Texte intégral
Je vous remercie d'être venus pour assister à la présentation du nouvel inventaire des sites et des sols pollués.
Pour ceux d'entre vous qui s'en souviennent, il s'agit du troisième inventaire de ce genre : le premier a été effectué en 1992, le second en 1994. Comme pour les deux premiers inventaires, l'identification de ces sites a été réalisée par les préfets avec les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire).
L'inventaire porte sur le recensement des anciens sites industriels pollués, c'est-à-dire susceptibles de générer des risques et des nuisances. Ce qui n'est bien sûr pas le cas de tous les sols qui contiennent des déchets ou qui sont imprégnés de substances diverses. Cet inventaire ne se veut donc pas exhaustif de la totalité des sols pollués mais de ceux dont nous devons tenir compte pour protéger l'environnement et veiller à la santé publique.
De plus, certaines sources de pollution ne sont pas concernées par cet inventaire.
1 - les décharges brutes d'ordures ménagères, inventoriées dans les plans départementaux de gestion des déchets ménagers et assimilés, qui font l'objet d'un programme de résorption spécifique auquel j'attache la plus grande importance ;
2 - les sites contenant des déchets radioactifs recensés par l'Andra. Le dernier recensement a été publié en juin ;
3 - les pollutions de sols diffuses générées par les épandages.
L'inventaire, que je vous présente aujourd'hui, est composé de trois parties :
l'inventaire principal des sites pollués non traités ;
la liste des sites pollués traités nécessitant encore des mesures de suivi et de surveillance ;
enfin, les sites anciennement pollués mais aujourd'hui traités et ne nécessitant plus de mesure de surveillance. Si ces derniers sites ne sont, évidemment, plus comptabilisés dans l'inventaire général, il est important d'en garder la mémoire, notamment, s'ils devaient faire l'objet d'aménagements ultérieurs.
De 1994 à 1996, le nombre de sites pollués est passé de 669 à 896 :
-> 266 sont des nouveaux sites pollués recensés
-> 86 sites, qui ont fait l'objet d'un traitement, passent en annexe I ou II (sites traités avec ou sans restrictions d'usages)
-> 176 sites sont en cours de traitement
-> 287 sites font l'objet d'un diagnostic approfondi ou d'une étude de faisabilité.
Au delà des chiffres, cet inventaire permet de mieux cerner la nature de ces sites. Trois remarques s'imposent :
Tout d'abord, leur répartition géographique est assez cohérente avec le poids industriel présent et passé des régions : l'Ile de France, Rhône Alpes et le Nord-Pas-de-Calais, comme vous pouvez le remarquer sur la carte, rassemblent, à eux seuls, plus de 40 % des sites recensés.
Deuxième remarque : moins d'un site sur deux est situé dans une zone habitée, mais 38 % sont situés à moins de 100 m d'une habitation, et 37 % à moins de 50 mètres d'un cours d'eau. C'est dire l'urgence de les traiter.
Enfin, les principales sources de pollution sont d'origine industrielle : métaux ferreux, chimie, traitement des déchets, industrie du pétrole et du gaz naturel, anciennes usines à gaz...
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 11 septembre 2001)
Pour ceux d'entre vous qui s'en souviennent, il s'agit du troisième inventaire de ce genre : le premier a été effectué en 1992, le second en 1994. Comme pour les deux premiers inventaires, l'identification de ces sites a été réalisée par les préfets avec les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire).
L'inventaire porte sur le recensement des anciens sites industriels pollués, c'est-à-dire susceptibles de générer des risques et des nuisances. Ce qui n'est bien sûr pas le cas de tous les sols qui contiennent des déchets ou qui sont imprégnés de substances diverses. Cet inventaire ne se veut donc pas exhaustif de la totalité des sols pollués mais de ceux dont nous devons tenir compte pour protéger l'environnement et veiller à la santé publique.
De plus, certaines sources de pollution ne sont pas concernées par cet inventaire.
1 - les décharges brutes d'ordures ménagères, inventoriées dans les plans départementaux de gestion des déchets ménagers et assimilés, qui font l'objet d'un programme de résorption spécifique auquel j'attache la plus grande importance ;
2 - les sites contenant des déchets radioactifs recensés par l'Andra. Le dernier recensement a été publié en juin ;
3 - les pollutions de sols diffuses générées par les épandages.
L'inventaire, que je vous présente aujourd'hui, est composé de trois parties :
l'inventaire principal des sites pollués non traités ;
la liste des sites pollués traités nécessitant encore des mesures de suivi et de surveillance ;
enfin, les sites anciennement pollués mais aujourd'hui traités et ne nécessitant plus de mesure de surveillance. Si ces derniers sites ne sont, évidemment, plus comptabilisés dans l'inventaire général, il est important d'en garder la mémoire, notamment, s'ils devaient faire l'objet d'aménagements ultérieurs.
De 1994 à 1996, le nombre de sites pollués est passé de 669 à 896 :
-> 266 sont des nouveaux sites pollués recensés
-> 86 sites, qui ont fait l'objet d'un traitement, passent en annexe I ou II (sites traités avec ou sans restrictions d'usages)
-> 176 sites sont en cours de traitement
-> 287 sites font l'objet d'un diagnostic approfondi ou d'une étude de faisabilité.
Au delà des chiffres, cet inventaire permet de mieux cerner la nature de ces sites. Trois remarques s'imposent :
Tout d'abord, leur répartition géographique est assez cohérente avec le poids industriel présent et passé des régions : l'Ile de France, Rhône Alpes et le Nord-Pas-de-Calais, comme vous pouvez le remarquer sur la carte, rassemblent, à eux seuls, plus de 40 % des sites recensés.
Deuxième remarque : moins d'un site sur deux est situé dans une zone habitée, mais 38 % sont situés à moins de 100 m d'une habitation, et 37 % à moins de 50 mètres d'un cours d'eau. C'est dire l'urgence de les traiter.
Enfin, les principales sources de pollution sont d'origine industrielle : métaux ferreux, chimie, traitement des déchets, industrie du pétrole et du gaz naturel, anciennes usines à gaz...
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 11 septembre 2001)