabra - Chatila et Borj el Barajneh, un appel demandant "l'arrêt des violences contre la population civile du Liban et en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et aux alentours".
- Le Conseil de sécurité avait été saisi par l'Egypte en accord avec la Jordanie et l'Organisation de libération de la Palestine ((OLP) et le soutien de la France, alors que le Liban et la Syrie y étaient hostiles.
- Les ambassades de France en Tunisie, pays qui abrite le siège de l'OLP et de la Ligue arabe, et en Egypte, artisan de la convocation du Conseil de sécurité, ont été avisées des instructions du gouvernement français, ajoute-t-on de même source.
- Le chef de la mission diplomatique française à Beyrouth a été notamment chargé, ajoute-t-on, de demander à ses interlocuteurs libanais de "faciliter l'entrée dans les camps de réfugiés (palestiniens) des organisations humanitaires et médicales et de faciliter la tâche des organisations humanitaires partout où les populations civiles sont soumises à des actes de violence, tant à Beyrouth qu'ailleurs au Liban".
- Cette démarche, qui pourrait être suivie d'une initiative analogue auprès du CICR (Croix Rouge Internationale) à Genève, a été décidée, indique-t-on, en application du document voté vendredi soir à l'unanimité par le conseil de sécurité, ainsi que des instructions données par le premier ministre français Laurent Fabius au terme du "colloque sur les libertés et les droits de l'Homme".
- Le Conseil de sécurité de l'ONU avait lancé vendredi, au treizième jour des combats entre les miliciens du mouvement chiite AMAL et les palestiniens des camps de Sabra - Chatila et Borj el Barajneh, un appel demandant "l'arrêt des violences contre la population civile du Liban et en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et aux alentours".
- Le Conseil de sécurité avait été saisi par l'Egypte en accord avec la Jordanie et l'Organisation de libération de la Palestine ((OLP) et le soutien de la France, alors que le Liban et la Syrie y étaient hostiles.
- Les ambassades de France en Tunisie, pays qui abrite le siège de l'OLP et de la Ligue arabe, et en Egypte, artisan de la convocation du Conseil de sécurité, ont été avisées des instructions du gouvernement français, ajoute-t-on de même source.